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Bilan énergétique
de la France pour 2019
janvier 2021

1.1 Hausse des prix de l’énergie résidentielle mais stabilité de ceux des carburants en 2019

Dans un contexte d’inflation générale des biens et services de 1,1 %, les ménages paient en moyenne l’énergie 2,3 % plus cher en 2019 qu’en 2018 (figure 1.1.1). Cette hausse est imputable à l’énergie du logement, dont le prix moyen augmente de 4,3 %, tandis que celui des carburants est quasiment stable (+ 0,2 %, cf. 1.2). L’augmentation du prix de l’énergie résidentielle est portée par l’électricité (cf. 1.7) et le gaz (cf. 1.3), qui sont les deux principales formes d’énergie consommées dans les logements.

Figure 1.1.1 : prix à la consommation

Sources : Insee ; calculs SDES

Sur longue période, l’énergie reste un bien plus onéreux que par le passé pour les ménages. Son prix a augmenté de 2,7 % par an en moyenne depuis 1990, en euros courants, alors que l’inflation générale annuelle ne s’est élevée qu’à 1,5 % sur la période. Les prix des carburants ont crû globalement dans une proportion légèrement plus élevée que ceux de l’énergie résidentielle depuis 1990, mais avec des évolutions contrastées entre différentes sous-périodes. Longtemps peu dynamique, le prix de l’énergie du logement a fortement accéléré depuis le milieu des années 2000. Celui des carburants retrouve aujourd’hui un niveau similaire à celui atteint au début de la décennie.

Les entreprises font, quant à elles, face à des évolutions de prix contrastées entre formes d’énergie en 2019. Ainsi, l’électricité et le fioul se renchérissent pour le secteur productif, tandis qu’à l’inverse le gaz devient meilleur marché, particulièrement pour l’industrie, de même que le charbon à coke destiné à la production de fonte (cf. 1.4).