Consommation d'énergie des secteurs économiques

Énergie
Publié le 04/09/2024
Usine biomasse de Plouvien - © ©Terra/Bernard Suard
Présentation des données, des statistiques et des analyses sur la consommation d'énergie des grands secteurs économiques (autres que le résidentiel). Ce thème fait l’objet d’une partie dédiée dans le bilan annuel de l’énergie de la France et de publications ponctuelles. Des données annuelles de consommation par usage sont également diffusées.
  • Les facteurs d'évolution de la consommation d'énergie des transports de 1990 à 2022

    Accroche
    Premier secteur consommateur d’énergie finale (33 % en 2022), les transports ont connu une forte hausse de leur consommation d’énergie au cours des années 1990, suivie d’une baisse modérée depuis (hors crise sanitaire). Au total, entre 1990 et 2022, la consommation d’énergie des transports en France métropolitaine s’est accrue de 9 %. Cette croissance a été principalement alimentée par la hausse du trafic routier et, pour le transport de voyageurs, par la baisse du taux d’occupation des véhicules, malgré les gains d’efficacité énergétique des véhicules. Pour les marchandises, la forte hausse de la demande jusqu’à la crise de 2008 est en partie compensée par l’amélioration du taux de remplissage et de l’efficacité énergétique des véhicules.

  • Consommation finale d’énergie par secteur (PEFA)

    Accroche
    Des données sur la consommation finale d’énergie, couvrant la période de 2014 à 2021, par produit et secteur, sont mises à disposition par le SDES en complément du Bilan énergétique de la France. Ces données correspondent à une version simplifiée du tableau des emplois finaux des comptes des flux physiques d'énergie (PEFA pour physical energy flow accounts) qui s’inscrivent dans le cadre des comptes économiques européens de l’environnement (définis par le règlement n° 691/2011 du Parlement européen et du Conseil du 6 juillet 2011).
  • Consommation d’énergie par usage du tertiaire

    Accroche
    Les données sur la consommation dans les bâtiments tertiaires sont disponibles depuis 2013. Elles sont ventilées par forme d’énergie et par usage (chauffage, eau chaude…) et à partir de 2017, par secteur d'activité. La composition du parc de bâtiments tertiaires et du flux de bâtiments tertiaires neufs en fonction du principal mode de chauffage et de refroidissement est également décrite à partir de 2017.

    Dernières données disponibles : année 2020.
    Mise à jour annuelle.
    Dernière mise à jour le 24 décembre 2021.
  • L’efficacité énergétique en France - Évolution entre 2000 et 2016 et comparaison internationale

    Accroche
    L’efficacité énergétique est définie comme le rapport entre une quantité de biens ou de services et l’énergie consacrée à leur obtention. Son indicateur usuel au niveau macro-économique est « l’intensité énergétique », ratio de la consommation d’énergie au PIB. Corrigée des variations climatiques, la consommation énergétique finale a diminué de 0,3 % par an en moyenne entre 2000 et 2016, tandis que le PIB a crû de 1,1 % à prix constants. L’intensité énergétique finale a donc décru de 1,4 % en moyenne annuelle. Son niveau est proche de celui observé en Allemagne. L’efficacité énergétique s’est améliorée à la fois dans le résidentiel, les transports et le secteur productif.
  • Les produits pétroliers, principale énergie dans le secteur de la construction

    Accroche
    En 2015, le secteur de la construction a consommé 3,7 mégatonnes équivalent pétrole (Mtep) d’énergie, soit 2,5 % de la consommation finale d’énergie en France. La facture énergétique s’élève à 4,1 milliards d’euros. Les produits pétroliers (y compris biocarburants incorporés) représentent près de 90 % de l’énergie consommée, principalement le gazole routier et le gazole non routier : l’énergie est avant tout utilisée pour le transport et les chantiers. Le fonctionnement des locaux est assuré par de l’électricité et du gaz.
  • L’énergie en 2011 dans le secteur tertiaire marchand : des usages différenciés suivant les activités

    Accroche
    En 2011, la consommation moyenne d’énergie s’établit à 266 kWh/m² dans le secteur tertiaire marchand hors transports. Elle dépasse celle des bâtiments du résidentiel qui s’élève à 186 kWh/m².
    En effet, l’activité de certains établissements du tertiaire nécessite parfois des usages spécifiques qui n’existent pas dans le résidentiel ou qui sont plus intensifs, comme la cuisson, l’informatique intensive, la blanchisserie, ou la réfrigération. Les établissements d’au moins un salarié ont pu être répartis en cinq groupes suivant leur mix énergétique et les utilisations de l’énergie.
  • L’intensité énergétique a baissé dans l’industrie entre 2001 et 2012

    Accroche
    Entre 2001 et 2012, l’intensité énergétique dans le secteur industriel a diminué de 11,1 %. Cette évolution résulte d’une baisse de la consommation énergétique (- 21,1 %) plus forte que celle de la production industrielle (- 11,2 %). La baisse de l’intensité énergétique s’explique pour 87 % par l’amélioration des processus technologiques et pour 13 % par un changement structurel du secteur industriel. La sidérurgie et la chimie contribuent pour moitié au repli de l’intensité énergétique industrielle.
  • En matière d’énergie, les exploitations agricoles consomment majoritairement des produits pétroliers

    Accroche
    En 2011, les exploitations agricoles ont consommé 3 930 kilotonnes équivalent pétrole (ktep) d’énergie, soit 2,6 % de la consommation finale d’énergie en France.
    Plus de la moitié de l’énergie consommée est destinée aux tracteurs et engins automoteurs, essentiellement sous forme de fioul domestique. Environ le quart de l’énergie est utilisé pour les bâtiments d’élevage et les serres, majoritairement sous les formes d’électricité et de gaz naturel.