Empreinte carbone

Changement climatique
Publié le 07/11/2018
Ciel menaçant au-dessus de la mer Méditerranée - © © Terra/Laurent Mignaux
Les inventaires d’émissions de gaz à effet de serre élaborés dans le cadre de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques sont établis sur la base du périmètre territorial des pays signataires, c'est-à-dire que seules les émissions des activités sur le territoire du pays concerné sont comptabilisées. Élargir le suivi des émissions de gaz à effet de serre d’un pays au-delà de son seul périmètre territorial pour tenir compte des échanges extérieurs permet d’apprécier la pression globale exercée par la consommation de la population du pays concerné sur le climat. C'est l'objectif du calcul de l'empreinte carbone de la demande finale.
  • L’empreinte carbone de la France de 1995 à 2022

    Accroche
    En 2022, selon des estimations provisoires, l’empreinte carbone de la France est estimée à 623 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2 eq). Après la chute historique des émissions liée à la crise sanitaire, les émissions retrouvent un niveau équivalent à celui de l’année 2019. Ramenée à l’ensemble de la population, l’empreinte carbone est estimée à 9,2 t CO2 eq par personne. Les émissions associées aux importations représentent plus de la moitié (56 %) de l’empreinte. L’empreinte carbone est composée pour 78 % de CO2, 16 % de CH4 et 5 % de N2O. Par rapport à 1995, l’empreinte carbone de la France a diminué de 7 %. Les émissions intérieures se sont réduites de 33 % tandis que les émissions associées aux importations se sont accrues de 32 %.

  • Empreinte carbone : calcul par analyse en cycle de vie ou approche macro-économique ?

    Accroche
    L’empreinte carbone cherche à associer aux biens et services consommés, tous les gaz à effet de serre (GES) engendrés par leur production et leur usage, dont ceux émis à l’étranger. Deux méthodes d’estimation sont utilisées : l’analyse du cycle de vie et la modélisation macro-économique. Ces deux méthodes n’ont pas les mêmes finalités et reposent sur des méthodologies différentes qui ne rendent pas immédiate la comparaison de leurs résultats.
  • La décomposition de l’empreinte carbone de la demande finale de la France par postes de consommation : transport, alimentation, habitat, équipements et services

    Accroche
    L’empreinte carbone de la demande finale de la France rapportée à sa population est estimée à 9,5 tonnes équivalents CO2 en 2017. Se déplacer, se nourrir et se loger agrègent les trois quarts des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’empreinte carbone d’un Français : 30 % pour le transport des ménages (2,8 t CO2 éq/hab), 23 % pour leur habitat (2,2 t CO2 éq/hab), 22 % pour leur alimentation (2,1 t CO2 éq/hab), 10 % pour l’achat de biens d’équipements (0,9 t CO2 éq/hab) et 16 % pour les services marchands et non marchands utilisés par les ménages (1,5 t CO2 éq/hab).

  • Le contenu carbone du panier de consommation courante en 2009

    Accroche
    En 2009, chaque Français a acheté en moyenne 700 kg d’aliments, de boissons et de produits de droguerie, parfumerie et hygiène. Ce panier d’achats moyen contenait 1,4 tonne équivalent carbone (eq.CO2). Le contenu eq.CO2 par kg d’achats varie dans un rapport de 1 à 25 environ selon la catégorie de produit. Ainsi, les fruits et légumes constituent 20 % du poids du panier et induisent 7 % du contenu carbone des achats.
  • CO2 et activités économiques de la France - Tendances 1990-2007 et facteurs d’évolution

    Accroche
    L’empreinte carbone de la demande finale française est supérieure de 33 % à la quantité de CO2 émise en France, une fois pris en compte le solde des émissions liées respectivement aux importations et aux exportations. La quantité de CO2 émise en France résulte pour 70 % des activités de production ; 30 % sont directement générés par les ménages (voiture et chauffage). Au cours de la période 1990-2007, le progrès technique réalisé en France a entraîné une baisse du niveau d’émissions unitaires de CO2 de la production et de la consommation. Cependant, l’augmentation du niveau de la production et de la consommation a de façon générale compensé les effets de cette baisse. Les émissions de l’ensemble de l’industrie ont toutefois baissé de 10 % au cours de cette période.