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Chiffres clés des transports - Édition 2022 mars 2022

Émissions de gaz à effet de serre du transport

Évolution des émissions françaises de GES

Champ : France entière (métropole + DROM = périmètre Kyoto).

Source : Citepa, rapport Secten, juillet 2021

En 2020, les émissions de gaz à effet de serre (GES) des transports chutent de façon historique (- 16,3 % par rapport à 2019) et s’établissent à 113,6 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2 éq). La chute des émissions résulte de la baisse des déplacements des ménages avec leur véhicule particulier (- 11 Mt CO2 éq) ainsi que de celle du transport de marchandises (- 9 Mt CO2 éq).

Entre 1995 et 2019, les émissions de GES des transports ont crû de 1,4 % alors que tous les autres secteurs ont réduit leurs niveaux d’émissions. Dans l’ensemble des autres secteurs de l’économie (industrie, agriculture, résidentiel et tertiaire), les émissions de GES ont baissé de 25 % entre 1995 et 2019.

Part des secteurs dans les émissions de gaz à effet de serre

(e) = estimations.
Champ : France entière (métropole + DROM = périmètre Kyoto).
Source : Citepa, rapport Secten, juillet 2021

Depuis 1998, les transports sont le secteur qui émet le plus de gaz à effet de serre. En 2020, les transports sont responsables de 28,7 % des émissions nationales de GES, une contribution relativement moins forte qu’en 2019 où ils en représentaient 31,1 %.

Émissions de GES des modes de transport

(e) = estimations.
Champ : France entière (métropole + DROM = périmètre Kyoto).
Source : Citepa, rapport Secten, juillet 2021

En 2020, avec 107,5 Mt CO2 éq, le transport routier est à l’origine de 94,7 % des émissions du secteur des transports. La majorité des GES des transports proviennent des voitures particulières des ménages qui représentent 53,5 % des émissions des transports, soit 60,7 Mt CO2 éq.

Malgré les efforts pour réduire les émissions unitaires moyennes de CO2 des véhicules particuliers (164 g CO2/km en 2019, soit 21,2 % de moins qu’en 1990), les émissions des voitures particulières sont restées stables entre 1990 et 2019, du fait de la hausse globale du trafic.

Évolution des émissions de GES du transport routier selon le type de véhicule

(e) = estimations.
Champ : France entière (métropole + DROM = périmètre Kyoto).
Source : Citepa, rapport Secten, juillet 2021

La réduction de la circulation qui a accompagné la crise sanitaire a entraîné une chute des émissions de GES pour tous les types de véhicules routiers en 2020.

Avant la crise, les émissions des véhicules particuliers diesel n’avaient cessé d’augmenter entre 1990 et 2016 (+ 5,2 % par an en moyenne) puis avaient commencé à baisser depuis 2017 (- 2,6 % par an en moyenne). Depuis 2009, les émissions des poids lourds diesel se maintenaient autour de 33,8 Mt CO2 éq en moyenne par an. Depuis 2012, celles des véhicules utilitaires légers (VUL) stagnaient autour de 18,8 Mt CO2 éq par an en moyenne.

Évolution des émissions de GES du transport maritime et aérien

(e) = estimations.
Source : Citepa, rapport Secten, juillet 2021

Par convention internationale, les émissions de GES des transports internationaux aériens, maritimes et fluviaux ne sont pas comptabilisées dans les inventaires nationaux. Seules sont prises en compte les émissions des déplacements effectués entre deux ports ou aéroports localisés en France.

En 2020, le transport aérien intérieur a émis 3,2 Mt CO2 éq, soit 2,8 % des émissions de GES du transport. Les émissions du transport aérien international représentent 8,6 Mt CO2 éq en 2020, soit 54,6 % de moins qu’en 2019.