Agriculture et environnement

Environnement
Publié le 01/10/2018
Paysage agricole, vers la Can de Ferrières - © © Terra/Arnaud Bouissou
Clé de voûte de notre alimentation et secteur économique majeur, l’agriculture et la sylviculture française exercent également des pressions sur l’environnement, selon la nature des pratiques utilisées et la vulnérabilité des milieux qui les supportent.
  • État des lieux des ventes et des achats de produits phytopharmaceutiques en France en 2020

    Accroche
    Au cours de la décennie 2010, les ventes de produits phytopharmaceutiques sont restées à des niveaux élevés. Parmi celles-ci, les ventes de substances actives n’entrant pas dans les usages de l’agriculture biologique ou dans le cadre du biocontrôle ont toutefois diminué (- 10 % entre 2009-2011 et 2018-2020). Il en est de même pour les ventes de molécules classées comme les plus préoccupantes. La part des quantités de substances actives classées cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR) est ainsi passée de 28 % à 12 % entre 2009 et 2020. 44 % des substances vendues sont des herbicides. La cartographie des ventes reflète en large partie les spécialisations agricoles locales.

  • Environnement et agriculture - Les chiffres clés – Édition 2018

    Accroche
    Clé de voûte de notre alimentation et secteur économique majeur, l’agriculture française exerce également des pressions sur l’environnement, selon la nature des pratiques utilisées et la vulnérabilité des milieux qui les supportent.
    Cette publication présente une sélection de chiffres clés agro-environnementaux organisée selon cinq axes : les données de cadrage de l’agriculture, les pressions sur l’environnement, les conséquences de ces pressions sur l’état des milieux, les pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement, ainsi que les relations entre l’agriculture et le changement climatique.
  • Pesticides : évolution des ventes, des usages et de la présence dans les cours d’eau depuis 2009

    Accroche
    Depuis 2009 et selon la Banque nationale des ventes de produits phytosanitaires, les achats de pesticides progressent pour s’établir à 68 milliers de tonnes en 2015. Avec une diminution de plus de 5 % par an depuis 2009, les ventes des produits bénéficiant de la mention « emploi autorisé dans les jardins » – (« EAJ ») représentent 8 % de la vente de la totalité des produits phytosanitaires en 2015. Les teneurs en pesticides dans les cours d’eau, pondérées des risques environnementaux qu’elles représentent pour la faune et la flore aquatique, baissent légèrement sur la période 2009-2014. Cette tendance est principalement portée par l’évolution des teneurs en herbicides, dont plusieurs substances, parmi les plus écotoxiques, ont été récemment interdites.
  • En matière d’énergie, les exploitations agricoles consomment majoritairement des produits pétroliers

    Accroche
    En 2011, les exploitations agricoles ont consommé 3 930 kilotonnes équivalent pétrole (ktep) d’énergie, soit 2,6 % de la consommation finale d’énergie en France.
    Plus de la moitié de l’énergie consommée est destinée aux tracteurs et engins automoteurs, essentiellement sous forme de fioul domestique. Environ le quart de l’énergie est utilisé pour les bâtiments d’élevage et les serres, majoritairement sous les formes d’électricité et de gaz naturel.
  • Méthodologie et résultats pour les surplus d’azote et les émissions des gaz à effet de serre Campagne 2010-2011

    Accroche
    NOPOLU-Agri – Outil de spatialisation des pressions de l’agriculture

    Les exigences réglementaires concernant la qualité de l’eau sont nombreuses. Elles visent aussi bien la production d’eau potable que la préservation des milieux naturels aquatiques et concernent notamment les pratiques de culture et d’élevage. L’agriculture est le principal utilisateur d’azote et de produits phytosanitaires et un surplus d’azote peut être entraîné vers le milieu aquatique par ruissellement ou dans les sols par infiltration, en particulier lors des périodes de drainage (automne et hiver). La lutte contre l’eutrophisation passe donc notamment par la maîtrise des émissions de nitrates vers les eaux en complément de la réduction déjà en partie réalisée des apports de phosphore.
  • L’analyse spatiale des pressions agricoles : surplus d’azote et gaz à effet de serre

    Accroche
    Les activités agricoles génèrent en moyenne 36 kilogrammes par hectare de surplus d’azote : le quart de la fertilisation azotée globale. Elles émettent 3,1 tonnes équivalent CO2 par hectare d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Le surplus et les GES varient d’une culture à une autre et d’un territoire à un autre, du simple au triple, selon l’assolement, l’importance de l’élevage et les pratiques culturales suivies.
  • L'enherbement, une pratique qui protège les sols - De la place pour l'herbe dans les vignes

    Accroche
    Un tiers du vignoble français est couvert d’herbe tout au long de l’année. Cette pratique permet de maîtriser la vigueur de la vigne, améliore la portance du sol, lutte contre l’érosion et diminue les quantités d’herbicides utilisés. Enherber ne signifie pas renoncer au désherbage chimique. Que la parcelle soit en herbe ou pas, la fréquence de traitement herbicide est sensiblement la même. En revanche, les quantités utilisées sont moindres, car les herbicides ne sont appliqués que sur le rang de vigne.
  • Les changements d'occupation des sols de 1990 à 2000 : plus d'artificiel, moins de prairies et de bocages

    Accroche
    En France, les paysages ruraux prédominent, mais la régression de certains, qui résultaient d’un équilibre de l’homme avec son milieu (prairies : - 0,8 % au profit des terres arables ; zones agricoles hétérogènes : - 0,7%), constitue un facteur aggravant des risques naturels et une perte en capital naturel.
    Parallèlement, l’emprise urbaine continue son extension (+ 4,8%), surtout au détriment des terres agricoles, le long des cours d’eau et du littoral. Cette artificialisation, en atteignant les milieux fragiles, peut être un facteur de pollutions diffuses des eaux, de perte de biodiversité ou d’augmentation de l’exposition des populations aux risques naturels.
    CORINE Land Cover est un outil cartographique permettant de décrire l’occupation du sol selon une nomenclature européenne. La mise à jour fournit les moyens de constater les mutations qui se sont opérées en France entre 1990 et 2000 et de cerner les enjeux environnementaux correspondants.

Données et publications