var files_content = [{"page_id":0,"values":"Infrastructures de transport ÉVOLUTION DES LONGUEURS DES RÉSEAUX En kilomètres 1999 2004 2009 2014 2019 Route hors DOM 980 458 1 002 487 1 041 172 1 071 473 1 090 715 Routes France entière1 nd 1 002 487 1 041 172 1 082 196 1 104 093 Voies ferrées exploitées par la SNCF 31 735 30 880 30 939 29 336 27 483 dont trains d’Île-de-France 1 351 1 345 nd nd 1 826 Métros, RER, tramways nd 695 924 1 228 nd Métros, RER et tramways Île-de-France2 nd 350 840 903 nd Métros et tramways de province 210 345 566 808 8793 Véloroutes et voies vertes nd nd nd 6 900 17 515 1 Y compris DOM à partir de 2013.2 RER RATP et SNCF à partir de 2009 (uniquement RATP en 1999 et 2004).3 Données 2018.nd : données non disponibles.Sources : Sétra ; Cerema ; ministère de l’Intérieur ; SNCF ; Île-de-France Mobilités, enquête annuelle sur les transports collectifs urbains (DGITM, Cerema, CGDD, Gart, UTP) ; Club des villes et territoires cyclables (données complémentaires disponibles dans le Mémento de statistiques des transports 2019) La France dispose d’infrastructures de transport particulièrement importantes. Entre 1999 et 2019, la longueur des routes est passée de 980 500 kilomètres à 1 090 700 kilomètres en France métropolitaine (1 104 100 kilomètres France entière), soit une progression de 11,2 % en 20 ans. La longueur totale des lignes ferroviaires exploitées a diminué de 13,4 % au total entre 1999 et 2019, malgré la mise en service de 867 kilomètres de lignes à grande vitesse. Entre 2014 et 2019, la longueur des véloroutes et voies vertes a été multipliée par 2,5, passant de 6 900 kilomètres à 17 500 kilomètres.","link":"1-infrastructures-de-transport.php","title":"Infrastructures de transport"},{"page_id":1,"values":"Parc des installations de remontées mécaniques ÉVOLUTION DU PARC DE REMONTÉES MÉCANIQUES En unités 2004 2009 2014 2019 Téléphériques 1 121 1 143 1 135 1 107 Téléskis 2 801 2 551 2 238 2 014 Autres installations 40 37 37 33 Nombre total d’installations 3 962 3 731 3 410 3 154 Source : DGITM, STRMTG (données complémentaires disponibles dans le Mémento de statistiques des transports 2019) En 2019, les parcs de remontées mécaniques français comportent 1 107 téléphériques, 2 014 téléskis et 33 autres installations. Entre 2004 et 2019, le parc des remontées mécaniques diminue de 20,4 % (soit un rythme de - 1,5 % par an en moyenne). Cela est dû en grande partie à la baisse prononcée, de 28,1 %, des installations de téléskis entre 2004 et 2019 (- 2,2 % en moyenne annuelle). Le parc d’installations en téléphériques baisse légèrement sur l’ensemble de la période (- 1,2 % entre 2004 et 2019).","link":"10-parc-des-installations-de-remontees.php","title":"Parc des installations de remontées mécaniques"},{"page_id":2,"values":"Parc des matériels fluviaux ÉVOLUTION DU PARC DES MATÉRIELS FLUVIAUX En unités 2004 2009 2014 2019 Classement par spécialité Bateaux spécialisés (avce ou sans moteur) 85 83 67 46 Bateaux automoteurs non spécialisés 934 861 820 679 Bateaux sans moteur non spécialisés 486 392 343 317 Classement par tonnage Jusqu’à 249 tonnes 1 1 5 3 De 250 à 399 tonnes 696 516 423 299 De 400 à 649 tonnes 356 287 227 181 De 650 à 999 tonnes 207 219 206 181 De 1 000 à 1 499 tonnes 73 127 138 144 1 500 tonnes et plus 172 186 231 234 Source : VNF (données complémentaires disponibles dans le Mémento de statistiques des transports 2019) Entre 2009 et 2019, le parc des bateaux baisse quelle que soit la spécialité : le nombre de bateaux spécialisés diminue de 5,7 % en moyenne annuelle, celui des automoteurs non spécialisés baisse de 2,3 % en moyenne annuelle et celui des bateaux sans moteur non spécialisés de 2,1 % en moyenne annuelle. Cette baisse est marquée pour les installations à faible portance (inférieure à 999 tonnes) qui diminuent de 4,2 % en moyenne annuelle, tandis que le nombre de bateaux à portance élevée (supérieure ou égale à 1 000 tonnes) croît de 1,9 % en moyenne annuelle.","link":"11-parc-des-materiels-fluviaux.php","title":"Parc des matériels fluviaux"},{"page_id":3,"values":"Transport intérieur de voyageurs Transport intérieur de voyageurs par mode en 2019 1 Y compris véhicules immatriculés à l’étranger et deux-roues motorisés.2 Trains, métros, RER.3 Vols intérieurs à la métropole uniquement.Sources : ART, Bilan de la circulation ; DGAC ; enquête annuelle sur les transports collectifs urbains (Cerema, CGDD, DGITM, Gart, UTP) ; ensemble des opérateurs ferroviaires ; Île-de-France Mobilités-Omnil ; UTP (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) En 2019, 988 milliards de voyageurs-kilomètres ont été réalisés sur le territoire français : 799 milliards en véhicules particuliers (y compris étrangers), 113 milliards en transport ferré, le reste en autobus et autocars ou en avion. Les parts modales varient légèrement entre 2014 et 2019 : celle du transport individuel en véhicules particuliers diminue de 0,5 point au profit du transport ferré. En 2019, le transport individuel et le transport collectif représentent respectivement 80,8 % et 19,2 % du transport intérieur de voyageurs. Évolution du transport intÉrieur de voyageurs par mode En milliards de voyageurs-kilomètres 2004 2009 2014 2019 Transport individuel1 nd nd 781,0 798,7 Transport collectif nd nd 176,2 189,6 Autobus, autocars et tramways nd nd 57,5 60,7 Transports ferrés2 88,6 101,8 104,6 112,7 Transport aérien3 12,7 12,9 14,1 16,2 Ensemble du transport intérieur de voyageurs nd nd 957,3 988,3 1 Y compris véhicules immatriculés à l’étranger et deux-roues motorisés.2 Trains, métros, RER.3 Vols intérieurs à la métropole uniquement.nd : données non disponibles.Sources : ART, Bilan de la circulation ; DGAC ; enquête annuelle sur les transports collectifs urbains (Cerema, CGDD, DGITM, Gart, UTP) ; ensemble des opérateurs ferroviaires ; Île-de-France Mobilités-Omnil ; UTP (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Les niveaux de voyageurs-kilomètres par route (véhicules particuliers et autocars) ont été révisés à la suite du rebasement des données du bilan de la circulation, de 2012 à 2019. Pour le transport individuel, cela conduit à une hausse du nombre de voyageurs-kilomètres. Pour plus d’informations, se référer à l’annexe méthodologique de la partie G du Bilan annuel des transports en 2019. Évolution du transport intérieur de voyageurs par mode 1 Y compris véhicules immatriculés à l’étranger et deux-roues motorisés.2 Trains, métros, RER.3 Vols intérieurs à la métropole uniquement.Sources : ART, Bilan de la circulation ; DGAC ; enquête annuelle sur les transports collectifs urbains (Cerema, CGDD, DGITM, Gart, UTP) ; ensemble des opérateurs ferroviaires ; Île-de-France Mobilités-Omnil ; UTP (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le transport intérieur de voyageurs croît de 0,2 % (en voyageurs-kilomètres) en 2019. Cette hausse est principalement due aux transports collectifs (+ 2,7 %), et plus précisément au transport ferroviaire (+ 5,1 %). Le transport individuel est en