datalab
Chiffres clés du climat
France, Europe et Monde
édition 2022

Panorama mondial des émissions de GES

Répartition des émissions mondiales de GES (y compris UTCATF) par gaz en 2010

Source : Giec, 3e groupe de travail, 2014

Le potentiel de réchauffement global (PRG) d’un gaz dépend de la durée sur laquelle il est calculé (voir p. 16). Ainsi, le PRG du méthane est de 28 à 30 lorsqu’il est calculé sur 100 ans, et de 84 lorsqu’il est calculé sur 20 ans. Les inventaires de GES sont habituellement exprimés avec un PRG à 100 ans. Cette métrique donne plus de poids aux gaz persistants qu’aux gaz avec une courte durée de vie, tandis que le PRG à 20 ans montre l’importance que prennent les émissions de méthane à cet horizon.

Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté de plus de 80 % depuis 1970 et de 45 % depuis 1990, pour atteindre 49 Gt CO2 éq en 2010 et 59,1 Gt CO2 éq en 2019 (UN Environment – Emissions Gap Report 2020 ; données incluant les émissions de GES liées au changement d’usage des sols).

Répartition régionale des émissions de GES par habitant en 2018
hors UTCATF

Note : les graphiques ci-dessus incluent les émissions des trois principaux GES (N2O, CH4 et CO2) hors UTCATF. Les pourcentages indiquent la proportion des émissions d’une région par rapport aux émissions mondiales.
Sources des graphiques
 : I4CE, à partir de JRC EDGAR et Banque mondiale, 2020

En 2018, les émissions moyennes par habitant en Amérique du Nord sont plus de sept fois plus élevées qu’en Inde. Toutefois, ces valeurs ne reflètent pas les disparités qu’il peut y avoir dans une même région (par exemple, au Moyen-Orient, les émissions par tête sont de plus de 60 t CO2 éq/hab au Qatar et de moins de 1 t CO2 éq/hab au Yémen) ou au sein d’un même pays.

Émissions régionales de GES par unité de PIB en 2018 hors UTCATF

Note : les graphiques ci-dessus incluent les émissions des trois principaux GES (N2O, CH4 et CO2) hors UTCATF. Les pourcentages indiquent la proportion des émissions d’une région par rapport aux émissions mondiales.
Sources des graphiques
 : I4CE, à partir de JRC EDGAR et Banque mondiale, 2020

En 2018, l’intensité carbone du PIB est plus de trois fois plus élevée en Chine que dans l’UE, ce qui signifie que trois fois plus de GES y sont émis, par unité de richesse produite.