Méthodologie - définitions
Équivalences énergétiques
Énergie |
Unité propre |
gigajoules (GJ) (PCI) |
mégawattheure MWh (PCI) |
tep (PCI) |
---|---|---|---|---|
Charbon |
||||
Charbon-vapeur |
1 t |
26 |
7,2222 |
0,619 |
Charbon à coke |
1 t |
29,5 |
8,1944 |
0,705 |
Coke de cokerie |
1 t |
28 |
7,7778 |
0,667 |
Agglomérés |
1 t |
32 |
8,8889 |
0,762 |
Briquettes de lignite |
1 t |
18 |
4,7112 |
0,404 |
Lignite et produits de récupération |
1 t |
17 |
4,7222 |
0,405 |
Anthracite |
1 t |
32,3 |
8,9722 |
0,772 |
Goudron de houille |
1 t |
38 |
10,5556 |
0,905 |
Pétrole brut et produits pétroliers |
||||
Produits primaires et autres produits à distiller |
||||
Pétrole brut |
1 t |
42,78 |
11,8833 |
1,0218 |
Liquides de gaz naturels |
1 t |
42 |
11,6667 |
1,0032 |
Produits d’alimentation des raffineries |
1 t |
41,86 |
11,6278 |
0,9997 |
Additifs oxygénés |
1 t |
25,12 |
6,9778 |
1,0693 |
Produits raffinés |
||||
Gazole, fioul domestique |
1 t |
42,6 |
11,8333 |
1,0175 |
Gaz de pétrole liquéfié (GPL) |
1 t |
46 |
12,7778 |
1,0987 |
Essence moteur |
1 t |
44 |
12,2222 |
1,0509 |
Kérosène |
1 t |
43 |
11,9444 |
1,027 |
Fioul lourd |
1 t |
40 |
11,1111 |
0,9554 |
Coke de pétrole |
1 t |
32 |
8,8889 |
0,7643 |
Naphta |
1 t |
44 |
12,2222 |
1,0509 |
Lubrifiants |
1 t |
42 |
11,6667 |
1,0032 |
White spirit |
1 t |
43,6 |
12,1111 |
1,0414 |
Bitumes |
1 t |
39 |
10,8333 |
0,9315 |
Électricité |
1 MWh |
3,6 |
1 |
0,086 |
Bois à usage résidentiel |
1 stère |
6,17 |
1,7139 |
0,147 |
Bois à usage professionnel |
1 tonne |
10,76 |
2,9889 |
0,257 |
Gaz naturel et industriel |
1 MWh PCS |
3,24 |
0,9 |
0,077 |
Principaux concepts
Bilan énergétique : tableau comptable, ventilant d’une part les approvisionnements, d’autre part les emplois de l’énergie. Le bilan énergétique de la France, qui fait l’objet d’une publication annuelle, est établi suivant les recommandations du manuel sur les statistiques de l’énergie coédité par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et Eurostat (dont la dernière édition date de 2005).
Consommation d’énergie primaire : consommation finale + pertes + consommation des producteurs et des transformateurs d’énergie (branche énergie). Les ressources primaires en énergie correspondent à la somme de la consommation primaire, du solde exportateur d’électricité et des soutes maritimes et aériennes internationales. Elle diffère de la consommation primaire au sens de la directive efficacité énergétique. Celle-ci exclut la consommation de chaleur ambiante des pompes à chaleur ainsi que la consommation à usage non énergétique mais comprend les soutes aériennes internationales. Les données sont disponibles dans les séries longues du bilan provisoire de l’énergie (2 412 TWh en 2023).
Consommation d’énergie finale : somme de la consommation finale énergétique et de la consommation finale non énergétique.
Consommation finale énergétique : consommation d’énergie, par combustion ou sous forme d’électricité, de toutes les branches de l’économie, à l’exception des quantités consommées par les producteurs et transformateurs d’énergie (exemple : consommation propre d’une raffinerie) et des quantités de produits énergétiques transformés en d’autres produits. Elle est nette des pertes de distribution (exemple : pertes en lignes électriques). Elle diffère de la consommation finale au sens de la directive efficacité énergétique. Celle-ci exclut la consommation de chaleur ambiante des pompes à chaleur mais comprend les soutes aériennes internationales. Les données sont disponibles dans les séries longues du bilan provisoire de l’énergie (1 510 TWh en 2023).
Consommation finale non énergétique : correspond à des usages de l’énergie (hors électricité, dont toute la consommation est considérée comme énergétique) ne donnant pas lieu à une combustion. Il s’agit principalement d’utilisations de l’énergie en tant que matière première : produits pétroliers dans la pétrochimie, gaz naturel pour la fabrication d’engrais...
Consommation corrigée des variations climatiques : consommation qui aurait été observée si les températures hivernales (qui influent sur les besoins de chauffage) avaient été égales à la moyenne de celles constatées sur une période de référence (soit 1991-2000). La consommation non corrigée est qualifiée de réelle.
Énergies renouvelables (EnR) : il s’agit des énergies dérivées de processus naturels en perpétuel renouvellement. Les énergies renouvelables purement électriques comprennent l’hydraulique, l’éolien, l’énergie marémotrice, le solaire photovoltaïque. Les énergies renouvelables thermiques (EnRt) comprennent le bois de chauffage (ramassé ou commercialisé), les résidus de bois et de récoltes incinérés, les déchets urbains et industriels d’origine biologique incinérés, le biogaz, les biocarburants, le solaire thermique, la géothermie valorisée sous forme de chaleur ou d’électricité et les pompes à chaleur.
PCI et PCS : le pouvoir calorifique supérieur (PCS) donne le dégagement maximal théorique de chaleur pendant la combustion, y compris la chaleur de condensation de la vapeur d’eau produite pendant cette combustion. Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) n’inclut pas cette chaleur de condensation. La différence entre PCS et PCI est de l’ordre de 2 à 5 % pour les combustibles solides, 7 à 9 % pour les produits pétroliers et de 10 % pour le gaz.
Production d’énergie primaire : production d’énergie non transformée, i.e. tirée de la nature (soleil, fleuves ou vent) ou contenue dans les produits énergétiques tirés de la nature (comme les combustibles fossiles ou le bois). Par convention, l’énergie primaire d’origine hydraulique, éolienne, marémotrice et solaire photovoltaïque est comptabilisée à hauteur de la production d’électricité correspondante.