légère baisse par rapport à 2018 (- 0,3 %). Les évolutions sont stables ou à la hausse selon le type de transports collectifs. Le transport collectif routier (autocars, autobus et tramways) est stable après une année de hausse (+ 1,0 % en 2018). Le transport aérien en métropole croît de 2,0 % en 2019, après + 3,1 % en 2018 et + 4,0 % en 2017. Les transports ferrés renouent avec la croissance en 2019 (+ 4,3 %) malgré le mouvement interprofessionnel initié en décembre 2019, qui reste de moins grande ampleur que les grèves du deuxième trimestre 2018.","link":"12-transport-interieur-de-voyageurs.php","title":"Transport intérieur de voyageurs"},{"page_id":4,"values":"Transport routier de voyageurs Transport individuel de voyageurs En milliards de voyageurs-kilomètres 2014 2019 Véhicules particuliers 781,0 798,7 Voitures particulières françaises (VP) 699,2 708,6 Véhicules légers étrangers (VP et VUL1) 70,7 78,7 Deux-roues motorisés 11,1 11,3 1 VUL : véhicule utilitaire léger.Source : Bilan de la circulation (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le transport individuel (en voiture particulière) est en légère baisse en 2019 par rapport à 2018 (- 0,3 %), ralentissant légèrement sa croissance annuelle moyenne observée depuis 2014 (+ 0,4 % entre 2014 et 2019, contre + 0,6 % entre 2013 et 2018). Transport collectif routier de voyageurs En milliards de voyageurs-kilomètres 2004 2009 2014 2019 Autocars nd nd 43,8 45,0 Transport interurbain régulier librement organisé (autocars « Macron ») - - - 2,9 Transport occasionnel en autocars étrangers nd nd 7,4 6,7 Autres autocars nd nd 36,4 35,4 Autobus et tramways 10,1 11,3 13,7 15,7 Île-de-France, autobus et tramways RATP 2,5 2,7 3,4 3,7 Île-de-France, urbain et interurbain (hors RATP)1 1,8 2,0 2,6 3,1 Autobus et tramways hors Île-de-France 5,7 6,6 7,7 8,8 Ensemble du transport collectif routier nd nd 57,5 60,7 1 Y compris noctiliens SNCF depuis 2015.nd : données non disponibles.Sources : enquête annuelle sur les transports collectifs urbains (Cerema, CGDD, DGITM, Gart, UTP) ; Île-de-France Mobilités-Omnil ; UTP (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Les transports collectifs routiers (autocars, autobus et tramways) sont stables en 2019 (- 0,1 %), après une année de hausse en 2018 (+ 1,0 %). Le transport par autres autocars (occasionnel, scolaire, personnel, etc.) est prédominant dans les transports collectifs routiers de voyageurs. Sa baisse de 2,7 % entre 2018 et 2019 annule les hausses sur tous les autres segments (autocars « Macron », autocars étrangers, autobus et tramways).","link":"13-transport-routier-de-voyageurs.php","title":"Transport routier de voyageurs"},{"page_id":5,"values":"Transports collectifs urbains Évolution du trafic des transports collectifs urbains En millions de voyageurs-kilomètres 2004 2009 2014 2019 Île-de-France 26 362 29 048 32 097 34 148 Modes ferrés 22 010 24 262 26 115 27 282 Trains et RER 15 331 16 909 18 393 19 479 Métros 6 678 7 353 7 722 7 803 Tramways 155 282 744 1 014 Bus 4 197 4 503 5 238 5 852 Hors Île-de-France 7 387 8 771 10 181 11 545 Métros 1 671 2 215 2 483 2 760 Tramways et bus 5 716 6 556 7 698 8 785 Ensemble TCU 33 750 37 819 42 278 45 693 Sources : enquête annuelle sur les transports collectifs urbains (Cerema, CGDD, DGITM, Gart, UTP) ; ensemble des opérateurs ferroviaires ; Île-de-France Mobilités-Omnil ; UTP (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le transport collectif urbain (TCU) représente 46 milliards de voyageurs-kilomètres, soit 24 % du transport collectif. Il progresse de 1,0 % entre 2018 et 2019, à un rythme inférieur à sa moyenne annuelle depuis 2014 (+ 1,6 %). La part des voyageurs-kilomètres réalisés en Île-de-France et en province reste stable, respectivement 74,7 % et 25,3 %. En 2019, et pour la troisième année consécutive, la croissance du TCU est plus rapide sur les réseaux de province (+ 2,4 %) que sur ceux d’Île-de-France (+ 0,5 %). Les premiers sont portés par tous les segments (métros, bus et tramways), alors que les évolutions sont contrastées pour les seconds. En Île-de-France, la fréquentation des métros et des bus à Paris et en petite couronne baisse, alors que celle des trains et RER, tramways et des bus de grande couronne augmente.","link":"14-transports-collectifs-urbains.php","title":"Transports collectifs urbains"},{"page_id":6,"values":"Transport ferroviaire de voyageurs Évolution du trafic de transport ferroviaire En millions de voyageurs-kilomètres 2004 2009 2014 2019 Trains à grande vitesse1, 2 42 130 52 969 54 867 61 890 Trains interurbains1, 2, 3 13 243 9 685 7 674 5 461 Trains sous convention CR1, 4 9 514 12 690 13 451 15 221 Ensemble hors trains et RER d’Île-de-France 64 886 75 344 75 992 82 572 Trains et RER d’Île-de-France1, 5 15 332 16 909 18 393 19 479 Ensemble 80 218 92 253 94 385 102 051 1 Révision des séries ferroviaires. Pour plus d’informations, voir annexe méthodologique du 55e rapport de la CCTN.2 Y compris trains internationaux (hors navettes Eurotunnel).3 Sous convention État et non conventionnés (hors trains à grande vitesse).4 Sous convention des conseils régionaux (hors Corse et Île-de-France).5 Y compris RER exploité par la RATP et les lignes T4 et T11 Express du tramway.Sources : ensemble des opérateurs ferroviaires ; Île-de-France Mobilités-Omnil (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Avec 102 milliards de voyageurs-kilomètres, le transport ferroviaire représente 54 % du transport collectif. Il repart à la hausse et augmente de 5,1 % en 2019 par rapport à 2018, et de 1,6 % en moyenne annuelle depuis 2014. Cette augmentation entre 2018 et 2019 est due à presque tous les segments : trains à grande vitesse (+ 5,6 %), sous convention des conseils régionaux (+ 10,6 %) et trains et RER d’Île-de-France (+ 1,3 %). L’année 2019 est marquée par un mouvement social interprofessionnel initié au mois de décembre, de moindre ampleur que la grève perlée de 2018, et la poursuite du transfert des lignes intercités vers les TER.","link":"15-transport-ferroviaire-de-voyageurs.php","title":"Transport ferroviaire de voyageurs"},{"page_id":7,"values":"Transport aérien de voyageurs Évolution du trafic de transport aÉrien intÉrieur En milliers de voyageurs embarqués et débarqués 2004 2009 2014 2019 Métropole – métropole 22 530 22 050 23 800 26 780 Radiales (Paris-province) 17 490 15 900 16 130 16 310 Transversales (province-province) 5 040 6 150 7 670 10 470 Outre-mer – métropole 3 350 3 310 3 820 4 850 Outre-mer – outre-mer 2 110 2 150 2 130 2 490 France entière 27 990 27 510 29 750 34 120 Source : DGAC (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le transport aérien intérieur (France entière) poursuit son augmentation en 2019 (+ 2,1 % de voyageurs par rapport à 2018), à un rythme proche de sa croissance annuelle moyenne depuis 2014 (+ 2,4 %). Cette hausse est portée par les liaisons outre-mer intérieures (+ 4,0 %) et les liaisons transversales (+ 6,0 %). Ces dernières bénéficient toujours du développement