L'essentiel en infographie
Découvrez les principaux chiffres sur les voitures en circulation en France au 1er janvier 2023.
Les voitures en circulation en France au 1er janvier 2023
38,9 millions de voitures circulent en France.
L’âge moyen d’une voiture en circulation est de 10,8 ans.
96,8 % des voitures roulent à l’essence ou au diesel.
Répartition des énergies utilisées par les voitures :
- Diesel : 53,4 %
- Essence : 43,4 %
- Énergies alternatives : 3,2 %
1,5 % des voitures en circulation sont électriques
67 % des voitures en circulation sont classées Crit’Air E, 1 ou 2
Répartition des voitures en circulation selon le Crit’Air :
- Crit’Air E : 1,5 %
- Crit’Air 1 : 30,5 %
- Crit’Air 2 : 36,3 %
- Crit’Air 3 : 20,9 %
- Crit’Air 4 : 6,6 %
- Crit’Air 5 : 4,2 %
Stabilité du parc de véhicules depuis 2011
Au 1ᵉʳ janvier 2023, avec 38,9 millions de véhicules contre 38,8 un an plus tôt, le parc roulant de voitures est quasi stable (+ 0,1 %), après une hausse de 0,9 %. Cette stabilité s’inscrit dans un contexte de baisse importante des immatriculations de voitures neuves enregistrée en 2022 (- 7,7 % sur un an) liée à de fortes tensions inflationnistes et de pénuries de composants.
L’âge moyen des voitures en circulation est de 10,8 ans au 1ᵉʳ janvier 2023, en légère hausse par rapport au parc du 1ᵉʳ janvier 2022 (10,5 ans).
Parc de voitures en circulation du 1ᵉʳ janvier 2016 au 1ᵉʳ janvier 2023
En milliers de véhicules et en années
Note : données au 1ᵉʳ janvier de l'année ; les données détaillées depuis 2012 sont en téléchargement dans l'article.
Source : SDES, RSVERO, données provisoires
La part du diesel diminue mais reste majoritaire
93,4 % du parc roulant est constitué de voitures à énergie thermique essence ou diesel. Les voitures diesel restent majoritaires (53,0 %) même si leur part décroît depuis 2016 (- 10,8 points en 7 ans).
Les véhicules hybrides non rechargeables représentent 3,3 % du parc automobile français au 1er janvier 2023. Il s’agit pour la plupart (88,5 %) de motorisation hybride essence.
Les motorisations électrique, hydrogène, hybride rechargeable et bicarburation essence-GPL représentent 3,2 % du parc au 1er janvier 2023. Le marché des voitures électriques, soutenu depuis plusieurs années par un bonus écologique à l’achat, progresse nettement depuis 2021 (13,1 % des immatriculations en 2022). Ces véhicules représentent désormais la première motorisation alternative aux carburations exclusivement essence ou diesel, devant la motorisation hybride rechargeable. Celle-ci progresse également fortement depuis 2021 (8,1 % des immatriculations en 2022).
La motorisation bicarburation essence-GPL, qui était la principale motorisation alternative aux moteurs thermiques en 2012, est désormais devancée par les motorisations électrique et hybride rechargeable.
Répartition du parc de voitures par motorisation au 1er janvier 2023
En %
Source : SDES, RSVERO, données provisoires
Évolution des motorisations alternatives aux carburations essence ou diesel depuis 2012
Note : données au 1ᵉʳ janvier de l’année.
Source : SDES, RSVERO, données provisoires
Près d’un tiers du parc a un classement Crit’Air au moins égal à 3
Au 1er janvier 2023, ce sont les voitures éligibles à la vignette Crit’Air 2 qui sont les plus nombreuses (36,3 %), suivies des Crit’Air 1 (30,5 %), puis Crit’Air 3 (20,9 %). Près d’un tiers du parc des voitures (31,6 %) a un classement Crit’Air au moins égal à 3. Les voitures ayant un classement Crit’Air E représentent 1,5 % du parc au 1er janvier 2023 contre 1,0 % un an plus tôt.
Répartition du parc de voitures par vignette Crit'Air au 1er janvier 2023
En %
Source : SDES, RSVERO, données provisoires
Compte tenu des véhicules neufs entrant dans le parc (par définition, de vignette Crit’Air 2 au plus) et des sorties de parc des véhicules plus anciens, la part des voitures éligibles à la vignette Crit’Air 1 dans l’ensemble du parc augmente nettement entre le 1ᵉʳ janvier 2022 et le 1ᵉʳ janvier 2023 (+ 2,6 points) alors que celle des Crit’Air 3 diminue (- 1,5 point).
La part des voitures les plus polluantes, classées Crit’Air 4, 5 ou non classées, à 10,8 %, est également en recul (- 1,4 point).
