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Bilan énergétique
de la France pour 2023
Avril 2025

4.2 Produits pétroliers et biocarburants : recul de la consommation et de la dépense

4.2.1 Consommation et dépense totales

La consommation totale de produits pétroliers raffinés et biocarburants diminue de 3,5 % en 2023 et s’élève à 64,4 Mtep, soit 749,5 TWh (figure 4.2.1.1). Elle poursuit sa dynamique de baisse des années récentes (- 9,7 % par rapport à 2019). Les objectifs fixés par la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) visent une réduction de 7,6 % de la consommation finale, toutes énergies confondues, et de 20 % de la consommation primaire d’énergie fossile entre 2012 et 2023. Par rapport à 2012, la consommation finale de produits pétroliers baisse de 15,5 %.

Le secteur des transports reste le poste de consommation principal de produits raffinés et biocarburants (66 % de la consommation totale de produits pétroliers). Après une hausse en 2022, sa consommation recule en 2023 (- 2,7 %), pour se placer à un niveau proche de celui de 2021. Dans le résidentiel et le tertiaire, la baisse atteint 13,8 %. Seuls les secteurs de l’industrie et l’agriculture voient leur consommation augmenter (+ 1,5 % et + 1,2 % respectivement).

Corrigée des variations climatiques, la consommation de produits pétroliers et biocarburants connaît une baisse annuelle similaire à celle des données réelles (- 3,4 %) en raison de températures hivernales comparables à 2022. En excluant les carburants routiers, cette diminution est de 5,1 % relativement à 2022. Par rapport à 2012, les consommations à climat corrigé sont en nette baisse, en particulier hors carburants routiers (- 14,5 % pour la consommation totale, - 27,9 % en excluant les carburants routiers).

La dépense totale en produits pétroliers et biocarburants s’établit en 2023 à 109,1 Md€, en baisse de 11,3 % par rapport à l’année 2022 du fait d’une baisse de la consommation et des prix. En 2022, la dépense totale avait bondi de 25,8 %, en raison notamment de la très forte hausse des prix de l’énergie dans le contexte de tensions sur les produits pétroliers et gaziers à la suite du conflit entre l’Ukraine et la Russie. La dépense en 2023 reste à une valeur relativement haute par rapport aux années récentes, et s’établit toujours au-dessus du niveau précédent la crise sanitaire (+ 5,7 % comparativement à 2019).

Figure 4.2.1.1 : consommation totale de produits pétroliers raffinés et biocarburants par secteur et dépense totale associée

Note : le secteur des transports n’inclut pas les soutes maritimes et aériennes internationales.
Champ : France entière (y compris DROM).
Source : SDES, Bilan de l’énergie

Après deux années de hausse consécutives, le coût des importations nettes (des exportations) de pétrole brut, de produits raffinés et de biocarburants diminue (- 25,2 % en euros constants) et s’élève à 42,1 Md€ en 2023 (figure 4.2.1.2). Ils restent supérieurs à ceux de 2019 (+ 17,2 %) et représentent 39 % de la dépense (taxes incluses) en 2023. La situation de tension géopolitique, en particulier en Ukraine et au Moyen-Orient, est responsable d’une crise énergétique qui a tiré à la hausse les prix du pétrole en 2022. La dépense servant à rémunérer des activités (de production, raffinage et transport-distribution) réalisées sur le sol national s’élève à 25,1 Md€ (à l’écart statistique près), soit 23 % du total, en baisse par rapport à l’année précédente (- 13,2 %).