de l’offre des compagnies à bas coût entre métropoles régionales et de l’absence de liaisons ferroviaires rapides sur certains trajets. À l’inverse, le trafic radial diminue légèrement, de 0,2 % en 2019, du fait des ouvertures récentes de lignes à grande vitesse entre la capitale et certaines métropoles régionales.","link":"16-transport-aerien-de-voyageurs.php","title":"Transport aérien de voyageurs"},{"page_id":8,"values":"Transport maritime de voyageurs Passagers dans les principaux ports français En milliers de voyageurs embarqués et débarqués, y compris croisiéristes 2004 2009 2014 2019 Métropole 26 639 26 398 27 539 25 453 Mer du Nord et Manche (8 ports) 19 031 16 448 17 163 14 318 dont Calais 13 259 10 205 10 722 8 478 dont Dunkerque 598 2 422 2 523 2 341 Méditerranée (9 ports) 7 607 9 951 10 376 11 135 dont Marseille 1 873 2 099 2 463 3 120 dont Bastia 2 052 2 501 2 104 2 112 dont Toulon 684 1 289 1 649 1 906 Outer-mer 1 380 1 058 1 343 1 925 France entière 28 019 27 456 28 882 27 378 Source : SDES (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Un peu plus de 27,0 millions de passagers ont fréquenté les principaux ports maritimes français en 2019 : 14,3 millions dans la Manche et la Mer du Nord, 11,1 millions en Méditerranée et 1,9 million en outre-mer. Le nombre de passagers hors croisières a diminué de 6,6 % en un an, pour atteindre 22,9 millions de personnes. L’essentiel de ces passagers se concentre sur les ports de la Mer du Nord et de la Manche (60,5 %). Calais et Dunkerque représentent 78,1 % du trafic de passagers hors croisières sur la Manche et la Mer du Nord. En 2019, la part des croisiéristes est de 16,3 % de l’ensemble des passagers ayant débarqué ou embarqué dans un port français, contre 15,3 % l’année précédente. Le nombre de croisiéristes a doublé en dix ans, passant de 2,1 millions en 2009 à 4,5 millions en 2019, soit + 7,9 % en moyenne chaque année. L’activité de croisière est particulièrement dynamique en Méditerranée, qui représente 71,8 % des croisiéristes en France. Marseille demeure le premier port français dans ce domaine, avec 1,8 million de croisiéristes en 2019. Dans les ports des outre-mer, le nombre de voyageurs a crû de 7,5 % en moyenne par an ces cinq dernières années, grâce aux croisiéristes (+ 10,6 % en évolution annuelle moyenne). En 2019, ils représentent 41,1 % des voyageurs outre-mer.","link":"17-transport-maritime-de-voyageurs.php","title":"Transport maritime de voyageurs"},{"page_id":9,"values":"Transport terrestre de marchandises ÉVOLUTION DU TRANSPORT INTÉRIEUR TERRESTRE DE MARCHANDISES En milliards de tonnes-kilomètres 2004 2009 2014 2019 Ferroviaire 46,3 32,1 32,6 32,6 Routier nd nd nd 322,3 Fluvial 7,4 7,4 7,8 7,4 Transport intérieur hors oléoducs nd nd nd 362,3 Oléoducs 20,6 19,5 11,1 11,8 Transport intérieur total nd nd nd 374,0 nd : données non disponibles.Sources : Eurostat ; DGEC ; VNF (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Avec 374 milliards de tonnes-kilomètres (dont 11,8 milliards par oléoducs), le transport intérieur terrestre de marchandises est en hausse en 2019 par rapport à 2018 (+ 2,5 %). Parts modales du transport terrestre de marchandises (hors oléoducs) en 2019 Sources : Eurostat ; DGEC ; VNF (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le transport terrestre de marchandises est essentiellement réalisé par la route (89,0 % du transport intérieur hors oléoducs). La part des modes non routiers a fortement diminué au cours des deux dernières décennies, du fait de la réduction du transport ferroviaire (- 2,3 % par an en moyenne entre 2004 et 2019).","link":"18-transport-terrestre-de-marchandises.php","title":"Transport terrestre de marchandises"},{"page_id":10,"values":"Transport routier de marchandises TRANSPORT ROUTIER INTÉRIEUR En milliards de tonnes-kilomètres 2017 2018 2019 Pavillon français 186,6 190,8 193,5 National (PTAC1 > 3,5 t) 156,0 159,6 162,5 Compte propre 21,4 22,3 21,2 Compte d’autrui 134,6 137,3 141,3 International (PTAC > 3,5 t) 7,2 7,1 6,6 VUL2 (PTAC <= 3,5 t) 23,5 24,1 24,5 Pavillon étranger 123,3 122,9 128,8 Transport routier intérieur 309,9 313,7 322,3 1 Poids total autorisé en charge.2 Véhicules utilitaires légers.Sources : Eurostat ; SDES, enquête TRM (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) En 2019, le transport routier intérieur de marchandises, mesuré en tonnes-kilomètres parcourues en France métropolitaine, accélère : il augmente de 2,8 % sur un an, après + 1,2 % en 2018. Il est passé d’environ 314 milliards de tonnes-kilomètres en 2018 à 322 milliards en 2019 (données provisoires). Au sein du pavillon français, le transport national pour compte d’autrui des véhicules de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge s’accroît de près de 5 % en deux ans (+ 2,1 % en 2018, puis + 2,9 % en 2019), alors que le transport pour compte propre diminue de 1,0 %. Pour sa partie intérieure, le transport international du pavillon français recule de 8,8 % sur deux ans. Les véhicules utilitaires légers (VUL) de 3,5 tonnes ou moins affichent, quant à eux, une hausse de 4,3 % entre 2017 et 2019. Évolution du transport intérieur routier de marchandises Sources : Eurostat ; SDES, enquête TRM (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le transport routier intérieur de marchandises du pavillon français s’établit à 193,5 tonnes-kilomètres en 2019. Il est en hausse de 3,7 % sur deux ans. L’activité du pavillon étranger a été un peu plus dynamique sur la même période (+ 4,5 % entre 2017 et 2019). Elle se situe à 128,8 milliards de tonnes-kilomètres, ce qui représente 40 % du transport routier intérieur de marchandises en 2019. Évolution du transport routier intérieur : part des pavillons français et étranger en 2019 Sources : Eurostat ; SDES, enquête TRM (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Avec 141,3 milliards de tonnes-kilomètres en 2019, la part du transport national pour compte d’autrui dans l’ensemble du transport routier intérieur s’élève à 43,8 % et celle du compte propre à 6,6 % (soit 21,2 milliards). Ainsi, 50,4 % du transport routier intérieur est effectué par les véhicules de plus de 3,5 tonnes lors de trajets nationaux. Les trajets internationaux de ces mêmes véhicules contribuent de façon bien plus limitée au transport routier intérieur, environ 2 % en 2019. Les véhicules utilitaires légers (VUL) du pavillon français représentent 7,6 % du transport routier intérieur.","link":"19-transport-routier-de-marchandises.php","title":"Transport routier de marchandises"},{"page_id":11,"values":"Réseaux routiers ÉVOLUTION DES RÉSEAUX ROUTIERS En kilomètres 1999 2004 2009 2014 2019 Autoroutes 9 626 10 486 11 163 11 560 11 677 Nationales France hors DOM 26 298 26 015 9 768 9 606 8 984 Nationales France entière nd nd nd nd 9 522 Départementales France hors DOM 358 585 359 955 377 986 378 603 375 754 Départementales France entière nd nd nd 381 501 378 693 Communales France hors DOM 585 949 606 031 642 256 671 665 694 300 Communales France