Évolution du parc de voitures par vignette Crit'Air, de 2011 à 2023
En millions de véhicules
Note : données au 1ᵉʳ janvier de l’année.
Source : SDES, RSVERO, données provisoires
Le kilométrage annuel moyen reste inférieur à son niveau d’avant-crise
En 2022, le kilométrage annuel moyen effectué par les voitures particulières augmente de nouveau nettement (+ 9,2 %, après + 7,3 % en 2021), dans un contexte de fin des restrictions de déplacement liées à la crise sanitaire.
Le kilométrage annuel moyen, qui avait enregistré un très fort recul en 2020 au cœur de la pandémie de Covid-19 (- 18,4 %), reste en 2022 inférieur de 4,4 % au niveau observé avant-crise et s’inscrit dans la tendance baissière observée depuis 2011 (- 7,5 %).
Évolution des kilométrages annuels moyens des voitures particulières de 2011 à 2022
Source : SDES, RSVERO, données provisoires
Les distances parcourues par l’ensemble des voitures en circulation ont suivi des dynamiques relativement comparables ces dernières années : + 9,9 % en 2022, après + 8,4 % en 2021 et - 18,5 % en 2020. En 2022, elles sont inférieures de 3,0 % à celles parcourues en 2019.
Sur longue période, malgré la baisse des kilométrages moyens annuels, la circulation totale s’accroît en raison de la progression constante du parc de véhicules : les distances parcourues par l’ensemble des voitures en circulation retrouvent ainsi en 2022 leur niveau de 2014 et sont supérieures de 1,5 % à celles de 2011.
Évolution des distances parcourues de 2011 à 2022
En milliards de kilomètres
Source : SDES, RSVERO, données provisoires
Le poids moyen des voitures progresse d’année en année
Le poids moyen des voitures est de 1,26 tonne au 1ᵉʳ janvier 2023, en constante augmentation ces dernières années. Il a progressé de 4,3 % depuis 2012, soit une augmentation de 0,4 % en moyenne par an.
Cette hausse provient en partie du renouvellement du parc en termes de motorisation. Les véhicules hybrides rechargeables, diesel hybrides non rechargeables et électriques, dont la part augmente dans le parc, sont les plus lourds. Leur poids à vide s’établit en moyenne au 1ᵉʳ janvier 2023 à respectivement 1,83, 1,67 et 1,52 tonne.
De plus, le poids moyen des voitures hybrides rechargeables et électriques a également nettement augmenté ces dernières années : + 2,4 % en moyenne par an depuis 2012 pour les voitures électriques et + 1,9 % pour les hybrides rechargeables.
Cette tendance à la hausse concerne également le poids des voitures à motorisations thermiques. Ainsi, depuis 2012, le poids moyen des voitures essence (1,09 tonne au 1ᵉʳ janvier 2023) croît en moyenne de 0,6 % par an et celui des diesel (1,36 tonne au 1ᵉʳ janvier 2023), de 0,3 %.
En revanche, les poids moyens des voitures à motorisation essence hybride non rechargeable et essence-GPL (respectivement de 1,31 et 1,17 tonne au 1ᵉʳ janvier 2023), baissent légèrement, respectivement de 1,0 % et 0,2 % en moyenne par an depuis 2012.
En ce qui concerne les motorisations alternatives, l’offre s’est élargie depuis 2012, et les changements de gabarit des véhicules peuvent expliquer les variations de poids moyen.
Évolution des poids moyens par motorisation de 2012 à 2023
En kilogrammes
Note : données au 1ᵉʳ janvier de l’année.
Source : SDES, RSVERO, données provisoires
Méthodologie
Un véhicule est considéré dans le parc en circulation, s’il vérifie les conditions suivantes :
- Le véhicule a été immatriculé au SIV avant le 1er janvier de l’année N ;
- Aucune opération de sortie de parc n’a été déclarée à l’ANTS : destruction, vente ou déménagement à l’étranger, véhicule accidenté, véhicule en attente de vente chez un concessionnaire ;
- Le véhicule est à jour de son contrôle technique ou en retard modéré : compte tenu du fait qu’un grand nombre de véhicules passent leurs contrôles techniques en retard, un véhicule qui n’est pas strictement à jour de son contrôle technique au 31 décembre de l’année N, mais qui finalement passe son contrôle technique avec un retard statistiquement modéré (18 mois pour le premier contrôle technique, 12 mois pour les suivants) présente une très forte présomption d’être en circulation au 31 décembre. Il est ainsi décompté dans le parc au 31 décembre. Pour l’année 2023, pour les véhicules en retard de leur contrôle technique au 31 décembre 2022, on applique un coefficient traduisant la probabilité que le véhicule passe un contrôle technique avec un retard inférieur à l'hypothèse retenue pour le considérer en circulation.
Auteur : Olivier DIDOU, SDES
