En 2019, le transport reste le premier secteur à émettre le plus de gaz à effet de serre en étant responsable de 31 % des émissions nationales. Un peu plus de la moitié (51 %) des émissions de CO2 des transports sont émises par les voitures particulières. Seulement 0,8 % des voitures particulières roulent aux énergies alternatives.
En 2019, 373,3 milliards de tonnes-kilomètres de marchandises ont été transportées sur le territoire français métropolitain. 9,0 % des marchandises terrestres transitent par le ferroviaire et 89,0 % transitent par la route.
Cette publication rassemble les données récentes utiles à la connaissance des transports et de leurs effets : infrastructures, mesure de l’activité, emploi, etc.
Did you know? In 2019, total transport expenditure amounted to 438.2 billion euros, which is 18.1% of GDP: 72% of this expenditure is the result of road transport and haulage. Households spend 15% of their budget on transport, mainly on an individual basis.
In 2019, transport remained the sector with the greatest level of emissions, accounting for 31% of national emissions. Just over half (51%) of CO2 emissions resulting from transport are emitted by passenger cars. Only 0.8% of passenger cars run on alternative sources of energy.
In 2019, 373.3 billion tonne-kilometres of goods were transported throughout mainland France. 9.0% of land freight is transported by rail, while 89.0% goes by road.
This publication has collated recent data that is useful for understanding transport and the impact it has: infrastructure, yardstick of economic activity, employment, etc.
Vidéo
Une transition écologique ne peut se faire sans prendre en compte le secteur des transports. Si celui-ci a incontestablement un impact environnemental, il est également un pilier de l'économie française. Mobilité, réseaux de transport, emploi ... Faisons le point en vidéo.
Principaux résultats
— Moyens mis en œuvre : infrastructures et matériels de transport
En 2019, la France dispose d’infrastructures de transport abondantes : 1 100 milliers de kilomètres de routes, 27,5 milliers de kilomètres de lignes ferroviaires, 8,5 milliers de kilomètres de voies navigables (données 2018), ainsi que de nombreux aéroports et ports maritimes.
Le parc de véhicules routiers s’est accru de 2 millions de véhicules par rapport à 2014. Bien que la part du diesel diminue dans les immatriculations de voitures neuves, 60 % des voitures particulières roulent au diesel en 2019.
— Transport intérieur de voyageurs
En 2019, le transport intérieur de voyageurs, mesuré en voyageurs kilomètres, est en légère croissance : + 0,2 % par rapport à 2018. Cette hausse est principalement due au transport collectif (+ 2,7 %), et plus précisément au ferroviaire (+ 5,1 %) dont l’activité a finalement été peu impactée par les mouvements sociaux de fin d’année. Les parts des différents modes de transport varient très légèrement. Le transport intérieur de voyageurs est largement dominé par le transport individuel en véhicules particuliers (80,8 % de voyageurs kilomètres), bien que sa part modale diminue de 0,5 point en faveur du transport ferré (ferroviaire et métros). Ce dernier représente 11,4 % des voyageurs kilomètres, davantage que les transports collectifs routiers, y compris tramways (6,2 %). La part du transport aérien dans le transport intérieur reste faible (1,6 %).
— Transport intérieur de marchandises
En 2019, 374 milliards de tonnes kilomètres de marchandises ont été transportées sur le territoire français métropolitain (dont 11,8 milliards par oléoducs), en hausse de 2,5 % par rapport à 2018.
Le transport intérieur terrestre de marchandises est largement dominé par le transport routier. En 2019, la part modale de la route progresse au détriment du transport ferroviaire.
La part de la route représente désormais 89,0 % du transport terrestre hors oléoducs, celle du transport ferroviaire 9,0 % et celle du transport fluvial 2,0 %.
La hausse de 2019 est portée par la croissance de 2,8 % du transport routier. L’activité du transport ferroviaire de marchandises augmente de 1,8 %. Dans les ports français, les volumes de marchandises traitées sont en forte hausse en 2019 (+ 9,8 % après une stabilité en 2018).
— Économie des transports
La dépense totale de transport s’élève à 438,2 milliards d’euros en 2019, soit 18,1 % du PIB.
La consommation des ménages en service marchand de transport, principalement en transport individuel, représente 15,0 % de leur consommation totale et croît en moyenne de 2,3 % par an depuis 2004.
La production de la branche transports – y compris les activités de poste et de courrier – s’élève à 225,6 milliards d’euros en 2019 et progresse de 2,2 % en volume entre 2018 et 2019.
Les dépenses des administrations publiques s’élèvent à 48,8 milliards d’euros en 2019. Elles augmentent en moyenne de 1,6 % par an depuis 2010.
— Emploi et revenus
Fin 2019, le secteur des transports et de l’entreposage emploie 1 426 000 salariés et 106 000 intérimaires.
Le transport de voyageurs emploie 34 % des salariés, le transport de marchandises 29 %. Les salariés des transports sont en moyenne plus âgés de 2 ans et demi que l’ensemble des salariés du secteur tertiaire marchand.
Le salaire brut moyen par tête s’élève à 2 640 € mensuels en 2019 dans l’ensemble des transports et de l’entreposage. En moyenne, il est plus élevé dans le transport de voyageurs et plus faible dans le transport routier de marchandises.
Plus de 78 000 personnes exercent une activité non salariée dans le secteur (données 2017), la moitié exerçant la profession de taxi, y compris les voitures de transport avec chauffeur (VTC).
— Quelques externalités du transport
Pour leur traction, les transports consomment 32 % de l’énergie consommée par l’utilisateur final en France en 2019. Les transports sont responsables de 31 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), part relativement stable depuis cinq ans.
Les émissions de la plupart des polluants atmosphériques ont diminué dans l’ensemble des secteurs. C’est également le cas pour le secteur des transports, sauf pour les émissions de cuivre et de zinc qui se stabilisent.
Le nombre d’accidents corporels augmente légèrement en 2019 par rapport à 2018, mais le nombre de morts reste stable et le nombre de blessés hospitalisés diminue. Les accidentalités de la route continuent de diminuer, tandis que les accidentalités maritimes ne cessent d’augmenter pour atteindre leur plus haut niveau depuis dix ans.
Données clés
Résultats des années précédentes
Archives
L'archivage des résultats précédents des chiffres clés du transport est accessible sur la bibliothèque numérique de la statistique publique (BNSP).