entière nd nd nd 681 485 704 201 Ensemble des routes France hors DOM 980 458 1 002 487 1 041 173 1 071 434 1 090 715 Ensemble des routes France entière nd nd nd 1 084 152 1 104 093 nd : données non disponibles.Sources : Sétra ; Cerema ; ministère de l’Intérieur (données complémentaires disponibles dans le Mémento de statistiques des transports 2019) En 2019, le réseau routier français (France entière) est composé : d’un réseau national structurant qui permet de relier entre eux les grands pôles urbains avec des autoroutes concédées et non concédées (1,1 % du réseau total) et des routes nationales (0,9 % du réseau total), dont une grande partie a été décentralisée en 2006 au profit des départements ; d’un réseau capillaire reliant des villes de moindre importance, souvent hérité de l’histoire des territoires ou créé récemment dans des zones urbaines : il s’agit des routes départementales (34,3 % du réseau total) et des routes communales (environ 63,8 % du réseau total). Depuis 1999, la longueur totale du réseau routier (hors DOM) s’est accrue de 11,2 %, celle des autoroutes de 21,3 % et celle des routes communales (hors DOM) de 18,5 %.","link":"2-reseaux-routiers.php","title":"Réseaux routiers"},{"page_id":12,"values":"Transport ferroviaire de marchandises TRANSPORT FERROVIAIRE DE MARCHANDISES PAR TYPE DE CONDITIONNEMENT En milliards de tonnes-kilomètres 2009 2014 2019 Combiné 7,6 9,1 7,3 Combiné conteneur 6,3 8,0 7,1 Combiné semi-remorques 1,3 1,1 0,2 Conventionnel 24,6 23,5 25,3 Ensemble du transport ferroviaire 32,1 32,6 32,6 Source : SDES, collecte réglementaire auprès des opérateurs ferroviaires En 2019, le transport ferroviaire représente 32,6 milliards de tonnes-kilomètres transportées. Le transport ferroviaire de marchandises augmente en 2019 (+ 1,7 %) après une baisse de 4,2 % en 2018. Il augmente en moyenne de 0,1 % par an entre 2009 et 2019. Transport intérieur ferroviaire de marchandises en 2019 Source : SDES, collecte réglementaire auprès des opérateurs ferroviaires En 2019, le transport conventionnel (qui n’est réalisé ni en conteneurs ni par des véhicules routiers embarqués sur des trains) représente 77,5 % du transport ferroviaire. Entre 2009 et 2014, sa part n’a cessé de décroître, passant de 76,5 % à 72 % du transport ferroviaire. En revanche, depuis 2015, sa part augmente régulièrement, de 73,7 % à 77,5 % en 2019. Le transport ferroviaire combiné non accompagné (conteneurs de marchandises, caisses mobiles et semi-remorques) représente 22,5 % du transport ferroviaire.","link":"20-transport-ferroviaire-de-marchandises.php","title":"Transport ferroviaire de marchandises"},{"page_id":13,"values":"Transport fluvial de marchandises Évolution du transport fluvial de marchandises Sources : Eurostat ; DGEC ; VNF (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Avec 7,4 milliards de tonnes-kilomètres en 2019, le transport fluvial de marchandises représente 2,0 % du transport intérieur terrestre de marchandises (hors oléoducs). Il repart à la hausse en 2019 (+ 9,8 %) après une baisse continue depuis 2013 (- 3,4 % en moyenne annuelle entre 2013 et 2018). Entre 2018 et 2019, le transport croît sur le bassin de la Seine (+ 9,0 %), sur le bassin Est et Nord-Est de Paris (+ 23,5 %) et sur celui du Rhône et Basse Saône (+ 23,4 %). En revanche, il diminue sur les bassins du Rhin (- 0,8 %) et du Nord-Pas-de-Calais (- 1,3 %).","link":"21-transport-fluvial-de-marchandises.php","title":"Transport fluvial de marchandises"},{"page_id":14,"values":"Transport aérien de marchandises MARCHANDISES AU DÉPART ET À L’ARRIVÉE DES AÉROPORTS FRANÇAIS Fret en milliers de tonnes 2004 2009 2014 2019 Intérieur 124 104 156 172 Métropole - métropole 68 57 83 88 Radiales 37 28 51 55 Transversales 30 28 32 33 Outre-mer1 57 48 73 84 International (métropole et outre-mer) 1 329 1 284 2 022 2 099 Trafic total 1 454 1 389 2 178 2 272 1 Y compris intra outre-mer, trafic de relations : les marchandises transportées à l’intérieur du périmètre considéré sont comptabilisées une seule fois.Source : DGAC (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le fret aérien demeure très faible : 2,3 millions de tonnes de marchandises (hors poste et courrier) sont traitées dans les aéroports français (en comptabilisant une seule fois les tonnes transportées à l’intérieur de la France). Il concerne essentiellement le transport international de marchandises (92 % du total du fret aérien). Entre 2004 et 2019, le transport aérien de marchandises progresse en moyenne de 3,0 % par an. Toutefois, la tendance s’infléchit avec une deuxième année de baisse consécutive (- 2,7 % en 2019, après - 2,4 % en 2018).","link":"22-transport-aerien-de-marchandises.php","title":"Transport aérien de marchandises"},{"page_id":15,"values":"Transport maritime de marchandises ACTIVITÉ DES PORTS FRANÇAIS (ENTRÉES ET SORTIES) En millions de tonnes 2009 2014 2019 Grands ports maritimes de métropole (GPM) et Calais 312 302 312 Autre ports métropolitains 29 32 35 Ports d’outre-mer 10 12 13 Ensemble des ports1 351 346 360 1 Avant 2011 : 7 grands ports maritimes (GPM) + 14 ports métropolitains ;à partir de 2011 : 7 grands ports maritimes + 31 autres ports français. Source : SDES (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) En 2019, l’activité portuaire a diminué de 2,4 % par rapport à 2018, en lien avec les mouvements sociaux généralisés en fin d’année 2019. Sur les cinq dernières années, le trafic a cependant été en hausse avec une évolution annuelle moyenne de 0,8 % depuis 2014. Sur cette même période, la tendance est en hausse pour le trafic des vracs liquides (+ 1,0 % en moyenne annuelle) et des marchandises diverses (+ 1,3 %), tandis que le trafic des vracs solides (- 0,6 %) est en légère diminution. Les trafics de conteneurs et des rouliers ont augmenté sur cette période. En 2019, le trafic des marchandises diverses représente 39,7 % du volume de trafic total des ports français. Le vrac liquide représente 39,0 % et le vrac solide 21,3 %. Marseille, Le Havre et Dunkerque restent les trois premiers ports français en termes de volume de trafic échangé, et concentrent 54,8 % du trafic total de marchandises, 81,2 % du trafic en conteneurs et 25,6 % du trafic des rouliers. Calais reste le premier port français pour le trafic de rouliers avec 43,5 millions de tonnes, soit 54,3 % du trafic des rouliers des ports français. Activité des ports français par type de conditionnement en 2019 Source : SDES (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) En 2019, le trafic des conteneurs représente 15,4 % du trafic de marchandises tous types de conditionnement confondus. Le Havre reste de loin le premier port français pour le transit des conteneurs en 2019, avec 27,3 millions de tonnes de marchandises pour ce type de conditionnement et 2 763 milliers d’équivalent vingt pieds (EVP). En 2019, le port du Havre représente près de la moitié (49,4 %) du trafic des conteneurs en France. Le port de Marseille, deuxième port français pour ce type de trafic, en