Émissions de GES du résidentiel et du tertiaire
Émissions de GES du résidentiel et du tertiaire dans l’UE à 27
Source : AEE, 2021
Émissions de GES du résidentiel et du tertiaire en France
Sources : AEE, 2021 ; SDES, d’après Météo-France
Les émissions du résidentiel et du tertiaire dépendent beaucoup des conditions climatiques. Elles baissent quand les températures sont douces et augmentent lorsque le climat devient plus rigoureux. Entre les années 1990 et 2019, marquées par des hivers aux températures proches et plutôt douces, les émissions en France ont baissé de 29 % dans le résidentiel et de 19 % dans le tertiaire.
Répartition des émissions de CO2 liées aux bâtiments résidentiels en France
Note : ne sont prises en compte que les émissions de CO2 dues à la combustion d’énergies fossiles. Le contenu carbone de l’électricité et de la chaleur achetée à des réseaux n’est pas pris en compte. Les émissions des activités de construction des bâtiments sont comptabilisées dans la catégorie « Industrie manufacturière et construction » (voir p. 50).
Source : SDES, d’après Ceren, 2020
Le chauffage reste le principal poste émetteur de CO2 en 2019 (81 % du total). Le gaz naturel représente 65 % des émissions de CO2 des bâtiments résidentiels, loin devant le fioul (28 %), bien que ce dernier soit plus émetteur par unité d’énergie (voir p. 82).
Intensité d’émissions de CO2 du résidentiel et du tertiaire en France
Note : les émissions du tertiaire sont rapportées à la valeur ajoutée de la branche tertiaire (hors transports), tandis que celles du résidentiel sont rapportées au nombre de m2 habités.
Sources : SDES, Comptes du logement ; Insee ; Citepa, Secten, 2021