Comptes et bilans

Publié le 10/04/2025
Écoquartier fluvial de l’île Saint-Denis - © © Arnaud Bouissou - Terra
Ce dossier regroupe les rapports annuels sur les comptes des transports (CCTN), du logement (CCL) ou de l’environnement, ainsi que le bilan annuel de l’énergie et les bilans sociaux sur le transport routier de marchandises et de voyageurs.
  • Bilan énergétique de la France pour 2023

    Accroche
    En 2023, la production d’énergie primaire française progresse de 13,0 %, portée par la reprise de la production nucléaire.
    La production primaire d’énergies renouvelables électriques progresse fortement elle aussi du fait de conditions météorologiques, en particulier pluviométriques, nettement plus favorables qu’en 2022 et du développement des capacités éoliennes et photovoltaïques.
    La consommation primaire réelle progresse faiblement (+ 1,6 %). Le taux d’indépendance énergétique, ratio de la consommation et de la production primaires, s’accroît de 5,6 points, pour s’établir à 56,3 %. Le déficit des échanges physiques d’énergie diminue de 12 %. La France redevient exportatrice nette d’électricité. Corrigée du climat, la consommation finale à usage énergétique diminue de 4,0 %. Elle décroît dans tous les secteurs, en particulier dans le tertiaire (- 7,8 %) et l’industrie (- 6,5 %), sous l’effet des prix élevés.

  • Bilan environnemental de la France - Édition 2024

    Accroche
    Les activités humaines exercent de multiples pressions sur l’environnement et diverses actions sont mises en place pour éviter, réduire ou compenser les dommages causés. Les moyens financiers affectés à la protection de l’environnement participent à cet objectif. Si des progrès sont notables dans certains domaines (amélioration de la qualité de l’eau et de l’air par exemple), la situation demeure préoccupante pour d’autres : les émissions de gaz à effet de serre restent élevées même si des améliorations sont constatées, l’artificialisation progresse, la dégradation des milieux naturels se poursuit et la biodiversité continue de disparaître malgré des financements dédiés à ce domaine. En même temps, les effets du changement climatique sont de plus en plus perceptibles, affectant tous les milieux et les sociétés humaines contraintes de s'adapter.

  • Bilan énergétique de la France en 2023 - Synthèse

    Accroche
    En 2023, la production d’énergie primaire de la France rebondit de 13 % du fait de la reprise de la production nucléaire et du bond de la production renouvelable. Le déficit des échanges physiques d’énergie diminue ainsi de 12 % en 2023 et la France redevient exportatrice nette d’électricité. Corrigée des variations climatiques, la consommation finale à usage énergétique diminue de 4 %, dans un contexte de prix élevés et d’efforts de sobriété. Cette diminution concerne tous les secteurs, en particulier le tertiaire et l’industrie. Alors que les prix de l’énergie se détendent sur les marchés de gros, les prix pour les consommateurs finaux continuent de progresser. La prolongation du bouclier tarifaire permet néanmoins de limiter les hausses de prix dans le résidentiel.

  • Bilan annuel des transports en 2023

    Accroche
    Durant une année 2023 marquée par une inflation encore significative et des troubles sociaux en lien avec la réforme des retraites, l’activité économique française décélère. Avec le ralentissement de la production industrielle, la production des branches utilisatrices de transport est quasi étale, tandis que les échanges extérieurs de transport, après leur redressement post-Covid-19, perdent de leur dynamisme.
    Dans un contexte de baisse de l’activité, de repli quasi général des prix du transport de fret et de ralentissement de l’inflation subie par les ménages pour leurs transports, la dépense de transports augmente légèrement en 2023, plus fortement en volume qu’en valeur. L’activité des transports de voyageurs par véhicules particuliers se replie tandis que la plupart des transports collectifs poursuivent leur reprise. L’activité des transports ferroviaire et fluvial de marchandises diminue ainsi que, dans une moindre mesure, celle des transports routier et maritime de marchandises.
  • Bilan de la qualité de l'air extérieur en France en 2023

    Accroche
    Le bilan de la qualité de l’air extérieur en France en 2023 confirme que la qualité de l’air s’améliore en lien avec la réduction des émissions de polluants. Ces progrès font suite à la mise en œuvre depuis plusieurs années de stratégies et plans d’action dans différents secteurs d’activité. Toutefois, même si les teneurs en polluants dans l’air baissent, des dépassements de normes réglementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé persistent dans certaines zones. Pour le dioxyde d’azote (NO2) et les particules de diamètre inférieur ou égal à 10 μm, ces normes réglementaires (qui doivent être respectées impérativement) ont respectivement été dépassées dans trois et deux agglomérations en 2023. Pour le NO2, l’ampleur de ces dépassements et le nombre de personnes exposées ont drastiquement diminué depuis 2018 à Paris et Lyon, seules agglomérations régulièrement confrontées à des dépassements.

