Renewable energies have been growing steadily for several years, accounting for 15.4% of primary energy consumption in 2023. At the same time, their contribution to the French economy has increased: in 2021, they generated €14.4 billion in investments and 102,000 full-time equivalent jobs. France's renewable energies are highly diverse, encompassing around ten different sectors. Wood energy and hydropower remain the most developed, but wind power, photovoltaic power and heat pumps are among those that have made the most progress in recent years. France is Europe's second-largest producer of biomass, hydroelectricity, renewable waste and geothermal energy. According to European accounting rules, the share of renewable energies reached 22.2% of gross final energy consumption by 2023. In 2022, France ranked 15th in the European Union for this indicator.
L'essentiel en infographie
Principaux résultats
— La consommation et la production d’énergies renouvelables en France et dans le monde
En 2023, les énergies renouvelables représentent 15,4 % de la consommation d’énergie primaire française. Cette part est en progression régulière depuis une dizaine d’années. La croissance importante de la production primaire d’énergies renouvelables depuis 2005 (+ 96 %) est principalement due à l’essor des pompes à chaleur, de la filière éolienne, du biogaz et de la filière photovoltaïque. La France est le deuxième producteur primaire d’énergies renouvelables en Europe en 2022, derrière l’Allemagne. Elle est première pour les pompes à chaleur et deuxième pour l’hydroélectricité, la biomasse solide, la géothermie et les déchets ménagers renouvelables.
— Les énergies renouvelables dans l’économie française
En 2021, 14,4 milliards d’euros d’investissements et 102 000 emplois en équivalent temps plein sont liés aux énergies renouvelables.
En raison du net renchérissement de l’électricité sur les marchés en 2022, les producteurs d’électricité renouvelable bénéficiant d’un dispositif de complément de revenu et les acheteurs obligés comme EDF-OA ont reversé à l’État la différence entre le prix du marché et le prix prévu à l’avance dans leur contrat. Ces recettes pour les finances publiques sont soustraites aux subventions aux filières renouvelables, dont le total cumulé est ainsi négatif, à - 1,1 milliard d’euros. L’État finance en outre des investissements de R&D dans ce domaine à hauteur de 189 millions d’euros.
— Les différentes filières d’énergies renouvelables en France
Les énergies renouvelables en France se répartissent en une dizaine de filières, développées à plus ou moins grande échelle selon les régions. La production de certaines filières peut varier fortement selon les conditions météorologiques, notamment la pluviométrie, l’ensoleillement ou la force du vent. Les températures ont en outre un impact important sur la consommation d’énergie, en particulier sur celle de biomasse, principalement utilisée pour le chauffage.
— Suivi des objectifs de la France et de l’Europe dans le cadre de la directive sur les énergies renouvelables
Au sens de la directive européenne sur les énergies renouvelables, dite RED II, la France atteint 22,2 % d’énergies renouvelables dans sa consommation finale brute d’énergie en 2023 selon les résultats provisoires, contre 20,5 % en 2022. Une telle augmentation (1,7 point) n’avait pas eu lieu depuis 2020. Cette part reste néanmoins bien inférieure à l’objectif de 33 % à atteindre en 2030. Cet objectif fixé en 2019 devrait par ailleurs être revu à la hausse pour tenir compte de la révision récente de l’objectif européen. En classant les 27 pays de l’Union européenne selon la part de leur consommation finale brute d’énergie produite à partir de sources renouvelables, la France occupe en 2022 la 15e position, juste derrière l’Allemagne.
Données
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