In 2024, the energy sector accounts for around 2% of France's added value. It contributes €58 billion to France's trade deficit. In 2023, against a backdrop of persistently high energy prices, households, businesses, and government agencies spent €230 billion to meet their energy needs, with households devoting 9.4% of their budget to this purpose. Primary domestic production accounts for 61% of the country's energy supply. While France now imports almost all of the fossil fuels it consumes and has gradually diversified their geographical sources, it is a net exporter of electricity. Electricity and natural gas, which emit less greenhouse gases than oil and coal, have gradually replaced the latter in the main sectors of economic activity, although oil remains predominant in transport. Renewable energies account for a growing share of the national energy mix, representing 24% of primary energy production in France in 2024.
L'essentiel en infographie
Découvrez les principaux chiffres relatifs à l'énergie : facture énergétique de la France et des ménages, production primaire, consommation finale par énergie et par secteur.
Chiffres clés de l’énergie : l’essentiel en infographie
Facture énergétique de la France : évolution 2023-2024
- Total 2023 : 72,9 milliards d’euros
- Total 2024 : 57,8 milliards d’euros
- Évolution 2023-2024 : moins 21 %
Répartition par énergie en 2024 :
- Pétrole et biocarburants : 43,8 milliards d’euros (moins 8 % par rapport à 2023)
- Gaz naturel : 17,4 milliards d’euros (moins 35 % par rapport à 2023)
- Électricité : moins 5,2 milliards d’euros (moins 4 milliards d’euros en 2023)
- Autres (charbon et bois-énergie) : 1,7 milliard d’euros (moins 24 % par rapport à 2023)
Facture des ménages en 2023
Total : 3 678 euros (plus 3 % par rapport à 2022) par personne et par an
Facture du logement : 1 851 euros (évolution : plus 7 %)
- Dépenses HTT : 1 505 €
- Taxes énergétiques : 87 €
- TVA : 259 €
Facture du carburant : 1 827 euros (évolution : moins 1 %)
- Dépenses HTT : 908 €
- Taxes énergétiques : 629 €
- TVA : 290 €
Production primaire d’énergie en 2024
Total : 1 564 TWh (+ 10 % par rapport à 2023)
Répartition par énergie :
- Nucléaire : 74 %
- Énergies renouvelables thermiques et déchets : 17 %
- Énergies renouvelables électriques (hydraulique, éolien et photovoltaïque) : 9 %
- Énergies fossiles (pétrole et gaz) : 1 %
Production primaire d’énergies renouvelables en 2024
- Bois-énergie : 32 %
- Hydraulique (hors pompage) : 19 %
- Chaleur renouvelable (produit par les pompes à chaleur) : 14 %
- Éolien : 12 %
- Biogaz : 6 %
- Solaire photovoltaïque : 6 %
- Biocarburants : 5 %
- Déchets renouvelables : 4 %
- Autre : 2 %
Consommation finale à usage énergétique par énergie en 2024
- Pétrole : 38 %
- Électricité : 26 %
- Gaz naturel : 19 %
- Énergies renouvelables thermiques et déchets : 14 %
- Chaleur commercialisée : 3 %
- Charbon : moins de 0,5 %
Total : 1 550 TWh
Consommation finale énergétique par secteur en 2024
- Transports : 33 %
- Résidentiel : 30 %
- Industrie : 18 %
- Tertiaire : 15 %
- Agriculture : 4 %
Total : 1 550 TWh
Principaux résultats
— L’énergie et l’économie
En 2024, la branche énergie représente 2,2 % de la valeur ajoutée en France. La détente des prix sur les marchés de gros et l’allégement du solde des échanges physiques entraînent une baisse de 21 % de la facture énergétique de la France dont le niveau est plus de deux fois inférieur, en 2024, au pic atteint en 2022. En 2023, dans un contexte de prix de l’énergie élevés, et malgré la baisse de consommation finale, les ménages, les entreprises et les administrations ont dépensé 230 Md€ pour satisfaire leurs besoins en énergie, soit autant qu’en 2022. En moyenne, les ménages ont dépensé 1 851 € en énergie pour leur logement, dont un cinquième de taxes et 1 827 € en carburants, dont environ la moitié de taxes.
— Production et consommation d’énergie en France et dans le monde
Représentant 61 % de l’approvisionnement en énergie primaire, la production nationale primaire continue de progresser en 2024 (+ 9,9 %) et retrouve son niveau d’avant 2022, année marquée par l’indisponibilité de plusieurs réacteurs nucléaires. À climat corrigé, la consommation finale énergétique rebondit très légèrement en 2024 (+ 0,6 %). Les émissions de gaz à effet de serre liées à la combustion d’énergie en France métropolitaine diminuent de 2 % en 2024, poursuivant la baisse entamée en 2005. À l’échelle mondiale, la consommation d’énergie a doublé en 40 ans, principalement portée par la croissance de la demande asiatique.
— Ressources et usages par forme d’énergie
Les chocs pétroliers en 1973 et 1979 puis les préoccupations environnementales grandissantes ont eu des conséquences structurantes sur la politique d’approvisionnement énergétique. Si la France importe désormais la quasi-totalité des énergies fossiles qu’elle consomme et en a progressivement diversifié la provenance géographique, la mise en place du programme nucléaire et le développement des énergies renouvelables lui ont permis d’accroître son indépendance énergétique. L’électricité et le gaz naturel, moins émetteurs de gaz à effet de serre que le pétrole et le charbon, se sont progressivement substitués à ces derniers dans les principaux secteurs d’activité économique. Le pétrole demeure toutefois prépondérant dans le secteur des transports. Les énergies renouvelables occupent une part croissante dans le bouquet énergétique national, représentant 24 % de la production primaire d’énergie en France en 2024.
Données
Des tableaux et graphiques associés à la publication sont téléchargeables.
Résultats des années précédentes
Archives
L'archivage des résultats précédents des chiffres clés de l'énergie est accessible sur la bibliothèque numérique de la statistique publique (BNSP).