  • Rapport du compte du logement 2023

    Accroche
    En 2023, dans un contexte de hausse des prix, la dépense des agents économiques dans le domaine du logement progresse de + 2,3 %, après le rebond consécutif à la crise sanitaire (+ 3,1 % en 2022, + 7,6 % en 2021), pour s’établir à 612 milliards d’euros.
    L’augmentation de la dépense en 2023 est entièrement portée par la progression en valeur des dépenses courantes (+ 4,7%) tandis que l’investissement en logement diminue (- 4,1%). L’activité immobilière baisse fortement (- 15,7%) et s’élève à 379 milliards d’euros. Cette diminution est liée au repli des acquisitions de logements d’occasion (- 23%) et au recul de l’investissement en logements neufs (- 6,8%).
    Les aides au logement (versements et réductions de dépenses) représentent près de 44 milliards d’euros en 2023. Elles connaissent, tout comme l’année précédente, une progression dynamique de + 4,6 %.

  • Données sociales du transport routier de voyageurs - Édition 2023

    Accroche
    Cette publication présente les principales données sociales du transport routier de voyageurs (TRV) : emploi, marché du travail, rémunérations, formation, accidents du travail. Cette édition, qui comprend des données actualisées jusqu’en 2021, fournit notamment un éclairage sur les impacts conjoncturels de la crise sanitaire sur le secteur. Ainsi, la fréquentation des services de transport interurbain réguliers par autocar repart à la hausse par rapport à 2020, mais reste plus de moitié inférieure à son niveau de 2019. Le salaire moyen par tête des salariés du TRV, primes et compléments compris, rebondit de 9,6 % en 2021, après avoir chuté de 13,7 % en 2020. Parmi les autres informations, plus structurelles, on retiendra notamment le vieillissement des salariés (fin 2020, 36 % des salariés sont âgés de plus de 55 ans) et l’augmentation des tensions de recrutement de conducteurs malgré l’essor des contrats d’apprentissage (+ 64 % en 2021).

  • Données sociales du transport routier de marchandises - Édition 2022

    Accroche
    Entre fin 2019 et fin 2020, malgré le difficile contexte de la crise sanitaire, l’effectif salarié (hors intérim) du transport routier de fret élargi augmente de 2,9 % (soit + 12 300 emplois). Parallèlement, dans un marché du travail très perturbé, le nombre de demandeurs d’emploi de conducteur routier connaît une hausse inédite de 11,9 %. Toutefois, les difficultés de recrutement de conducteurs routiers réapparaissent au quatrième trimestre 2020. L’indemnisation du chômage partiel pendant la crise sanitaire compense en partie le recul du salaire moyen par tête en 2020 (- 4,4 %). En 2020, la durée de service hebdomadaire des conducteurs de poids lourds salariés d’établissements du transport routier de fret élargi s’établit à 45h26, en baisse de 25 minutes en un an. 28,5 % des salariés du secteur travaillent de nuit, entre minuit et 5 heures.

  • Les comptes de l’économie de l’environnement en 2015

    Accroche
    Depuis le début des années 2000, l’économie en lien avec l’environnement se développe. L’emploi dans les éco-activités augmente de 33 %, hausse supérieure à celle de l’ensemble de l’économie (+ 3 %). En 2015, la dépense de protection de l’environnement atteint 46,7 milliards, en progression annuelle moyenne de 3,1 %, alors que le PIB progresse de 2,6 % en moyenne annuelle sur cette même période.
    Cependant, le développement de cette économie marque le pas depuis le début de la décennie. La dépense de protection de l’environnement stagne depuis 2012.
    L’importance de cette économie reste par ailleurs modérée : 1,7 % de l’emploi total et 1,5 % du produit intérieur brut. De surcroît, l’impact net sur l’économie n’est pas directement mesurable, car des créations d’emplois peuvent compenser des disparitions dans d’autres secteurs.
  • Les comptes de la forêt : un outil de suivi de la forêt française 2007-2014

    Accroche
    Les comptes de la forêt sont un outil européen décliné en France pour répondre aux besoins spécifiques nationaux et notamment fournir des bilans comptables et économiques. Ils permettent de situer la France en termes de ressource forestière et d’économie liée à la forêt et aux filières qui en découlent. L’important travail de mise en cohérence et de structuration de l’information permet également aux décideurs publics de disposer d’un outil de suivi annuel et transversal sur la forêt et la filière bois. Les résultats proposés ici sur la période 2007-2014 soulignent le potentiel analytique des comptes de la forêt et leur caractère évolutif.

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