Despite the rise of renewable energy, primary energy production in France decreased by 8.5% in 2020 as compared to 2019, mainly due to a drop in nuclear production, which was greatly impacted by the health crisis. The latter, when combined (to a lesser extent) with exceptionally warm temperatures, led to a 9.8% drop in primary consumption which is at its lowest since the 1980s. Final energy consumption fell significantly in services and industry sectors and on an even larger scale in transport, whereas climate corrected final energy consumption marked an increase in housing. In total, households, companies and institutions spent 144 billion euros on energy consumption, including €32 billon on energy taxes (net of subsidies for renewable energy). Each household in France spent €2,690 on average in 2020, with €1,590 representing energy for housing and €1,100 for fuel. This is 14% less than in 2019.
Principaux chiffres clés

Principaux résultats
Les prix de l’énergie
— Les ménages paient en moyenne l’énergie 5,0 % moins cher en 2020 qu’en 2019. Cette baisse est imputable aux prix des carburants, qui diminuent de 11,5 %, tirés par la chute du cours du pétrole brut. Globalement, l’énergie du logement se renchérit légèrement, les hausses du prix de l’électricité et du bois n’étant pas complètement compensées par les baisses de ceux des autres énergies. Les évolutions sont également contrastées en ce qui concerne l’énergie achetée par le secteur productif.
L’approvisionnement énergétique de la France
— Le taux d’indépendance énergétique s’établit à 55,5 % en 2020 et gagne 0,8 point par rapport à 2019 : la demande intérieure d’énergie primaire, très affectée par la crise sanitaire, baisse en effet davantage que la production primaire. En conséquence, le déficit des échanges extérieurs physiques diminue fortement (- 17 %), tiré à la baisse par les achats de pétrole brut et, dans une moindre mesure, de gaz naturel. La facture énergétique de la France se contracte de 45 %, en raison principalement de la chute des prix des combustibles. Toutes énergies confondues, elle s’élève à 24,8 Md€.
Transformation, transport et distribution d’énergie en France
— Les pertes liées à la transformation, au transport et à la distribution d’énergie diminuent de 13 % en 2020 et s’élèvent à 934 TWh. Cette forte diminution s’explique notamment par la baisse de la production d’électricité des centrales thermiques, nucléaires et classiques, qui a limité les pertes de chaleur induites. Les fortes contractions de l’activité de raffinage de pétrole et de celle de la filière fonte y contribuent également, tout comme la diminution des pertes liées à la distribution et au transport. Les achats en énergie de la branche énergie, qui s’élèvent à 17,7 Md€ en 2020, chutent de 37 %, tirés par la forte baisse des achats en pétrole brut des raffineries.
La consommation d’énergie par forme d’énergie en France
— La consommation d’énergie primaire de la France baisse de 9,8 % en 2020 par rapport à 2019, pour s’établir à 2 572 TWh, niveau qui n’avait plus été observé depuis les années 1980. Cette baisse s’explique essentiellement par la crise sanitaire mais les températures hivernales historiquement douces en 2020 y contribuent également : après correction des variations climatiques (CVC), elle est ramenée à 8,2 %. La consommation finale diminue, quant à elle, de 5,5 % à climat corrigé. Au total, les ménages, entreprises et administrations ont dépensé 144,2 Md€ en 2020 pour satisfaire leurs besoins en énergie. Les produits pétroliers représentent près de la moitié de cette dépense nationale en énergie et l’électricité plus d’un tiers, loin devant les autres énergies.
La consommation d’énergie par secteur ou usage en France
— La consommation finale d’énergie baisse de 7,8 % en 2020 en données réelles, à 1 638 TWh, dans un contexte de forte baisse du PIB (- 7,9 %). Corrigée des variations climatiques, elle diminue de 5,5 %. Cette baisse touche à la fois la consommation finale à usage énergétique (- 5,4 % à climat corrigé), et celle à usage non énergétique (- 6,7 %). La consommation finale énergétique à climat corrigé diminue en particulier très fortement dans les transports (- 15,3 %) et, dans une moindre mesure, dans l’industrie (- 5,2 %) et le tertiaire (- 3,4 %). À l’inverse, elle progresse dans le résidentiel (+ 3,0 %). En 2020, les consommateurs finaux d’énergie ont dépensé 144,2 Md€, soit 16,2 % de moins qu’en 2019 en euros constants.
Émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie
— Les émissions réelles de CO2 liées à la combustion d’énergie en France métropolitaine ont chuté de 13,2 % en 2020, dans un contexte de forte diminution de la consommation d’énergie du fait de la crise sanitaire. À climat constant, la baisse est un peu moindre (- 11,0 %) en raison de températures particulièrement douces en 2020. Sur le plus long terme, les émissions corrigées des variations climatiques se sont repliées de 28 % depuis 1990 (- 19 % entre 1990 et 2019). Les transports demeurent le premier secteur émetteur de CO2 (39 % à climat corrigé), devant le résidentiel et le tertiaire (25 %), l’industrie (16 %), la branche énergie (16 %) et l’agriculture et la pêche (4 %).
Données
Données annuelles à l'échelon national et pour les DROM.
Méthodologie
UN BILAN DE L'ÉNERGIE EN 3 ÉTAPES
Le bilan énergétique de la France fait l’objet chaque année de trois publications. Dans le courant du printemps, des résultats provisoires relatifs aux grands agrégats de l'année précédente sont publiés. Une seconde publication synthétique, accompagnée de l’ensemble des données détaillées, paraît en fin d’année pour présenter les résultats définitifs. Un bilan détaillé est ensuite publié quelques semaines après.
> Bilan énergétique de la France en 2020 - Synthèse
> Bilan énergétique de la France en 2020 - Données provisoires
Résultats des années précédentes
Archives
L'archivage des résultats précédents des bilans énergétiques de la France est accessible sur la bibliothèque numérique de la statistique publique (BNSP).