représente quant à lui près du quart (24,7 %). Sur les dix dernières années, le trafic des conteneurs de l’ensemble des ports français a progressé à un rythme de 3,1 % en moyenne par an, celui du Havre de 2,1 % et celui de Marseille de 4,6 %. En 2019, le trafic de marchandises en rouliers a légèrement diminué, de 0,3 % par rapport à 2018 pour l’ensemble des ports français. Le trafic des rouliers se concentre pour 72,9 % à Calais et Dunkerque. Avec 76,4 milliers de tonnes en 2019, les vracs solides ont baissé de 6,7 % par rapport à 2018.","link":"23-transport-maritime-de-marchandises.php","title":"Transport maritime de marchandises"},{"page_id":16,"values":"Logistique Les entrepôts et plateformes logistiques (EPL) de 5 000 m2 ou plus en 2018 * Les valeurs situées à l’intérieur des histogrammes indiquent les proportions d’EPL associées aux différentes tranches de surface. Les valeurs situées en gras à droite des histogrammes indiquent les nombres d’EPL des différents secteurs d’activité.Note de lecture : en 2018, parmi les 1 289 EPL de 5 000 m² ou plus que compte le secteur du transport et de l'entreposage, 34 % ont une surface de 20 000 m² ou plus.Source : SDES, répertoire des entrepôts La surface moyenne des entrepôts et plateformes logistiques (EPL) varie avec le type d’activité de l’entreprise ou du groupe qui exploite ce dernier. Ainsi, les EPL du secteur du commerce de détail sont en moyenne plus grands : la part des EPL de 20 000 m2 ou plus est de 53 % en 2018 dans le commerce de détail, soit deux fois et demie celle des secteurs de l’industrie et du commerce de gros (21 %). Au sein de ces deux secteurs d’activité, environ la moitié des EPL de 5 000 m² ou plus a une surface inférieure à 10 000 m2. En nombre d’EPL de 20 000 m2 ou plus, le secteur du transport et de l’entreposage occupe la première place, loin devant les secteurs de l’industrie et du commerce de détail. Plus globalement, les établissements appartenant à des entreprises ou des groupes du secteur du transport et de l’entreposage exploitent 30 % des EPL de 5 000 m2 ou plus.","link":"24-logistique.php","title":"Logistique"},{"page_id":17,"values":"Données macroéconomiques PRODUCTION DE LA BRANCHE TRANSPORTS AU PRIX DE BASE PAR FONCTION* (EN VALEUR) En milliards d’euros courants 2014 2019 Transport de voyageurs 50,4 59,0 Transport de marchandises 67,7 80,2 Services auxiliaires hors poste et courrier 60,9 73,3 Poste et courrier 12,4 13,0 Ensemble des transports 191,5 225,6 * Production au prix de base : production hors impôts sur les produits (taxe d’aéroport…), y compris, le cas échéant, subventions sur les produits (principalement services de transports ferroviaires et urbains). Source : Insee, Comptes nationaux (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Avec une production de 225,6 milliards d’euros en 2019, la branche transports (y compris les activités de poste et de courrier) équivaut à 9,3 % du produit intérieur brut (PIB) français. Elle progresse en volume de 2,2 % en 2019 par rapport à 2018, tandis que les prix augmentent de 1,5 % La production de transport de marchandises représente 35,5 % de la production de la branche en valeur en 2019. Sa croissance en volume ralentit (+ 3,5 % en 2019, après + 5,0 % en 2018). Le transport de voyageurs représente 26,2 % de la production de l’ensemble de la branche transports en 2019. Il continue de croître en volume (+ 2,8 % en 2019, après + 2,2 % en 2018) malgré les grèves de fin d’année. En volume, les activités de poste et courrier poursuivent leur baisse (- 4,6 % en 2019, après - 1,9 % en 2018). Après trois années de moindre baisse, celle-ci s’amplifie à nouveau du fait, en partie, du ralentissement des autres activités de poste et courrier (livraison à domicile). Évolution de la production de services de transport (en volume) Source : Insee, Comptes nationaux (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Production de transport en 2019 Source : Insee, Comptes nationaux (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019)","link":"25-donnees-macroeconomiques.php","title":"Données macroéconomiques"},{"page_id":18,"values":"Dépenses de transport des ménages ÉVOLUTION DES DÉPENSES DE TRANSPORT DES MÉNAGES En milliards d’euros courants 2004 2009 2014 2019 Ensemble des dépenses de consommation des ménages 890,1 1 034,2 1 122,9 1 253,2 Dépenses liées aux véhicules individuels 107,3 119,2 122,5 146,6 Achat de véhicules 37,4 40,7 35,6 43,8 Utilisation de véhicules hors carburants 39,8 47,1 49,5 61,2 Carburants et lubrifiants 30,1 31,4 37,4 41,5 Achat de services de transports 18,4 23,8 27,0 32,2 Assurance 4,4 6,0 7,7 8,6 Dépenses totales de transport 130,1 149,0 157,2 187,4 Poids des dépenses de transport dans la consommation totale des ménages (%) 14,6 14,4 14,0 15,0 Source : Insee, Comptes nationaux (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Avec 187,4 milliards d’euros en 2019, les dépenses de transport (y compris assurance) représentent 15,0 % des dépenses de consommation des ménages. En quinze ans, la part des dépenses des ménages liées aux véhicules individuels (y compris assurance) a baissé : elles représentent 82,8 % des dépenses de consommation des ménages en transport en valeur en 2019, contre 85,9 % en 2004. Cette baisse s’est effectuée au profit des achats de services de transports, dont la part a augmenté sur la même période : ils représentent 17,2 % des dépenses de transport des ménages en 2019, contre 14,1 % en 2004. Depuis 2004, en moyenne annuelle et en euros courants, les dépenses liées aux véhicules individuels (y compris assurance) ont progressé de 2,2 %, tandis que les achats de services de transports ont augmenté de 3,8 %. Les achats de véhicules et les dépenses de carburants progressent respectivement de 1,1 % et 2,2 % en valeur en moyenne annuelle sur la même période. Les autres dépenses d’utilisation du véhicule (hors assurance) augmentent de 2,9 % et représentent 32,7 % des dépenses de transport individuel en 2019.","link":"26-depenses-de-transport-des-menages.php","title":"Dépenses de transport des ménages"},{"page_id":19,"values":"Financement public des transports dépenses en transport des administrations centrales et locales En milliards d’euros courants 2010 2014 2019 % en 2019 Dépenses de fonctionnement 27,7 29,4 31,2 64,0 Dépenses d'investissement 14,8 15,7 17,5 36,0 Total des dépenses des administrations 42,5 45,1 48,8 100,0 Source : DGFiP (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) En 2019, le financement du transport par les administrations centrales et locales est de 48,8 milliards d’euros au total (après élimination des doubles comptes). Les dépenses de fonctionnement ont progressé en valeur de 1,3 % en moyenne annuelle depuis 2010, tandis que les dépenses d’investissement ont augmenté de 1,9 % par an en moyenne. Ces dernières représentent 36,0 % des dépenses des administrations publiques en transport.","link":"27-financement-public-des-transports.php","title":"Financement public des