Les 38 % de la dépense restants correspondent à la fiscalité. Celle-ci inclut la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TICPE), la taxe incitative relative à l’incorporation de biocarburants (Tirib), la redevance affectée au stockage des produits pétroliers (CPSSP) ainsi que, dans les DROM, la taxe spéciale de consommation (TSC, qui remplace la TICPE) et l’octroi de mer. La fiscalité sur les produits pétroliers comprend également la TVA, qui s’applique aux prix incluant les autres taxations. La TICPE, qui compte pour la plus grande partie des taxes, a procuré 30,9 Md€ de recettes (nette des remboursements) en 2023. En euros constants, ce montant est en recul (- 7,4 %) par rapport à 2022. Avec l’introduction de la composante carbone dès 2014, les montants perçus de TICPE avaient fortement augmenté entre 2014 et 2018 (+ 26,1 %). Ils se sont ensuite stabilisés entre 2018 et 2022 (en dehors d’une chute ponctuelle en 2020). En baisse de 1,4 %, la TSC a rapporté 0,55 Md€ en 2023. La TVA sur les produits pétroliers (hors part déductible pour les entreprises) s’élève à 10,4 Md€ en 2023, en baisse de 7,6 % par rapport à 2022 (en euros constants).

Figure 4.2.1.2 : décomposition de la dépense totale en pétrole brut, produits raffinés et biocarburants

Note : les soutes maritimes et aériennes internationales sont déduites des importations nettes, qui intègrent aussi les variations de stocks. Les marges comprennent celles de raffinage et celles de transport-distribution.
Source : SDES, Bilan de l’énergie

La consommation totale peut se décomposer comme la somme de la consommation à usage de production d’électricité et de chaleur (1,4 Mtep en 2023, dont plus de la moitié dans les DROM), de la consommation finale à usage énergétique (54,0 Mtep biocarburants inclus) et de la consommation finale à usage non énergétique (9,1 Mtep) - (figure 4.2.1.3).

Figure 4.2.1.3 : consommation de produits pétroliers raffinés par usage et par secteur (y compris biocarburants, données non corrigées des variations climatiques) et dépense associée

2019

2020

2021

2022

2023

En Mtep

En M€2023

En Mtep

En M€2023

En Mtep

En M€2023

En Mtep

En M€2023

En Mtep

En M€2023

Production délectricité et de chaleur

1,4

808

1,4

587

1,4

798

1,5

1 312

1,4

1 001

Consommation finale à usage énergétique

57,9

94 118

50,5

68 887

55,6

87 378

56,0

110 727

54,0

99 708

Industrie

2,6

1 968

2,5

1 540

2,5

1 908

2,5

2 714

2,5

2 425

Transports*

44,6

79 604

37,5

57 440

42,5

73 718

43,8

92 857

42,7

85 550

dont transports routiers (ménages)

26,3

52 539

22,1

37 990

24,8

47 981

25,8

59 927

25,7

57 087

dont transports routiers (autres)

16,1

25 357

13,9

18 506

15,9

24 296

15,8

30 476

14,8

26 445

dont autres transports

2,2

1 709

1,5

945

1,8

1 441

2,2

2 454

2,1

2 018

Résidentiel

4,7

6 712

4,2

5 044

4,7

6 385

3,5

6 830

3,1

5 099

Tertiaire**

2,7

2 895

2,8

2 404

2,4

2 299

2,7

4 065

2,3

2 830

Agriculture-pêche

3,2

2 938

3,6

2 459

3,5

3 067

3,4

4 262

3,4

3 804

Consommation finale à usage non énergétique

12,0

8 272

11,4

6 354

12,0

9 640

9,3

10 999

9,1

8 402

Industrie

11,8

6 747

11,1

4 920

11,7

7 692

9,0

8 435

8,8

6 208

Pétrochimie

8,7

4 171

8,3

2 722

8,6

4 702

6,4

4 775

6,6

3 488

Construction

2,5

1 201

2,3

906

2,5

1 232

2,1

1 438

1,8

1 008

Autres industries

0,6

1 375

0,5

1 293

0,6

1 759

0,5

2 223

0,5

1 712

Autres (dont agriculture, transports)

