Émissions de GES du résidentiel et du tertiaire
Émissions de GES du résidentiel et du tertiaire en France
Note : l'indice de rigueur climatique est le rapport entre un indicateur de climat observé et un indicateur de climat de référence. Plus il est élevé, plus l'hiver est froid. Les données 2022 d'émissions sont une estimation préliminaire.
Sources : Format Secten – Citepa, 2023 ; SDES, d'après Météo-France
Les émissions du résidentiel et du tertiaire dépendent fortement des conditions climatiques. En 2022, sous l'effet conjugué d'un hiver doux, des hausses de prix de l'énergie et des politiques de sobriété, les émissions du secteur baissent de 14,7 %, atteignant un niveau bas record depuis 1990.
Le résidentiel représente environ deux tiers des émissions du secteur et le tertiaire un tiers. Le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire et la cuisson représentent 83,3 % des émissions en 2022.
Intensité d'émissions de GES du résidentiel et du tertiaire en France
Note : les émissions du tertiaire sont rapportées à la valeur ajoutée de la branche tertiaire (hors transports), tandis que celles du résidentiel sont rapportées au nombre de m2 habités. Les données 2022 d'émissions sont une estimation préliminaire.
Sources : SDES, Rapport du compte du logement 2022 ; Insee ; Format Secten – Citepa, 2023
Entre 1990 et 2022, la valeur ajoutée du tertiaire a augmenté de 71,2 % alors que les émissions ont baissé de 23,9 %. De la même manière, de 1990 à 2021, la surface habitée (logements hors résidences secondaires et logements vacants) a crû de 55,3 % tandis que les émissions du résidentiel ont diminué de 50,8 %.
Cette baisse de l'intensité d'émissions s'explique majoritairement par une meilleure performance énergétique des bâtiments et par le passage à des énergies moins carbonées, principalement pour le chauffage (charbon et fioul vers gaz, électricité et pompes à chaleur).