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Chute de la circulation routière en 2020

Transports
Publié le 22/07/2021
En 2020, dans le contexte des restrictions de déplacements liées à la pandémie, la circulation sur le réseau routier de France métropolitaine chute de 16,9 % et atteint 511,2 milliards de véhicules-kilomètres. La baisse est plus marquée pour les véhicules légers, principalement les voitures, que pour les véhicules lourds. Une voiture immatriculée en France métropolitaine a roulé en moyenne 9 900 kilomètres dans l’année, et un véhicule utilitaire léger 12 800 kilomètres. Ces distances moyennes étaient respectivement de 11 900 kilomètres et 14 000 kilomètres en 2019. Les véhicules lourds roulent davantage : 41 500 kilomètres en moyenne pour les poids lourds en 2020 et 25 900 pour les autobus et autocars.

Données

Données détaillées au format Excel relatives :

  • aux parcours annuels moyens des véhicules immatriculés en France ;
  • à la circulation en France par type de véhicule ;
  • à la circulation par réseau ;
  • aux parcs annuels moyens des véhicules immatriculés en France ;
  • aux consommations sur le territoire français et livraisons de carburants ;
  • aux consommations unitaires des véhicules immatriculés en France.

Méthodologie

Rebasement du bilan de la circulation

Les données présentées sont issues du bilan de la circulation qui a été rebasé en deux temps. En 2020, les parcs et parcours des véhicules du pavillon français ont été estimés à partir du nouveau répertoire statistique des véhicules routiers qui combine les informations des certificats d’immatriculation et celles des contrôles techniques. Ce dispositif apporte une connaissance très fine du parc roulant. En 2021, les données de consommations de véhicules ont été ré-estimées à partir de données réelles relevées sur un site participatif. Les données ont également été recalculées depuis 1990 afin de permettre des comparaisons dans le temps.
Ces travaux achèvent le rebasement du bilan de la circulation.

 

Définitions

Parc roulant : un véhicule est réputé en circulation s’il est en règle vis-à-vis du contrôle technique et si aucune opération n’a été enregistrée sur le certificat d’immatriculation indiquant une sortie de parc : destruction, vente ou déménagement à l’étranger, déclaration de véhicule endommagé à la suite d’un accident, déclaration de vol ou vente à un professionnel du commerce automobile. Une sortie du parc en circulation n’est pas forcément définitive, à l’exception de la destruction d’un véhicule. Une part non négligeable de véhicules passe leur contrôle technique avec retard. Pour en tenir compte, un véhicule passant un contrôle technique avec moins d’un an de retard est considéré comme ayant circulé durant cette période. Pour mesurer le parc de la dernière année (N) les retardataires ne seront connus que l’année suivante (N+1). Pour pallier ce défaut, on applique aux véhicules qui n’ont pas passé leur contrôle technique en N une probabilité qu’ils le passent avec moins d’un an de retard. Cette probabilité est calculée à partir des observations des années antérieures.

Parc moyen : les véhicules entrés ou sortis du parc au cours de l’année sont comptabilisés au prorata du temps auquel ils ont appartenu au parc roulant. Par exemple, un véhicule immatriculé le 1er mars de l’année N comptera pour 10/12e.

Parcours moyens : moyenne des kilométrages effectués sur l’année par les véhicules appartenant au parc roulant moyen. Les kilométrages sont estimés à partir de l’information relevée au compteur des véhicules lors des contrôles techniques.

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