À climat constant, la consommation finale énergétique de la France métropolitaine progresse de 0,9 % en 2017, dans un contexte de croissance économique soutenue. Cette hausse de la demande, combinée à un recours accru aux énergies fossiles pour la production d’électricité, se traduit par un rebond, à climat constant, de 4 % des émissions de CO2 liées à l’énergie, ce qui rompt avec la baisse observée depuis le milieu des années 2000. Le taux d’indépendance énergétique recule d’un point en 2017, à 53 %. Avec le repli du nucléaire et de l’hydraulique, la production primaire baisse en effet pour la seconde année consécutive, de 1,3 %, tandis que la consommation d’énergie primaire augmente de 0,7 %. Le déficit des échanges physiques d’énergie augmente de 4,7 %, contribuant, avec la hausse des cours internationaux, au rebond de 23 % de la facture énergétique de la France, à 38,6 milliards d’euros.
Energy balance in Metropolitan France in 2017 - Provisional data
Taking into account weather-related factors, Metropolitan France’s final energy consumption went up by 0.9% in 2017, in a context of sustained economic growth. This rise in demand, combined with increased use of fossil fuels to produce electricity, translated into a resurgence, taking into account weather-related factors, of 4% in energy-related CO2 emissions, which breaks with the trend noted since the middle of the noughties. The energy independence rate was down 1% in 2017, at 53%. With the drop in nuclear power and hydropower, the production of primary energy did indeed drop for the second successive year, by 1.3%, while the consumption of primary energy rose by 0.7%. The country’s deficit as regards physical exchanges of energy increased by 4.7% and contributed, along with a rise in international prices, to a 23% hike in France’s energy bill, to €38.6 billion.
Taking into account weather-related factors, Metropolitan France’s final energy consumption went up by 0.9% in 2017, in a context of sustained economic growth. This rise in demand, combined with increased use of fossil fuels to produce electricity, translated into a resurgence, taking into account weather-related factors, of 4% in energy-related CO2 emissions, which breaks with the trend noted since the middle of the noughties. The energy independence rate was down 1% in 2017, at 53%. With the drop in nuclear power and hydropower, the production of primary energy did indeed drop for the second successive year, by 1.3%, while the consumption of primary energy rose by 0.7%. The country’s deficit as regards physical exchanges of energy increased by 4.7% and contributed, along with a rise in international prices, to a 23% hike in France’s energy bill, to €38.6 billion.
Un bilan de l’énergie en 3 étapes
Le bilan énergétique de la France fait l’objet chaque année de trois publications. Dans le courant du printemps, des résultats provisoires relatifs aux grands agrégats de l'année précédente sont publiés. Une seconde publication synthétique, accompagnée de l’ensemble des données détaillées, paraît en fin d’année pour présenter les résultats définitifs. Un bilan détaillé est ensuite publié quelques semaines après.
La version intégrale du bilan énergétique en 2016 est disponible ici :
> Bilan énergétique de la France en 2016
La synthèse du bilan énergétique définitif en 2016 est disponible ici :
Données
Données provisoires du bilan énergétique en 2017