0,3

1 525

0,3

1 434

0,3

1 948

0,3

2 564

0,3

2 194

* Hors soutes maritimes et aériennes internationales.
** Y compris les armées.
Note : la consommation pour le trafic aérien entre la métropole et les DROM est incluse dans le secteur des transports (autres transports).
Source : SDES, Bilan de l’énergie

4.2.2 Production d’électricité et de chaleur

La consommation destinée à la production d’électricité et de chaleur représente 2 % de la consommation totale de produits pétroliers raffinés. Elle diminue sensiblement en 2023 (- 8,8 % par rapport à 2022), à 1,4 Mtep (16,1 TWh) - (figure 4.2.1.3). En France métropolitaine, les centrales au fioul, utilisées en pointe lors des pics de demande en période hivernale, ont progressivement fermé, d’autres énergies se substituant à ce combustible, notamment pour des raisons environnementales. La consommation de fioul dans les réseaux de chaleur est également devenue marginale. Ainsi, la consommation de produits pétroliers pour la production d’électricité et de chaleur a chuté de 24,8 % par rapport à 2012. En revanche, la consommation de fioul pour la production d’électricité n’est pas négligeable en outre-mer.

La facture associée s’établit en 2023 à 1,0 Md€, en repli de 23,7 % en euros constants en un an, du fait du recul de la demande mais aussi de la nette baisse des prix.

4.2.3 Consommation finale à usage énergétique

En données réelles, la consommation finale à usage énergétique de produits pétroliers (y compris biocarburants) s’élève à 54,0 Mtep en 2023 (soit 628,0 TWh), en recul de 3,5 % par rapport à l’année précédente (figure 4.2.1.3). Elle est également en retrait par rapport au niveau précédent la crise sanitaire (- 6,7 % comparativement à l’année 2019).

L’usage des transports concentre 66 % de la consommation totale de produits pétroliers (y compris biocarburants) en France, soit 42,7 Mtep en 2023 (hors soutes maritimes et aériennes internationales). Relativement stable entre 2012 et 2019, cette consommation avait chuté en 2020 au cours de la crise sanitaire, puis était repartie à la hausse en 2021 et 2022, sans retrouver son niveau de 2019. En 2023, elle diminue de nouveau (- 2,7 %, cf. 5.5). Le transport routier des ménages absorbe la plus grande part de cette consommation (25,7 Mtep en 2023) et reste stable par rapport à 2022.

La baisse de consommation touche majoritairement le  transport routier hors ménages, qui recule de 6,3 % en 2023, sous l’effet notamment d’une diminution du transport de marchandises et de voyageurs. Les autres modes de transport (aérien, ferroviaire, maritime et fluvial) consomment, quant à eux, 2,1 Mtep (hors soutes internationales). Leur consommation baisse également au cours de l’année (- 6,9 %) et se positionne en dessous du niveau de 2019 (- 6,3 %).

Les 66 % de produits pétroliers utilisés dans les transports étant davantage taxés, ils représentent 78 % de la dépense totale en produits pétroliers. La dépense totale dans les transports s’établit ainsi à 85,6 Md€ en 2023. Elle est en baisse de 7,9 % par rapport au niveau record atteint en 2022, en conséquence de la hausse des prix des carburants liée à l’évolution générale des prix de l’énergie en 2022. Les entreprises contribuent moins à cette dépense qu’à la consommation physique des transports car, outre le fait qu’une partie de la TVA est déductible, certains secteurs d’activité bénéficient d’exonérations fiscales. La dépense de produits pétroliers hors ménages dans les transports est de 26,4 Md€ en 2023, en baisse de 13,2 % par rapport à l’année précédente. Quant aux ménages, ils dépensent plus du double avec 57,1 Md€, en baisse plus mesurée que celle des entreprises (- 4,7 % en 2023).

