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Chiffres clés de l'énergie
édition 2021

Efficacité énergétique

Intensité énergétique

Champ : jusqu’à l’année 2010 incluse, le périmètre géographique est la France métropolitaine. À partir de 2011, il inclut en outre les cinq DROM.
Sources : SDES, Bilan énergétique de la France ; Insee

L’intensité énergétique finale (ratio entre la consommation finale à usage énergétique et le produit intérieur brut) augmente de 2,8 % en 2020 : la consommation finale énergétique, corrigée des variations climatiques, s’est nettement repliée (- 5,8 %), mais moins toutefois que l’activité économique (- 8,3 %). Sur le long terme, cette intensité se réduit cependant de manière quasiment continue depuis 20 ans, à un rythme moyen annuel de - 1,3 %. L’intensité énergétique primaire a décru de manière comparable sur le long terme. Elle est stable en 2020.

Évolution des intensités énergétiques finales par secteur

Note : l’intensité énergétique finale est définie comme le ratio de la consommation énergétique finale du secteur à sa valeur ajoutée, sauf pour le résidentiel, où le dénominateur est la surface totale des logements habités, et dans les transports, où l’indicateur mesure la consommation unitaire des véhicules.
Champ : jusqu’à l’année 2010 incluse, le périmètre géographique est la France métropolitaine. À partir de 2011, il inclut en outre les cinq DROM.
Sources : SDES, Bilan énergétique de la France, Comptes des transports, Comptes du logement ; Insee

Depuis 2000, l’intensité énergétique a baissé pour l’ensemble des activités. Cette baisse est particulièrement forte dans le résidentiel (- 24 %), traduisant les meilleures performances énergétiques des logements neufs ainsi que des efforts de rénovation dans les logements anciens (voir page 39). Dans l’industrie, l’adoption de procédés moins consommateurs a contribué à la baisse de long terme (- 17 % depuis 2000). La consommation de ce secteur a cependant baissé bien moins rapidement que sa valeur ajoutée en 2020. L’amélioration de la performance énergétique des véhicules légers s’est, quant à elle, accélérée depuis 2010. La baisse de la consommation unitaire des poids lourds apparaît moins forte.

Le parc de logements par classe de consommation énergétique au 1er janvier 2018

Note : les étiquettes DPE décrivent la consommation conventionnelle d’énergie primaire pour trois usages (chauffage, eau chaude sanitaire, refroidissement) d’un logement au sens de la méthode 3CL en vigueur au 1er janvier 2018, y compris pour les logements construits avant 1948, normalement soumis à une méthode différente fondée sur les factures. Pour ces derniers, l’estimation est toutefois arrêtée au 1er janvier 2015, ce qui revient à négliger l’effet des rénovations réalisées entre 2015 et 2018 dans ces logements.
Champ : France métropolitaine.
Sources : ONRE - SDES ; Insee, Fidéli ; Ademe, Observatoire des DPE ; Énergies Demain, Enerter Résidentiel

Sur les 29 millions de résidences principales au 1er janvier 2018, 1,9 million de logements (6,6 % du parc) sont peu énergivores (étiquettes A et B du diagnostic de performance énergétique – DPE).

À l’opposé, 4,8 millions de logements (soit près de 16,7 % du parc) sont très énergivores (étiquettes F et G du DPE, regroupant les logements qualifiés de « passoires thermiques »). Les logements très énergivores sont plus fréquents parmi les maisons individuelles que dans les logements situés dans un habitat collectif (18,4 %, contre 14,7 %).

Les étiquettes D et E du DPE sont les plus fréquentes (respectivement 34,2 % et 24,4 % du parc), avec même 36,2 % des appartements appartenant à la classe de consommation D.

La rénovation énergétique des maisons individuelles en 2019

Lecture : 980 000 gestes de rénovation ayant permis un gain énergétique ont été effectués en 2019 sur les toitures de maisons individuelles. La somme des économies d’énergie associées à ces gestes de rénovation s'élève à 1,6 TWh/an en énergie finale.
Champ : France métropolitaine, gestes réalisés par des ménages en maison individuelle en 2019 et ayant permis une réduction de la consommation conventionnelle d’énergie finale.
Source : enquête Tremi 2020, exploitation SDES, calculs Pouget Consultants

3,6 millions de gestes de rénovation ayant permis un gain énergétique ont été terminés dans les maisons individuelles par 2,3 millions de ménages en 2019. L’ensemble des gains énergétiques associés s’élève à 8,1 TWh/an en énergie finale, soit 2,5 % de la consommation conventionnelle totale d’énergie finale des maisons individuelles.

Si les gestes les plus nombreux sont ceux effectués sur les toitures et les combles (980 000 gestes), les travaux sur les systèmes de chauffage (572 000 gestes) concentrent 45 % des gains totaux, devant ceux portant sur les toitures (20 %), les murs (15 %) et la ventilation (9 %). En revanche, les rénovations des ouvertures (fenêtres, portes, baies vitrées), bien qu’étant parmi les gestes les plus fréquents (705 000 gestes), ne contribuent qu’assez peu aux économies totales d’énergie (5 %), du fait de faibles gains unitaires.