transports"},{"page_id":20,"values":"Données démographiques, économiques et comptables des entreprises de transport démographie de l’ensemble des entreprises du secteur des transports et de l’entreposage Nombre d’entreprises au 31 décembre 2008 2013 2018 Transports de voyageurs 37 846 44 488 79 707 Transports de marchandises 41 208 42 345 47 830 Autres services de transport 7 621 9 974 12 987 Activités de poste et de courrier 1 524 1 788 34 258 Transports et entreposage 88 199 98 595 174 782 Champ : ensemble des entreprises, y compris micro-entreprises, de France métropolitaine et des DOM.Source : Insee, Sirene (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) La progression du nombre d’entreprises dans les transports et l’entreposage n’a cessé d’accélérer depuis 2008, pour atteindre 174 782 le 31 décembre 2018. Les secteurs qui contribuent le plus à ces hausses annuelles sont les activités de poste et de courrier (en particulier les sociétés de livraisons à domicile) ainsi que les transports de voyageurs par taxis qui comprennent les voitures de transport avec chauffeur (VTC). Taux de créations d’entreprises1 en % 2009 2014 2019 Transports de voyageurs 7,9 20,1 19,4 Transports de marchandises 9,5 8,3 12,1 Autres services de transport 13,4 14,7 12,3 Activités de poste et de courrier 31,1 49,7 175,9 Transports et entreposage 9,6 15,0 47,5 1 Taux de créations : rapport entre le nombre de créations dans l’année et le nombre d’entreprises en fin d’année précédente.Champ : ensemble des entreprises, y compris micro-entreprises, de France métropolitaine et des DOM.Source : Insee, Sirene (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le taux de créations d’entreprises est particulièrement haut en 2019 : 47,5 %. Il a presque quintuplé depuis 2009. Cela s’explique principalement par la hausse des créations dans les activités de poste et de courrier et transports de voyageurs par taxis. Taux de défaillances d’entreprises2 en % 2009 2014 2019 Transports de voyageurs 0,6 0,5 0,9 Transports de marchandises 3,8 3,2 2,5 Autres services de transport 2,5 1,7 1,3 Activités de poste et de courrier 3,8 1,9 0,1 Transports et entreposage 2,3 1,8 1,2 2 Taux de défaillances : rapport entre le nombre de défaillances dans l’année et le nombre d’entreprises en fin d’année précédente.Champ : ensemble des entreprises, y compris micro-entreprises, de France métropolitaine et des DOM.Sources : Bodacc ; calculs Banque de France (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le taux de défaillances d’entreprises a baissé d’un tiers entre 2014 et 2019, passant de 1,8 % à 1,2 %. Cette diminution s’explique par le recul des défaillances dans les transports de marchandises et autres services de transport ainsi que par la hausse substantielle du nombre d’entreprises dans les activités de poste et de courrier, hausse qui entraîne mécaniquement une chute du taux. comptes de l’ensemble des entreprises du secteur des transports et de l’entreposage* En milliards d’euros courants 2016 « contours 2017 »** 2017 2017 « contours 2018 »** 2018 Production 203,2 216,7 210,3 219,8 Consommations intermédiaires 118,5 128,5 123,2 134,0 Valeur ajoutée brute 84,8 88,2 87,1 85,8 Charges de personnel 63,8 65,3 64,1 65,5 Excédent brut d'exploitation 16,7 19,3 19,5 16,4 Capacité d'autofinancement 14,2 17,1 16,7 15,3 Bénéfice ou perte 6,1 10,3 8,9 7,5 Investissements corporels bruts hors apports 24,4 24,6 24,7 24,8 dont investissements corporels de matériel de transport 6,8 6,4 6,4 7,3 * Voir définition dans le glossaire.** Voir explication dans le glossaire.Note : pour bien mesurer les évolutions économiques, les données entre deux années successives sont comparées à méthode constante. Les données en entreprises de l’année précédente sont ainsi recalculées chaque année en utilisant le contour des entreprises de l’année en cours.Champ : entreprises de France métropolitaine et des DOM.Source : estimations SDES, d’après Insee-Ésane (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Avec 220 milliards de production en 2018, les entreprises de transport réalisent 7,5 % de la production de l’ensemble des entreprises françaises (hors agriculture). L’excédent brut d’exploitation représente 7,5 % de la production des entreprises de transport en 2018. Les investissements corporels bruts hors apports s’élèvent à 24,8 milliards d’euros en 2018, soit un niveau comparable aux années précédentes. Importance économique des secteurs du transport en 2018 Source : estimations SDES, d’après Insee-Ésane (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) La moitié des entreprises de transport assurent du transport de voyageurs. Elles réalisent 41 % de la valeur ajoutée brute du secteur. En 2018, le transport de marchandises rassemble un quart des entreprises du secteur et réalise 22 % de la valeur ajoutée du secteur. Les entreprises de services auxiliaires et de courrier représentent un quart des entreprises de transport, mais elles réalisent 37 % de la valeur ajoutée brute du secteur.","link":"28-donnees-demographiques--economiques-et.php","title":"Données démographiques, économiques et comptables des entreprises de transport"},{"page_id":21,"values":"Comptes des entreprises de transport transports routiers de fret et services de déménagement En milliards d’euros courants 2016 « contours 2017 »* 2017 2017 « contours 2018 »* 2018 Charges de personnel 13,7 14,4 14,1 15,0 Chiffre d'affaires net 44,0 47,6 46,8 49,4 Valeur ajoutée au coût des facteurs** 15,9 16,5 16,4 16,8 Investissements corporels bruts hors apports 2,3 2,3 2,3 2,6 * Voir explication dans le glossaire.** Valeur ajoutée au coût des facteurs = valeur ajoutée brute + (subventions d’exploitation - impôts, taxes et versements assimilés).Source : estimations SDES, d’après Insee-Ésane (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Avec un chiffre d’affaires de 49,4 milliards d’euros en 2018, les entreprises des transports routiers de fret et services de déménagement représentent 24 % des entreprises de transport, emploient près de 26 % des salariés du transport et réalisent 23 % du chiffre d’affaires et 21 % de la valeur ajoutée au coût des facteurs. En 2018, le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée au coût des facteurs ont progressé respectivement de 5,7 % et 2,9 % par rapport à 2017 (contours 2018). La statistique publique a changé de concept d’entreprises pour adopter une définition économique des entreprises. Conformément aux engagements pris auprès d’Eurostat, à partir du millésime 2017, les données sur les caractéristiques comptables et financières des entreprises sont entièrement diffusées selon cette approche. Le poids respectif des différents secteurs d’activité ou des tailles d’unités se trouve ainsi modifié. Pour plus d’informations, se référer au glossaire, rubrique « Comptes d’entreprises ». les entreprises des transports routiers de voyageurs (transports en car) En milliards d’euros courants 2016 « contours 2017 »* 2017 2017 « contours 2018 »* 2018 Charges de personnel 4,5 4,7 4,6 4,7 Chiffre d'affaires net 11,7 12,4 12,2 13,0 Valeur ajoutée au coût des facteurs** 6,3 6,5 6,3 6,3 Investissements corporels bruts hors apports 4,2 3,4 3,4 3,8 * Voir explication dans le glossaire.