L’électricité et le gaz naturel, moins émetteurs de gaz à effet de serre que le pétrole et le charbon, se sont progressivement substitués à ces derniers dans les principaux secteurs d’activité économique, même si le pétrole demeure prépondérant dans les transports.
The energy sector accounted for around 3% of value added in France. In 2023, energy accounted for €61 billion of France's trade deficit. In 2022, against a backdrop of international tensions and high energy prices, households, businesses and public authorities spent €215 bn to satisfy their energy needs.
Households spent 9.5% of their budget on energy. National primary production accounted for more than half of the country's energy supply. Although France now imports almost all the fossil fuels it consumes, and has gradually diversified their geographical origin, by 2023 France was once again a net exporter of electricity.
Electricity and natural gas, which emit fewer greenhouse gases than oil and coal, have gradually replaced the latter in the main sectors of economic activity, even if oil remains the dominant energy source for transport.
L'essentiel en infographie
Les principaux chiffres relatifs à l'énergie : consommation et production d'énergie, facture énergétique des ménages, indépendance énergétique et émissions de CO2 liées à l'énergie.
Principaux résultats
En 2023, la branche énergie représente 3,5 % de la valeur ajoutée en France. En 2022, dans un contexte de guerre en Ukraine et de tensions sur nos approvisionnements énergétiques, les dépenses en énergie ont fortement progressé.
Les ménages, les entreprises et les administrations ont dépensé 215 Md€ pour satisfaire leurs besoins en énergie. Un ménage a dépensé en moyenne 1 744 € en énergie pour son logement, dont un peu moins d’un quart de taxes, et 1 808 € en carburants, dont environ la moitié de taxes. En 2023, dans un contexte de baisse des prix sur les marchés de gros, le poids de l’énergie dans le déficit commercial de la France est divisé par deux par rapport à 2022 et s’élève à 61 Md€.
La production nationale primaire rebondit en 2023 après une année 2022 marquée par l’indisponibilité de plusieurs réacteurs nucléaires. Elle représente 56 % de l’approvisionnement en énergie de la France. Hors crise sanitaire, la consommation finale d’énergie de la France tend à légèrement décroître depuis plusieurs années. Les émissions de CO2 par habitant liées à la combustion d’énergie diminuent de 2,7 % en moyenne par an depuis 2005. À l’échelle mondiale, la consommation d’énergie a doublé en 40 ans, principalement portée par la croissance de la demande asiatique, et notamment par celle de la Chine.
Les chocs pétroliers en 1973 et 1979 puis les préoccupations environnementales grandissantes ont eu des conséquences structurantes sur la politique d’approvisionnement énergétique. Si la France importe désormais la quasi-totalité des énergies fossiles qu’elle consomme et en a progressivement diversifié la provenance géographique, la mise en place du programme nucléaire et le développement des énergies renouvelables lui ont permis d’accroître son indépendance énergétique. L’électricité et le gaz naturel, moins émetteurs de gaz à effet de serre que le pétrole et le charbon, se sont progressivement substitués à ces derniers dans les principaux secteurs d’activité économique. Le pétrole demeure toutefois prépondérant dans le secteur des transports. Les énergies renouvelables occupent une part croissante dans le bouquet énergétique national, représentant 23 % de la production primaire d’énergie en France en 2023.
Données
Des tableaux et graphiques associés à la publication sont téléchargeables.
Résultats des années précédentes
Archives
L'archivage des résultats précédents des chiffres clés de l'énergie est accessible sur la bibliothèque numérique de la statistique publique (BNSP).