En France, la consommation d’énergie primaire s’élève à 242,5 Mtep en 2016, tandis que la production nationale atteint 132,2 Mtep. Celle-ci recule fortement du fait de la moindre disponibilité du parc nucléaire. Le déficit des échanges physiques d’énergie progresse légèrement mais la facture correspondante se replie de 21 % sur un an, les cours du pétrole et du gaz continuant de baisser, en moyenne annuelle, en 2016, malgré leur remontée progressive en cours d’année. La consommation finale d’énergie, corrigée des variations climatiques, tous usages confondus, recule très légèrement, de 0,3 % en 2016, poursuivant la tendance baissière des années précédentes.