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Données détaillées du parc selon la catégorie de véhicule, l’énergie, la vignette Crit’Air, la région, le département, la commune, l’âge, l’activité de l’utilisateur et le PTAC.
Données au 1er janvier des années 2011 à 2022.
Au 1er janvier 2022, 66 600 autocars et 27 900 autobus sont en circulation en France. La quasi-totalité des autocars disposent d’une motorisation diesel thermique (97,9 %). Cette motorisation est aussi largement majoritaire pour les autobus mais à un degré moindre (70,2 %). L’évolution du parc en termes de motorisation est perceptible pour les autobus, avec une part en progression des véhicules au gaz, électriques et diesel hybride non rechargeable.
Un parc d’autobus plus dynamique que le parc d’autocars
Au 1er janvier 2022, 66 600 autocars sont en circulation en France, soit une hausse de 0,1 % par rapport à 2021. Le parc roulant des autobus s’élève, quant à lui, à 27 900 véhicules contre 26 400 l’année précédente (+ 5,8 %). Depuis 2011, le parc total des autobus s’est accru de 40,1 % tandis que celui des autocars a progressé de 4,8 %.
Évolution du parc d'autocars et d'autobus, de 2011 à 2022
Source : SDES, Rsvero, données provisoires
Très peu d’alternatives au diesel dans le parc des autocars
Au 1er janvier 2022, 97,9 % des autocars en circulation ont une motorisation diesel thermique. Cette motorisation est aussi largement majoritaire pour les autobus mais à un degré moindre (70,2 %) : 15,2 % d’entre eux roulent totalement ou en partie au gaz, 8,7 % sont des hybrides non rechargeables et 5,1 % sont électriques. L’évolution du parc en termes de motorisation est perceptible pour les autobus : la part du diesel thermique a reculé de 6,3 points entre 2021 et 2022, au profit des véhicules au gaz (+ 2,4 pts), électriques (+ 2,2 pts) et diesel hybride non rechargeable (+ 1,4 pt).
Le parc d'autobus et d'autocars selon leur carburation au 1er janvier 2022
|
Carburation
|
Autobus
|
Autocars
|
Autobus (%) | Autocars (%) |
|---|---|---|---|---|
|
Biodiesel exclusif |
0 |
7 |
0,0 |
0,0 |
|
Diesel |
19 599 |
65 187 |
70,2 |
97,9 |
|
Diesel hybride non-rechargeable |
2 424 |
13 |
8,7 |
0,0 |
|
Diesel hybride rechargeable |
61 |
1 |
0,2 |
0,0 |
|
Électrique |
1 417 |
69 |
5,1 |
0,1 |
|
Essence |
16 |
21 |
0,1 |
0,0 |
|
Gaz |
4 235 |
1 247 |
15,2 |
1,9 |
|
Gaz hybride non-rechargeable |
147 |
0 |
0,5 |
0,0 |
|
Hydrogène et autre ZE |
26 |
0 |
0,1 |
0,0 |
|
Inconnu |
2 |
51 |
0,0 |
0,1 |
|
Total |
27 927 |
66 596 |
100% |
100% |
Source : SDES, Rsvero, données provisoires
La moitié des autocars et des autobus répondent à la norme Euro 6
La norme d’émissions de polluants Euro 6, mise en place en janvier 2014, est désormais la plus répandue au sein du parc des autocars (54,5 % du parc au 1er janvier 2022) et des autobus (50,5 % du parc au 1er janvier 2022). Toutefois, 20,1 % des autocars en circulation et 22,1 % des autobus répondent encore aux normes d’émissions 1 à 4.
Compte tenu de leur motorisation et de leur âge, près de la moitié des autocars sont classés Crit’Air 2 (52,5 %). Les autobus sont nettement moins souvent classés dans cette catégorie (34,6 %), près de 21 % des bus étant classés en Crit’Air 1 ou E (contre seulement 2 % pour les autocars). La part des autobus et des autocars classés en Crit’Air 3 ou plus est à peu près identique (44,3 % pour les autobus, 45,5 % pour les autocars).
Le parc d'autobus et d'autocars selon leur vignette Crit’Air au 1er janvier 2022
| Vignette Crit'Air |
Autobus
|
Autocars
|
Autobus (%) | Autocars (%) |
|---|---|---|---|---|
|
Crit'Air E |
1 437 |
69 |
5,1 |
0,1 |
|
Crit'Air 1 |
4 433 |
1 267 |
15,9 |
1,9 |
|
Crit'Air 2 |
9 666 |
34 977 |
34,6 |
52,5 |
|
Crit'Air 3 |
7 114 |
16 863 |
25,5 |
25,3 |
|
Crit'Air 4 |
3 467 |
8 616 |
12,4 |
12,9 |
|
Crit'Air 5 |
1 466 |
4 268 |
5,2 |
6,4 |
|
Non classé |
342 |
485 |
1,2 |
0,7 |
|
Inconnu |
2 |
51 |
0,0 |
0,1 |
|
Total |
27 927 |
66 596 |
100 |
100 |
Source : SDES, Rsvero, données provisoires
La part des autocars de plus de 60 places augmente fortement
Depuis 2011, le nombre d’autocars de plus de 60 places a fortement augmenté (+ 78,3 %) alors que le parc total ne s’est accru que de 4,8 %. Leur part dans le parc au 1er janvier 2022 est de 52,1 % contre 30,6 % en 2011. Cette évolution s’est faite au détriment des autocars de 51 à 60 places, dont la part est passée de 41,0 % en 2011 à 23,7 % en 2022. Par ailleurs, le nombre d’autocars de moins de 23 places a été presque divisé par deux sur la même période.
Évolution du parc d'autocars selon le nombre de places assises, de 2011 à 2022
Source : SDES, Rsvero, données provisoires
Répartition du parc d’autocars par nombre de places assises au 1er janvier 2022
En %
Source : SDES, Rsvero, données provisoires
2/3 des autocars sont exploités par une entreprise de transport de voyageurs
Au 1er janvier 2022, les autocars sont très majoritairement exploités par les entreprises du secteur de transports de voyageurs (66,2 %). Un peu plus d’un autocar sur 10 est exploité par une entreprise de location (11,8 % du parc) et un peu plus d’un sur 20 par une administration, une collectivité ou un établissement public (6,6 %).
Auteur : Valéry RAULT, SDES
Méthodologie
Un véhicule est considéré dans le parc en circulation, s’il vérifie les conditions suivantes :
- Le véhicule a été immatriculé au SIV avant le 1er janvier de l’année N ;
- Aucune opération de sortie de parc n’a été déclarée à l’ANTS : destruction, vente ou déménagement à l’étranger, véhicule accidenté, véhicule en attente de vente chez un concessionnaire ;
- Le véhicule est à jour de son contrôle technique ou en retard modéré : compte tenu du fait qu’un grand nombre de véhicules passent leurs contrôles techniques en retard, un véhicule qui n’est pas strictement à jour de son contrôle technique au 31 décembre de l’année N, mais qui finalement passe son contrôle technique avec un retard statistiquement modéré (6 mois maximum) présente une très forte présomption d’être en circulation au 31 décembre. Il est ainsi décompté dans le parc au 31 décembre. Pour l’année 2022, pour les véhicules en retard de leur contrôle technique au 31 décembre 2021, on applique un coefficient traduisant la probabilité que le véhicule passe un contrôle technique avec un retard inférieur à l'hypothèse retenue pour le considérer en circulation.