Les consommations dans le résidentiel et le tertiaire diminuent nettement (- 13,8 %), à 5,4 Mtep en 2023. Cette évolution s’inscrit dans une tendance de baisse des consommations de produits pétroliers dans le résidentiel-tertiaire sur les dernières années. À climat corrigé, elles ont ainsi été divisées par deux depuis 2012 dans le résidentiel en raison de la chute progressive des habitations chauffées au fioul. Celles du secteur tertiaire s’inscrivent dans une dynamique de baisse plus mesurée depuis 2012 (- 28,8 % sur la période, à climat corrigé). Les dépenses respectives du résidentiel et du tertiaire s’élèvent à 5,1 Md€ et 2,8 Md€, en nette baisse (respectivement - 25,3 % et - 30,4 %) par rapport à l’année 2022.

La consommation de produits pétroliers (y compris biocarburants) à usage énergétique dans l’industrie croît très légèrement en 2023 (+ 1,5 %), pour s’établir à 2,5 Mtep. Elle a connu une baisse progressive entre 2012 et 2017 (- 19,9 %), justifiée à la fois par le recours à d’autres énergies, par des gains d’efficacité énergétique et par la relative désindustrialisation de l’économie. Elle se maintient à un niveau stable depuis (- 2,0 % entre 2017 et 2023). À l’image des dépenses de produits pétroliers dans tous les secteurs, la facture associée chute nettement en 2023 (- 10,7 %), pour s’établir à 2,4 Md€.

Le secteur de l’agriculture et de la pêche consomme essentiellement du gazole non routier (avec une fiscalité différente depuis 2011 du fioul domestique). Sa consommation s’établit à 3,4 Mtep en 2023, très stable depuis 2012 (oscillant en données corrigées des variations climatiques entre 3,2 et 3,6 Mtep au cours de la période 2012-2023). La dépense du secteur connaît, quant à elle, une baisse de 10,7 % en 2023 et s’établit à 3,8 Md €.

4.2.4 consommation finale à usage non énergétique

Les usages non énergétiques de produits pétroliers se concentrent essentiellement dans l’industrie pétrochimique de premier niveau, dont les produits entrent dans la fabrication de produits synthétiques (matières plastiques, cosmétiques, etc.).

La consommation finale non énergétique de produits pétroliers recule légèrement en 2023, à 9,1 Mtep (105,4 TWh), soit un repli de 2,2 % sur un an (figure 4.2.1.3). Elle avait chuté en 2022, principalement en raison de plusieurs arrêts d’installations pétrochimiques pour maintenance ou incidents. En 2023, la consommation de ce secteur repart modérément, tout en restant faible.

Environ 2 Mtep de bitumes sont consommées chaque année dans le secteur de la construction. En 2023, cette consommation s’est fortement repliée (- 15,9 %) alors que l’activité du secteur est restée relativement stable. Les autres produits correspondent essentiellement à des lubrifiants, utilisés dans les transports, l’agriculture et l’industrie, ainsi qu’à des quantités limitées de coke de pétrole, à usage industriel.

La facture associée à cette consommation non énergétique s’élève à 8,4 Md€ en 2023. Après avoir augmenté fortement en 2022 en raison de la hausse des prix, elle diminue nettement en 2023, de 23,6 % par rapport à 2022, en euros constants, à la suite de la baisse des prix, et se rapproche ainsi de son niveau de 2019 (8,3 Md€2023).

