Connaissance de la biodiversité

Environnement
Publié le 01/03/2024
Flamants roses de Camargue - © © Pixabay/gayulo
La France, de par la diversité biogéographique de ses territoires, est considérée comme l’un des pays au monde les plus riches en terme de biodiversité. La connaissance que nous avons des écosystèmes qui la composent, bien que très parcellaire, laisse entrevoir une érosion avérée des populations animales et végétales présents en métropole et en outre-mer. La connaissance des milieux naturels et semi-naturels apparaît donc aujourd’hui comme un préalable nécessaire à une bonne gestion et protection des espèces et des habitats naturels.
  • La biodiversité en France – Synthèse des connaissances en 2023

    Accroche
    La biodiversité englobe l’ensemble du monde vivant à trois niveaux : la diversité génétique, celle des espèces et celle des écosystèmes. Avec ses départements et territoires d’outre-mer, la France est présente dans les quatre grands océans. Son patrimoine naturel, riche de 21 976 espèces endémiques (présentes uniquement sur un territoire, soit 11 % des 200 801 espèces françaises inventoriées), lui confère une grande responsabilité internationale.

  • Les Français et la nature en 2020 : fréquentation, représentations et opinions

    Accroche
    Attachés à la nature, les Français n’ont pas tous la capacité d’y accéder autant qu’ils le voudraient. Percevant une dégradation des milieux naturels au cours des dernières années, ils restent cependant convaincus qu’il n’est pas trop tard pour agir. Sur ce point, ils estiment en faire « autant qu’ils peuvent » ou attendent que leur soient donnés les moyens d’en faire davantage. Largement déterminées par la relation qu’ils entretiennent avec la nature, les opinions des Français sont très variées. Une large majorité d’entre eux estime toutefois important de préserver la biodiversité, même si cela contraint pour partie les activités humaines.

  • Biodiversité - Les chiffres clés – Édition 2018

    Accroche
    La 6e extinction massive qui menace la diversité animale et végétale invite les pouvoirs publics, la société civile et les citoyens à agir à tous les niveaux. En France, à l’heure actuelle, 26 % des espèces évaluées sont considérées comme éteintes ou menacées et seulement 22 % des habitats d’intérêt communautaire sont dans un état de conservation favorable. Le Service de la donnée et des études statistiques (SDES) et l’Agence française pour la biodiversité (AFB) s’inscrivent dans cette démarche en informant et sensibilisant régulièrement l’ensemble des acteurs à la biodiversité par le biais d’indicateurs publiés sur le site de l’Observatoire national de la biodiversité (ONB). À partir d’une sélection de 27 indicateurs clés commentés, issus de cet observatoire, ce recueil s’attache à présenter, à un large public, l’état et l’évolution des écosystèmes, des habitats et des espèces françaises, ainsi que les pressions majeures que les activités humaines font peser sur la biodiversité.
  • Biodiversité rare ou menacée : peu d'améliorations entre 2007 et 2018

    Accroche
    En 2019, pour la troisième fois depuis la mise en place de la directive européenne « Habitats, Faune, Flore » en 1992, chaque État membre a procédé à l’évaluation de l’état de conservation de la faune, de la flore et des habitats d’intérêt communautaire présents sur son territoire. Pour la France, le bilan reste proche de celui des deux exercices précédents : seulement un cinquième des évaluations concernant les habitats et un quart de celles portant sur les espèces concluent à un état favorable. Si une tendance positive est observée pour certaines espèces, en lien avec les mesures de protection dont elles bénéficient, les tendances à la dégradation restent globalement préoccupantes. Les écosystèmes marins, littoraux, humides et aquatiques figurent parmi les plus menacés.

  • Les enjeux de biodiversité en France métropolitaine : analyses croisées

    Accroche
    Au printemps 2019, dans un rapport historique, l’IPBES alertait sur un déclin global de la nature à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine : la santé des écosystèmes se dégrade plus vite que jamais ; le taux d’extinction des espèces s’accélère ; la réduction ou la dégradation des milieux naturels, du fait de certains usages des sols, constitue le premier des cinq principaux facteurs de perte de biodiversité. La France métropolitaine n’échappe pas à cette tendance. Dans ce contexte, est-il possible d’identifier les secteurs du territoire concentrant les enjeux de biodiversité les plus forts ? Sont-ils situés là où le type d’occupation des terres est susceptible de fragiliser les espèces et les écosystèmes ? Dans quelle mesure le réseau d’aires protégées recoupe-t-il ou non ces zones potentiellement sous tension ? Ce sont les principales questions auxquelles cette publication s’emploie à répondre, en mobilisant un concept récent, l’« irremplaçabilité ».

  • Évaluation de tendances nationales à partir de données ponctuelles issues de réseaux d’observation - Application à l’indice poisson rivière (IPR)

    Accroche
    Les réseaux de suivi environnemental se sont largement développés au cours des dernières décennies. Leur mise en place a généralement répondu à des exigences réglementaires. À titre d’exemples, le réseau EMEP (The European Monitoring and Evaluation Programme) assure la surveillance des pollutions atmosphériques au niveau européen. Au niveau national, le ROCCH (Réseau d’observation de la contamination chimique du littoral) et le RMQS (Réseau de mesures de la qualité des sols) suivent respectivement la contamination chimique du littoral et celle des sols. La faune et la flore font également l’objet de suivis.