** Valeur ajoutée au coût des facteurs = valeur ajoutée brute + (subventions d’exploitation - impôts, taxes et versements assimilés).Source : estimations SDES, d’après Insee-Ésane (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Les entreprises des transports routiers de voyageurs réalisent un chiffre d’affaires de 13,0 milliards d’euros en 2018, en progression de 5,8 % par rapport à 2017 ; leur valeur ajoutée a légèrement diminué dans le même temps (- 0,5 %). Les entreprises des transports urbains et suburbains de voyageurs (transports collectifs urbains) En milliards d’euros courants 2016 « contours 2017 »* 2017 2017 « contours 2018 »* 2018 Charges de personnel 9,4 9,7 9,7 9,8 Chiffre d'affaires net 22,1 23,5 23,4 24,3 Valeur ajoutée au coût des facteurs** 13,2 13,7 13,5 13,2 Investissements corporels bruts hors apports 6,5 5,6 5,6 5,9 * Voir explication dans le glossaire.** Valeur ajoutée au coût des facteurs = valeur ajoutée brute + (subventions d’exploitation - impôts, taxes et versements assimilés).Source : estimations SDES, d’après Insee-Ésane (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Les entreprises des transports urbains et suburbains de voyageurs ou transports collectifs urbains (TCU) offrent des services de transport sur les routes (en bus) et\/ou sur des infrastructures dédiées (métros, tramways). Leur chiffre d’affaires s’établit à 24,3 milliards d’euros en 2018, en progression annuelle de 3,6 %. Comptes de l’épic ratp En milliards d’euros courants 2009 2014 2019 Production 4,3 5,0 5,3 dont recettes totales du trafic 2,0 2,2 2,5 dont concours de fonctionnement 1,9 2,1 2,1 Valeur ajoutée brute 3,4 4,0 3,7 Charges de personnel 2,4 2,5 2,7 Investissements 1,2 1,6 1,7 Source : RATP (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) En 2019, le poids des recettes du trafic dans la production est de 47 % pour l’ÉPIC RATP. les entreprises des transports de voyageurs par taxis et vtc En milliards d’euros courants 2016 « contours 2017 »* 2017 2017 « contours 2018 »* 2018 Charges de personnel 0,9 1,0 1,0 1,0 Chiffre d'affaires net 3,5 3,9 3,8 4,0 Valeur ajoutée au coût des facteurs** 1,8 1,9 1,9 1,9 Investissements corporels bruts hors apports 0,4 0,4 0,4 0,4 * Voir explication dans le glossaire.** Valeur ajoutée au coût des facteurs = valeur ajoutée brute + (subventions d’exploitation - impôts, taxes et versements assimilés).Source : estimations SDES, d’après Insee-Ésane (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le nombre d’entreprises de taxis et voitures de transport avec chauffeur (VTC), qui sont constituées de nombreuses entreprises individuelles, poursuit sa progression en 2018 (+ 10,2 %). Leur chiffre d’affaires croît de 4,0 % et s’établit à 4,0 milliards d’euros en 2018, soit 1,8 % du chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises des transports et de l’entreposage. Comptes de sncf mobilités (sncf mobilités depuis 2016, épic sncf avant) En milliards d’euros courants 2009 2014 2019 Production 20,0 22,2 17,9 dont produits du trafic 8,9 8,3 8,8 dont prestations de service pour les AOT* et Île-de-France Mobilités et compensations tarifaires 4,1 5,0 5,8 Valeur ajoutée brute 10,8 11,7 7,3 Rémunérations 8,7 9,2 5,2 Excédent brut d'exploitation (EBE) 1,3 1,5 1,3 Résultat net - 0,4 0,2 0,6 * AOT : Autorités organisatrices de transport.Source : SNCF Mobilités (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Après une forte baisse en 2018 en raison des mouvements sociaux du second trimestre, les produits du trafic de la SNCF repartent à la hausse en 2019 : ils augmentent de 4,4 % par rapport à 2018 et s’élèvent à 8,8 milliards d’euros en 2019. Entreprises de transport fluvial et de transport maritime En milliards d’euros courants 2016 « contours 2017 »* 2017 2017 « contours 2018 »* 2018 Transport fluvial Charges de personnel 0,2 0,2 0,2 0,2 Chiffre d'affaires net 0,6 0,7 0,7 0,8 Valeur ajoutée au coût des facteurs** 0,2 0,3 0,3 0,3 Investissements corporels bruts hors apports 0,1 0,1 0,1 0,1 Transport maritime Charges de personnel 1,0 0,9 0,9 1,0 Chiffre d'affaires net 13,9 17,9 17,9 20,0 Valeur ajoutée au coût des facteurs** 0,5 1,5 1,6 0,9 Investissements corporels bruts hors apports 0,4 0,9 0,8 0,7 * Voir explication dans le glossaire.** Valeur ajoutée au coût des facteurs = valeur ajoutée brute + (subventions d’exploitation - impôts, taxes et versements assimilés).Source : estimations SDES, d’après Insee-Ésane (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le chiffre d’affaires réalisé en 2018 par les entreprises du transport fluvial dépasse 750 millions d’euros. Il s’élève à 20,0 milliards d’euros pour les entreprises du transport maritime. Le chiffre d’affaires du transport maritime progresse de 28 % en 2017 et de 12 % en 2018, à un rythme nettement supérieur à celui du transport fluvial (+ 4 % en 2017 et + 7 % en 2018).","link":"29-comptes-des-entreprises-de-transport.php","title":"Comptes des entreprises de transport"},{"page_id":22,"values":"Réseaux ferroviaires exploités par la SNCF ÉVOLUTION DES RÉSEAUX FERROVIAIRES EXPLOITÉS PAR LA SNCF En kilomètres 1999 2004 2009 2014 2019 Longueur totale des lignes exploitées1 31 735 30 880 30 939 29 335 27 483 Lignes électrifiées 14 206 14 589 15 430 16 031 16 067 Lignes à voie unique 15 794 14 745 14 240 12 412 10 711 Lignes à grandes vitesse (LGV) 1 290 1 570 1 865 2 036 2 157 Lignes parcourues par les TGV 6 655 7 577 10 160 10 863 12 542 Nombre de passages à niveau2 17 419 16 997 16 511 15 529 15 038 1 Non compris chemins de fer de Corse.2 Sont exclus les passages à niveau isolés réservés aux piétons, les passages à niveau privés et les passages à niveau sur les lignes neutralisées.Source : SNCF Réseau (données complémentaires disponibles dans le Mémento de statistiques des transports 2019) En 2019, le réseau ferré en service, exploité par la SNCF, comprend 27 483 kilomètres de voies ferrées principales exploitées. Entre 1999 et 2019, la longueur du réseau exploité a diminué de 13,4 % au total, avec la suppression de lignes à une voie (- 32 %), malgré la mise en service de 867 kilomètres de lignes à grande vitesse. Le taux d’électrification du réseau s’est accéléré depuis 2006 : 45 % des lignes étaient électrifiées en 1999, 58 % le sont en 2019. Cela s’explique par l’électrification de lignes déjà existantes et par la fermeture de lignes non électrifiées.","link":"3-reseaux-ferroviaires-exploites-par-la.php","title":"Réseaux ferroviaires exploités par la SNCF"},{"page_id":23,"values":"Comptes des entreprises gestionnaires d’infrastructures SOCIÉTÉS D’AUTOROUTES CONCÉDÉES En milliards d’euros courants 2009 2014 2019 Chiffre d'affaires 7,6 9,0 10,8 « Valeur ajoutée »(chiffre d’affaires - consommations intermédiaires) 6,3 8,0 9,6 Excédent brut d'exploitation 