Bilan et chiffres clés du transport

Transports
Publié le 12/11/2024
Autobus en circulation - © © Terra/Arnaud Bouissou
En 2023, le transport de voyageurs par véhicules particuliers mesuré en voyageurs-kilomètres se replie tandis que la plupart des transports collectifs poursuivent leur reprise. L’activité des transports terrestre et maritime de marchandises diminue. La dépense de transports augmente légèrement. La circulation routière des véhicules à essence, au gaz ou électriques augmente, celle des voitures au diesel diminue. Les émissions de gaz à effet de serre des transports diminuent. Plus du quart des ventes de voitures neuves concernent des voitures électriques et hybrides rechargeables.
  • Chiffres clés des transports - Édition 2024

    Accroche
    En 2022, les tensions sur les marchés des matières premières affectent tout particulièrement le secteur des transports. La production des branches utilisatrices de transport ralentit tandis que le rebond des échanges extérieurs de transport, amorcé en 2021, se poursuit. Sous l'effet combiné de la reprise de l'activité et de fortes hausses de prix, la dépense de transports s'établit à 539,9 milliards d'euros en 2022 (20,5 % du PIB), dépassant de 20,4 % son niveau d'avant la crise sanitaire. Le transport intérieur de voyageurs poursuit sa croissance (+ 14,4 % par rapport à 2021) et revient presque à son niveau de 2019 ; quant au transport de marchandises, il est quasi stable (- 0,3 % en un an). Avec la reprise de la circulation, le niveau des émissions de gaz à effet de serre en 2022 est proche de celui d'avant-crise tandis que la baisse de l'accidentalité se poursuit.

  • Bilan annuel des transports en 2023

    Accroche
    Durant une année 2023 marquée par une inflation encore significative et des troubles sociaux en lien avec la réforme des retraites, l’activité économique française décélère. Avec le ralentissement de la production industrielle, la production des branches utilisatrices de transport est quasi étale, tandis que les échanges extérieurs de transport, après leur redressement post-Covid-19, perdent de leur dynamisme.
    Dans un contexte de baisse de l’activité, de repli quasi général des prix du transport de fret et de ralentissement de l’inflation subie par les ménages pour leurs transports, la dépense de transports augmente légèrement en 2023, plus fortement en volume qu’en valeur. L’activité des transports de voyageurs par véhicules particuliers se replie tandis que la plupart des transports collectifs poursuivent leur reprise. L’activité des transports ferroviaire et fluvial de marchandises diminue ainsi que, dans une moindre mesure, celle des transports routier et maritime de marchandises.
  • L'activité économique dans les transports en 2023

    Accroche
    En 2023, la dépense totale de transport en France s’élève à 521,0 Mds € (+ 1,1 % en valeur par rapport à 2022) et dépasse de 18,4 % son niveau d’avant-crise sanitaire. La dépense courante de transport diminue de 0,5 %, tandis que la dépense d’investissement progresse de 11,4 %. Les dépenses des ménages en transport individuel augmentent de 6,0 % en valeur. Leurs dépenses en transport collectif s’accroissent de 19,2 % en valeur, mais de seulement 10,4 % en volume.
    Les principales recettes liées aux transports prélevées par les administrations s’élèvent à 66,2 Mds €, en hausse de 5,4 %. Les dépenses d’investissement en infrastructures de transport augmentent de nouveau et atteignent 24,6 Mds €.

    Ces résultats sont extraits du Bilan annuel des transports en 2023.
  • Les externalités du transport en 2023

    Accroche
    Les émissions de gaz à effet de serre (GES) des transports diminuent en 2023 (- 3,4 %) dans un contexte d’augmentation des prix des carburants incitant à la limitation des déplacements, d’amélioration de l’efficacité énergétique du parc de véhicules et de dynamiques de report modal. Elles sont inférieures de 5,4 % à celles de 2019. Avec 126,8 millions de tonnes équivalent CO2, le secteur des transports reste toutefois le premier contributeur aux émissions de GES de la France (34 %). Le transport routier contribue pour plus de 60 % aux émissions des transports pour une majorité de polluants atmosphériques.
    En 2023, l’accidentalité routière diminue et s’établit à un niveau inférieur à celui d’avant la crise sanitaire ; le nombre de personnes blessés ou décédées diminue.

    Ces résultats sont extraits du Bilan annuel des transports en 2023.
  • Reprise de l'activité des transports en 2021

    Accroche
    Dans un contexte de rebond économique amorcé à la fin du printemps avec la levée progressive des restrictions liées à la crise sanitaire, l’activité des transports redémarre en 2021. Les dépenses totales en transports retrouvent leur niveau d’avant-crise. Le transport intérieur de voyageurs repart à la hausse pour tous les modes de transport mais ne rattrape pas le niveau de 2019. Les échanges extérieurs de transport de voyageurs, principalement aériens, demeurent bien inférieurs aux niveaux d’avant la pandémie. Le transport de marchandises rebondit, en particulier pour le ferroviaire dont la part modale augmente pour la première fois depuis 2015. Avec la reprise de la circulation routière, les consommations de carburant repartent à la hausse, tout comme les recettes des administrations publiques qui y sont liées, ainsi que l’accidentalité routière et les émissions de gaz à effet de serre des transports.

  • Données sociales du transport routier de voyageurs - Édition 2023

    Accroche
    Cette publication présente les principales données sociales du transport routier de voyageurs (TRV) : emploi, marché du travail, rémunérations, formation, accidents du travail. Cette édition, qui comprend des données actualisées jusqu’en 2021, fournit notamment un éclairage sur les impacts conjoncturels de la crise sanitaire sur le secteur. Ainsi, la fréquentation des services de transport interurbain réguliers par autocar repart à la hausse par rapport à 2020, mais reste plus de moitié inférieure à son niveau de 2019. Le salaire moyen par tête des salariés du TRV, primes et compléments compris, rebondit de 9,6 % en 2021, après avoir chuté de 13,7 % en 2020. Parmi les autres informations, plus structurelles, on retiendra notamment le vieillissement des salariés (fin 2020, 36 % des salariés sont âgés de plus de 55 ans) et l’augmentation des tensions de recrutement de conducteurs malgré l’essor des contrats d’apprentissage (+ 64 % en 2021).

  • Données sociales du transport routier de marchandises - Édition 2022

    Accroche
    Entre fin 2019 et fin 2020, malgré le difficile contexte de la crise sanitaire, l’effectif salarié (hors intérim) du transport routier de fret élargi augmente de 2,9 % (soit + 12 300 emplois). Parallèlement, dans un marché du travail très perturbé, le nombre de demandeurs d’emploi de conducteur routier connaît une hausse inédite de 11,9 %. Toutefois, les difficultés de recrutement de conducteurs routiers réapparaissent au quatrième trimestre 2020. L’indemnisation du chômage partiel pendant la crise sanitaire compense en partie le recul du salaire moyen par tête en 2020 (- 4,4 %). En 2020, la durée de service hebdomadaire des conducteurs de poids lourds salariés d’établissements du transport routier de fret élargi s’établit à 45h26, en baisse de 25 minutes en un an. 28,5 % des salariés du secteur travaillent de nuit, entre minuit et 5 heures.

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