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66 100 autocars et 27 800 autobus en circulation au 1er janvier 2024

Transports
Publié le 24/09/2024
Au 1ᵉʳ janvier 2024, 67 100 autocars et 27 800 autobus sont en circulation en France. La quasi-totalité des autocars dispose d’une motorisation diesel thermique. Même si cette motorisation reste encore largement majoritaire pour les autobus (61,7 %), la progression des motorisations alternatives, au gaz, électrique ou avec une bi-motorisation électrique, est significative. Les distances parcourues par les véhicules de transport en commun de personnes sont en hausse de 1,6 % en 2023. Le parcours annuel moyen des autobus est stable à 39 000 km/an, tandis que celui des autocars progresse de 2,4 % en un an, s’établissant à 29 500 km/an.

Stabilité du parc d’autobus et d’autocars

Au 1er janvier 2024, 66 100 autocars sont en circulation en France, soit une baisse de 0,4 % sur un an. Le parc roulant des autobus s’élève, quant à lui, à 27 800 véhicules au même niveau que l’année précédente.

Au cours des six dernières années, le parc total des autobus s’est accru de 30,8 % tandis que celui des autocars a progressé de 1,3 %.

 

Évolution du parc d'autocars et d'autobus, de 2011 à 2024

© SDES

Note : données au 1ᵉʳ janvier de l’année.
Source : SDES, RSVERO , données provisoires

Les alternatives au diesel en progression pour les autobus

Au 1er janvier 2024, 95,4 % des autocars en circulation ont une motorisation diesel thermique. La principale motorisation alternative est le gaz (3,5 %).

Pour les autobus, la motorisation diesel thermique est encore largement majoritaire, mais à un degré moindre (61,7 %) : 18,9 % roulent au gaz, 9,5 % disposent d’une bi-motorisation électrique et 7,5 % sont électriques. En termes de motorisation, l’évolution du parc des autobus est perceptible : la part du diesel thermique a reculé de 3,6 points entre le 1er janvier 2023 et le 1er janvier 2024, essentiellement au profit des véhicules au gaz (+ 1,4 point) et électriques (+ 0,6 point).

 

Le parc d'autobus et d'autocars selon leur carburation au 1er janvier 2024

© SDES

Source : SDES, RSVERO , données provisoires

La moitié des autocars et autobus sont à la norme euro 6

La norme d’émissions de polluants Euro 6, mise en place en janvier 2014, est désormais la plus répandue au 1er janvier 2024 au sein du parc des autocars (66,0 %) et des autobus (61,0 %). Toutefois, 11,5 % des autocars en circulation et 14,1 % des autobus répondent encore à une norme d’émissions inférieure ou égale à 4.

 

Parc d'autobus et d'autocars selon la norme euro au 1er janvier 2024

© SDES

Source : SDES, RSVERO, données provisoires

Compte tenu de leur motorisation et de leur âge, un peu plus de la moitié des autocars sont classés en catégorie Crit’Air 2 (62,2 %). Les autobus relèvent nettement moins de cette catégorie (36,1 %) : la part de bus classés en Crit’Air 1 ou E est de 28,8 %, contre seulement 3,8 % pour les autocars. La part des autobus et des autocars classés en Crit’Air 3 ou plus est très similaire (35,1 % pour les autobus, 34,0 % pour les autocars).

 

Le parc d'autobus et d'autocars selon leur vignette Crit’Air au 1er janvier 2024

© SDES

Source : SDES, RSVERO, données provisoires

La part des autocars de plus de 60 places augmente fortement

La part des autocars « grand format » de plus de 60 places progresse de 1,2 point entre le 1er janvier 2023 (53,6 %) et le 1er janvier 2024 (54,8 %).

Cette évolution s’inscrit dans la continuité de la tendance observée au cours des dix dernières années : le nombre d’autocars de plus de 60 places a augmenté de 48,6 % entre 2014 et 2024 alors que le parc total ne s’est accru que de 1,3 %. Cette évolution s’est faite au détriment des autocars de 51 à 60 places, dont la part est passée de 35,6 % en 2014 à 21,8 % en 2024, et des autocars de moins de 23 places dont le nombre a été divisé par deux.

 

Évolution du parc d'autocars selon le nombre de places assises, de 2011 à 2024

© SDES

Note : données au 1ᵉʳ janvier de l’année.
Source : SDES, RSVERO , données provisoires

 

Répartition du parc d’autocars par nombre de places assises au 1er janvier 2024
En %

© SDES

Source : SDES, RSVERO, données provisoires

2/3 des distances effectuées par des autocars

Les distances parcourues par les transports en commun routiers de personnes sont en hausse de 1,6 % en 2023, à 3,0 milliards de kilomètres.

Près des deux tiers des distances réalisées par les véhicules de transport de voyageurs sont effectués par les autocars (64,3 %), contre 35,7 % par les autobus. Cela s’explique notamment par la composition du parc, constitué à 70,4 % d’autocars.

En dix ans, les distances parcourues par les véhicules de transport de voyageurs augmentent de 6,2 %, tirées par la forte progression de la circulation des autobus (+ 29,6 % entre 2013 et 2023) alors que la circulation des autocars se réduit (- 3,5 %). Les distances parcourues par les autobus dépassent de 9,3 % leur niveau d’avant-crise sanitaire, tandis que celles des autocars restent en deçà.

 

Évolution des distances parcourues par les véhicules de transport de voyageurs
En milliards de km

© SDES

Note : données au 1ᵉʳ janvier de l’année.
Source : SDES, RSVERO, données provisoires

 

En 2023, le kilométrage annuel moyen des autobus est stable (39 000 km/an) tandis que celui des autocars progresse de 2,4 % (29 500 km/an).

Les kilométrages annuels moyens des autobus et des autocars n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant-crise : - 4,6 % par rapport à 2019 pour les autobus et – 3,6 % pour les autocars.

En dix ans, le kilométrage annuel moyen des transports en commun de personnes est en baisse. Entre 2013 et 2023, il recule ainsi de 5,7 % pour les autocars et de 3,8 % pour les autobus.

 

Évolution du kilométrage annuel moyen des véhicules de transport de voyageurs
En km

© SDES

Note : données au 1ᵉʳ janvier de l’année.
Source : SDES, RSVERO, données provisoires

Méthodologie

Un véhicule est considéré dans le parc en circulation, s’il vérifie les conditions suivantes :

  • Le véhicule a été immatriculé au SIV avant le 1er janvier de l’année N ;
  • Aucune opération de sortie de parc n’a été déclarée à l’ANTS : destruction, vente ou déménagement à l’étranger, véhicule accidenté, véhicule en attente de vente chez un concessionnaire ;
  • Le véhicule est à jour de son contrôle technique ou en retard modéré : compte tenu du fait qu’un grand nombre de véhicules passent leurs contrôles techniques en retard, un véhicule qui n’est pas strictement à jour de son contrôle technique au 31 décembre de l’année N, mais qui finalement passe son contrôle technique avec un retard statistiquement modéré (6 mois maximum) présente une très forte présomption d’être en circulation au 31 décembre. Il est ainsi décompté dans le parc au 31 décembre. Pour l’année 2024, pour les véhicules en retard de leur contrôle technique au 31 décembre 2023, on applique un coefficient traduisant la probabilité que le véhicule passe un contrôle technique avec un retard inférieur à l'hypothèse retenue pour le considérer en circulation.

Auteur : Valéry RAULT, SDES

Données

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