L’artificialisation constitue un enjeu majeur dans notre vie quotidienne au regard de notre développement économique et territorial. Cette transformation des sols engendre la perte de terres agricoles, la destruction et le cloisonnement des espaces naturels et des habitats. Ces phénomènes sont préjudiciables à la préservation de la biodiversité. Cette mutation est aussi responsable de l’imperméabilisation des sols qui aggrave le risque de crues avec une accélération de l’écoulement des eaux pluviales. Sur une période de 10 ans et à l’échelle de la France métropolitaine, les surfaces nouvellement artificialisées sont évaluées en moyenne à 137 000 hectares, soit plus que la superficie du département du Val-d’Oise.