The year 2020 was marked by the unprecedented Covid-19 pandemic. The transport sector was severely impacted by the various measures taken in response to the pandemic (lockdowns, curfews, closure of non-essential shops and services, travel restrictions, etc.).
Total spending for transport decreased in value by 13.6%, as compared to 2019. Household spending on individual transport, which represents 89% of total spending in the transport sector, fell by 16%, and public transport spending dropped by 52.7%
Inland goods transport decreased by 4.9% in 2020. Internal passenger transport fell by 23.5%. All modes of transport were impacted. This led to historic decreases in transport externalities in 2020: reduction in energy consumption (-16.9%), greenhouse gas emissions (GHG, -16.3%), and the number of road accidents (-14.6%). Nevertheless, transport remains the sector with the highest level of GHG emissions: in 2020, the sector was responsible for 28.7% of national emissions.
This publication has collated recent data that is useful for understanding transport and the impact it has: infrastructure, yardstick of economic activity, employment, externalities, etc.
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Principaux résultats
— Économie des transports
Très touchée par les restrictions de circulation et la contraction de l’activité économique liées à la pandémie de Covid-19, la production de la branche transports recule de 15,7 % en 2020.
La dépense totale de transport chute de 13,6 % en valeur par rapport à l’année précédente. Les dépenses des ménages en transport individuel, qui représentent 89 % des dépenses totales en transport, baissent de 16,0 % tandis que les dépenses en transport collectif chutent de 52,7 %.
Les dépenses des administrations publiques s’élèvent à 53,1 milliards d’euros en 2020. Elles augmentent en moyenne de 1,6 % par an depuis 2010.
— Transport intérieur de marchandises
Dans le contexte de la crise sanitaire et des confinements, le transport terrestre de marchandises (y compris oléoducs) est en net repli, de 4,9 % en 2020, après une hausse de 2,6 % en 2019. Ainsi, 333,7 milliards de tonnes-kilomètres de marchandises ont été transportées sur le territoire français métropolitain en 2020 (dont 9,5 milliards par oléoducs).
L’activité se contracte pour tous les modes : le transport routier de marchandises (- 3,7 % après + 3,1 % en 2019), le transport ferroviaire (- 7,8 % après - 1,1 % en 2019) et le transport fluvial (- 11,4 % après + 9,8 % en 2019).
Le transport intérieur terrestre de marchandises est largement dominé par le transport routier. En 2020, la part modale de la route progresse au détriment du transport ferroviaire. La part de la route représente ainsi 88,4 % du transport terrestre hors oléoducs, celle du transport ferroviaire 9,6 % et celle du transport fluvial 2,0 %.
— Transport intérieur de voyageurs
En 2020, le transport intérieur de voyageurs est fortement affecté par la crise sanitaire et les restrictions de déplacement : il décroît de 23,5 % et s’établit à 749,4 milliards de voyageurs-kilomètres.
Tous les modes de transport sont concernés. En voyageurs-kilomètres, le transport intérieur aérien connaît une chute sans précédent de 55,4 % en 2020, le transport ferroviaire de voyageurs de 41,9 % et le transport collectif urbain de 41,5 %. Les transports individuels en véhicules particuliers sont les moins impactés, avec une diminution de 19,2 %. Néanmoins, le nombre total de voyageurs utilisant des transports individuels en France atteint en 2020 le niveau historiquement le plus bas depuis 1994.
— Externalités du transport
L’année 2020, marquée par la crise sanitaire, connaît des baisses historiques en matière d’externalités des transports : baisse de la consommation énergétique (- 16,9 %), chute des émissions de gaz à effet de serre (GES, - 16,3 %), diminution du nombre d’accidents de la route (- 14,6 %). Le transport reste néanmoins le secteur le plus émetteur de GES : en 2020, il est responsable de 28,7 % des émissions nationales. Parmi les différents modes de transport, le transport routier est le plus gros émetteur, concentrant à lui seul 94,7 % des émissions nationales de GES dans les transports.
— Entreprises françaises de transport
Le nombre d’entreprises dans le secteur des transports et de l’entreposage est en progression depuis 2014 et s’établit à plus de 202 000 unités au 31 décembre 2019. Le chiffre d’affaires du secteur atteint 224,5 milliards d’euros en 2019, en hausse de 4,1 % par rapport à l’année précédente.
— Emploi dans les transports
Au 31 décembre 2020, le secteur des transports et de l’entreposage emploie 1 413 700 salariés et 115 300 intérimaires. Le transport de voyageurs ainsi que celui de marchandises emploient chacun environ un tiers des salariés du secteur, les autres salariés relevant notamment des activités de poste et de courrier et de l’entreposage. Sur un an, dans le contexte de récession économique liée à la crise sanitaire, l’effectif salarié du secteur diminue de 0,8 %, baisse limitée par le dynamisme de l’emploi dans le transport routier de marchandises (+ 3,1 %) alors que l’emploi recule dans le transport de voyageurs (- 2,7 %).
Les salariés des transports sont en moyenne plus âgés de deux ans et demi que l’ensemble des salariés du secteur tertiaire marchand.
— Infrastructures et matériels de transport
La France dispose d’infrastructures de transport abondantes : en 2020, 1,1 million de kilomètres de routes, 27,2 milliers de kilomètres de lignes ferroviaires, 5,0 milliers de kilomètres de voies navigables fréquentées, ainsi que de nombreux aéroports et ports maritimes.
Le parc de véhicules routiers s’est réduit entre 2019 et 2020, passant de 44,2 millions de véhicules à 43,7 millions. Ce niveau reste néanmoins supérieur à celui de 2015 (42,4 millions). Bien que la part du diesel diminue dans les immatriculations de voitures neuves, 58,5 % des voitures particulières roulent encore au diesel en 2020 (elles étaient 64,1 % en 2015).
Données clés
Résultats des années précédentes
Archives
L'archivage des résultats précédents des chiffres clés du transport est accessible sur la bibliothèque numérique de la statistique publique (BNSP).