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La distance à la mer : principal facteur de caractérisation sociodémographique du territoire littoral

Environnement
Publié le 11/05/2017
L’utilisation des données sociodémographiques de l’Insee à grande échelle, permet d’analyser finement un territoire à enjeu : le littoral métropolitain. Le bord de mer, bande côtière située à moins de 500 m de la côte, a des caractéristiques sociodémographiques (densité de population, taille des ménages) proches de la moyenne des pôles urbains de métropole. L’arrière-pays, territoire entre 5 000 et 10 000 m de la côte, se rapproche des territoires périurbains.
Plus de 250 000 personnes habitent à moins de 500 m des côtes en érosion. Elles sont environ 200 000 à habiter à moins d’un kilomètre de la mer, dans des zones basses potentiellement submersibles.
Une part importante de la population littorale vit à proximité d’un site du Conservatoire du littoral ou d’une réserve naturelle. Vecteur d’appropriation des enjeux de la protection de la nature pour la population, cette proximité constitue également un risque de perturbation/dérangement de la faune et de la flore du bord de mer.
Distance from the sea: the prime factor for the socio-demographic characteristics of the coastal area

The use of large-scale socio-demographic data from the Insee (national statistics office) enables fine analysis of the metropolitan coastal area, a part of France's national territory that is facing a number of challenges. The coastal strip, the land located less than 500 m from the shoreline, has socio-demographic characteristics (population density, size of households) that are close to the averages for metropolitan urban centres. The hinterland between 5,000 and 10,000 m from the shoreline resembles peri-urban areas.
More than 250,000 people live less than 500 m from coasts subject to erosion and some 200,000 live less than a kilometre from the sea in low-lying areas potentially subject to flooding.
A large part of the coastal population lives near to a Coastal Conservatory site or nature reserve. This constitutes a vector for a heightened sense of involvement in the conservation of nature in the population, but such proximity also represents a threat of damage/disturbance for coastal flora and fauna.