Émissions de GES des transports
Émissions de GES des transports en France
Note : les émissions « Transports hors total » désignent le transport international maritime, fluvial et aérien. Les données 2023 sont une estimation préliminaire.
Source : Format Secten – Citepa, 2024
En 2023, après deux années de rebond à la suite de la pandémie (+ 16 % entre 2020 et 2022), les émissions des transports (hors transport international) diminuent de 3 %, à un niveau inférieur de 5 % à celui de 2019. Le transport routier représente 94 % des émissions du secteur et explique donc majoritairement cette baisse (- 3 %). Les émissions du transport aérien français diminuent également de 3,4 %.
Le transport international (maritime et aérien), particulièrement affecté par la crise sanitaire, continue sa croissance. Ses émissions augmentent de 10 % en 2023 mais restent encore inférieures de 21 % à celles de 2019.
Entre 1990 et 2023, les émissions du transport routier ont augmenté de 3 % (+ 5 % pour les poids lourds, + 4 % pour les utilitaires et - 1 % pour les véhicules particuliers), celles du transport aérien français de 23 % et celles du transport fluvial et maritime français de 10 %.
Intensité d'émissions de GES des transports en France métropolitaine
Note : les indicateurs utilisés pour le transport de voyageurs et de marchandises sont respectivement les émissions de GES par voyageur-km transporté et les émissions de GES par tonne-km transportée.
Champ : transport routier (hors VUL), aérien, ferroviaire, maritime et fluvial en France métropolitaine.
Sources : SDES, Bilan annuel des transports en 2022 ; Format Secten – Citepa, 2024
L'intensité d'émissions des transports correspond à la quantité de GES émise pour transporter une tonne de marchandises ou un voyageur sur un kilomètre. Cet indicateur évolue selon plusieurs facteurs, notamment le report modal (passage du ferroviaire au routier par exemple), le taux de remplissage des véhicules et leur efficacité énergétique.
Depuis les années 1990, l'intensité d'émissions de GES du transport intérieur de marchandises métropolitain décroît tendanciellement (- 25 % entre 1990 et 2022), avec un rebond notable après la crise économique de 2008 et, dans une moindre mesure, après la crise sanitaire de 2020.
De la même manière, l'intensité d'émissions du transport de voyageurs sur le territoire métropolitain diminue progressivement (- 23 % entre 1990 et 2022), principalement grâce à l'amélioration de l'efficacité énergétique des véhicules. Elle rebondit également après la crise sanitaire, notamment du fait du report modal des transports collectifs vers les véhicules particuliers.