4.2.5 Consommation et dépense par produit

Malgré une baisse de consommation en 2023 (- 5,1 %), le gazole routier (y compris biodiesel) représente près de la moitié de la consommation réelle de produits pétroliers et biocarburants en 2023 (47 %) et plus de la moitié de la dépense (52 %) - (figures 4.2.5.1 et 4.2.5.2). Il précède les supercarburants (17 % de la consommation pour 25 % de la dépense), qui représentent les seuls produits pétroliers en hausse au cours de l’année (+ 5,8 % de consommation par rapport à 2022). Cette augmentation est liée à l’évolution du parc automobile, dans lequel le nombre de motorisations essence progresse au détriment des véhicules diesel. Par rapport à 2012, année de référence choisie dans la PPE, la consommation de carburants routiers baisse de 4,3 % avec des évolutions très différentes selon les produits : le gazole routier diminue de 15,8 % alors que les supercarburants progressent de 36,9 % et les biocarburants de 29,5 %. Ces derniers représentent 5 % de la consommation de produits pétroliers en 2023. En cumulé, le gazole routier et les supercarburants (biocarburants inclus) correspondent à 64 % de la consommation pour 77 % de la dépense.

Cette différence s’explique par une fiscalité plus lourde sur ces carburants que sur d’autres produits pétroliers.

Pour une raison inverse, la part de fioul domestique et des autres gazoles dans la consommation (15 %) est plus importante que cette même part dans la dépense (11 %). Leur consommation poursuit une tendance à la baisse (- 6,4 % sur l’année, - 32,2 % par rapport à 2012). Ensuite, les consommations les plus importantes sont celles de produits non énergétiques (10 % de la consommation et 7 % de la dépense) et de GPL (5 % de la consommation pour 3 % de la dépense). Bien que minoritaire dans la consommation de produits pétroliers (3 %), le jet kérosène est l’un des produits qui diminuent le moins depuis 2012 (- 7 %, contre - 15 % tous produits confondus). Par rapport à 2022, sa consommation est en baisse de 8,0 % tandis que la dépense associée au produit chute de 31,4 % en 2023 par rapport à 2022. Le fioul lourd a quant à lui vu sa consommation divisée par trois depuis 2012 et représente en 2023 seulement 1 % de la consommation finale de produits pétroliers et moins d’1 % de la dépense.

Figure 4.2.5.1 : consommation de produits pétroliers raffinés par type de produit

* Gaz de pétrole liquéfié (butane, propane), hors GPL carburant.
** Autres : lubrifiants, paraffines et cires, white-spirit et essences spéciales, pétrole lampant, essence aviation, gaz de raffinerie, éthane, autres produits.
Champ : jusqu’à l’année 2010 incluse, le périmètre géographique est la France métropolitaine. À partir de 2011, il inclut en outre les cinq DROM.
Source : SDES, Bilan de l’énergie

Figure 4.2.5.2 : consommation de produits pétroliers raffinés par type de produit (y compris biocarburants, données non corrigées des variations climatiques) et dépense associée

2019

2020

2021

2022

2023

En Mtep

En M€2023

En Mtep

En M€2023

En Mtep

En M€2023

En Mtep

En M€2023

En Mtep

En M€2023

Gazole routier

33,9

58 046

28,6

41 449

31,9

51 827

31,8

65 053

30,2

56 916

Fioul domestique et autres gazoles

11,5

11 729

11,3

8 807

11,1

10 717

10,2

15 254

9,6

11 808

Supercarburants*

9,0

20 557

7,7

15 592

9,3

21 198

10,3

26 250

10,9

27 475

Jet kérosène

1,9

924

1,2

325

1,6

694

2,0

1 650

1,8

1 132

Gaz de pétrole liquéfié (GPL)

4,6

4 250

3,8

3 451

3,9

4 072

3,4

3 963

3,1

3 179

Fioul lourd

0,9

490

0,8

347

0,9

463

0,9

668

0,7

433

Produits non énergétiques**

7,1

5 920

7,6

5 100

8,5

7 813

6,5

8 855

6,5

7 127

Autres***

2,4

1 280

2,1

757

1,8

1 030

1,6

1 346

1,7

1 041

Total

71,3

103 197

63,3

75 828

69,0

97 815

66,7

123 038

64,4

109 111

* Y compris essence aviation.
** Naphta, bitumes, lubrifiants.
*** Coke de pétrole, pétrole lampant, autres.
Source : SDES, Bilan de l’énergie