4,7 6,3 7,9 Charges financières 1,5 1,6 0,9 Capacité d'autofinancement 3,3 5,2 6,1 Investissements 2,3 1,1 1,4 Emprunts et dettes financières au 31\/12 31,0 34,7 33,7 Source : DGITM (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) En 2019, le chiffre d’affaires des sociétés d’autoroutes concédées s’élève à 10,8 milliards d’euros. Il est constitué à 97,7 % des recettes des péages. Il augmente en moyenne annuelle de 3,6 % sur la période 2014-2019. Les investissements augmentent très légèrement en 2019 (+ 0,6 %) après la forte hausse de 2018 (+ 25,8 %), pour atteindre 1,4 milliard d’euros, un niveau néanmoins nettement inférieur à celui de 2014 (2,3 milliards d’euros). Les emprunts et dettes financières reculent en 2019 (- 1,0 %) pour la troisième année consécutive : ils s’établissent à 33,7 milliards d’euros. SNCF réseau (SNCF réseau depuis 2016, réseau ferré de france (ex-RFF) avant) En milliards d’euros courants 2009 2014 2019 Produits d'exploitation 7,0 6,8 13,4 dont redevances d'infrastructure 2,9 5,6 5,8 dont contribution de l'État aux charges d'infrastructures 2,3 0,1 0,5 Résultat net de l'exercice 0,4 - 0,2 - 0,9 Capacité d'autofinancement 1,1 2,1 1,8 Investissements 3,3 4,5 5,1 Dette à long terme nette au 31\/12 28,6 38,4 52,3 Source : SNCF Réseau (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Comptes des entreprises des infrastructures fluviales et maritimes En millions d’euros courants Voies navigables de France (VNF) 2009 2014 2019 Chiffre d'affaires 170 189 180 Valeur ajoutée brute 86 102 86 Charges de personnel1 21 234 234 Résultat d'exploitation 69 107 93 Capacité d'autofinancement 58 97 81 Dépenses d'investissement 219 180 141 Endettement 3 2 0 1 Les 4 400 agents des services de navigation de l’État, auparavant détachés auprès de l’ÉPIC, ont été intégrés en 2013 à l’EPA aux côtés des 300 salariés de l’établissement.Source : VNF (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Comptes des grands ports sous tutelle de l’État 20091 20142 20193 Chiffre d'affaires 629 688 803 Valeur ajoutée brute 435 472 656 Charges de personnel 330 365 386 Excédent brut d'exploitation 160 157 360 Capacité d'autofinancement 146 112 263 Investissement 274 340 241 Dette financière 539 760 648 Champ :1 grands ports maritimes métropolitains ;2 grands ports maritimes métropolitains et les grands ports maritimes d’outre-mer créés au 01\/01\/2013 ;3 depuis 2016 :11 grands ports maritimes de l'État : 7 en métropole (Marseille, Le Havre, Dunkerque, Nantes, Rouen, La Rochelle, Bordeaux) et 4 dans les DOM (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion), 2 grands ports fluviaux de l'État : Port autonome de Paris, Port autonome de Strasbourg.Source : DGITM (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Voies navigables de France (VNF) est un établissement public à caractère administratif français chargé de gérer la majeure partie du réseau des voies navigables de France. En 2019, le chiffre d’affaires de VNF est de 180 millions d’euros. Les 13 grands ports maritimes et fluviaux de l’État (voir liste détaillée plus haut) sont sous la tutelle de ce dernier. En 2019, ils réalisent un chiffre d’affaires de 803 millions d’euros, en progression annuelle de 2,9 % par rapport à 2018. COMPTES D’AÉROPORTS DE PARIS (ADP) SA En milliards d’euros courants 2009 2014 2019 Chiffre d'affaires 2,3 2,8 3,1 Valeur ajoutée brute 1,5 1,9 2,2 Excédent brut d'exploitation 0,9 1,1 1,3 Charges financières 0,2 0,1 0,2 Capacité d'autofinancement 0,6 0,8 1,0 Investissements 0,4 0,4 1,0 Dette à moyen et long termes au 31\/12 2,5 4,0 4,9 Champ : Aéroports de Paris SA, société mère du groupe ADP.Source : ADP (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Aéroports de Paris (ADP) est la principale entreprise de services auxiliaires aériens et réalise, en 2019, un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros. Les investissements progressent encore fortement en 2019 (+ 9,9 %, après + 16,9 % en 2018), pour atteindre le niveau record de 1 029 millions d’euros. La dette financière à moyen et long termes augmente pour la neuvième année (+ 2,4 %) en dix ans et atteint 4,9 milliards d’euros.","link":"30-comptes-des-entreprises-gestionnaires-dinfrastructures.php","title":"Comptes des entreprises gestionnaires d’infrastructures"},{"page_id":24,"values":"Emploi salarié Effectifs salariés du secteur des transports et de l’entreposage En milliers, au 31 décembre 2004 2009 2014 2019 Transport principalement de voyageurs 459 464 473 480 Ferroviaire (y.c. fret, y.c. infrastructures SNCF) 186 174 170 158 Transport collectif urbain 91 93 99 107 Transport routier de voyageurs 74 86 98 105 Aérien 71 72 63 61 Maritime et fluvial 10 8 9 10 Autres transports de voyageurs 27 31 35 39 dont taxis et VTC 10 12 12 11 Transport de marchandises (hors ferroviaire) 344 363 365 418 Routier et services de déménagement 332 346 348 402 Par conduites 4 4 5 5 Aérien 3 4 4 3 Maritime et fluvial 6 9 9 8 Autres services de transport 265 265 268 303 Entreposage et manutention 85 93 105 125 Exploitation des infrastructures (hors infrastructures SNCF) 63 65 64 66 Organisation du transport de fret 118 107 99 112 dont messagerie et fret express 55 44 37 39 Activités de poste et de courrier 312 271 256 226 Transports et entreposage (hors intérim) 1 380 1 362 1 363 1 426 Intérim utilisé dans transports et entreposage 44 50 65 106 Tertiaire marchand1 (hors intérim) 10 300 10 812 10 992 11 806 Intérim tertiaire marchand 177 177 196 323 1 Secteur tertiaire marchand hors agriculture (codes GZ à MN + RU de la NAF rév. 2).Champ : France hors Mayotte.Sources : SDES à partir de Insee, estimations d’emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee ; SNCF Au 31 décembre 2019, le secteur des transports et de l’entreposage emploie 1 426 000 salariés (hors intérim), soit 12,1 % des salariés du secteur tertiaire marchand. Avec 402 000 salariés, le transport routier de marchandises (+ 2,9 % en moyenne annuelle depuis 2014) demeure le principal pourvoyeur d’emploi. Les créations d’emploi sont particulièrement dynamiques dans les activités d’entreposage et de manutention (+ 3,5 % en moyenne annuelle depuis 2014). Les activités de poste et de courrier ainsi que le transport ferroviaire perdent continûment des emplois depuis plus de 15 ans.","link":"31-emploi-salarie.php","title":"Emploi salarié"},{"page_id":25,"values":"L’emploi intérimaire et le temps partiel Taux de recours à l’intérim Champ : France hors Mayotte.Sources : Dares ; Pôle emploi Fin 2019, le secteur des transports et de l’entreposage mobilise 106 000 intérimaires. Le taux de recours à l’intérim, en forte hausse depuis 2012, s’établit à 6,9 % et demeure à un niveau élevé par rapport à celui de l’ensemble du secteur tertiaire marchand (2,7 %). Part du temps partiel en 2019 * TRF « élargi » : TRF interurbains (NAF 4941A), TRF de proximité (4941B), location de camions avec chauffeur (4941C), messagerie et fret express (5229A).Champ : France hors Mayotte, hors intérim.Source : Insee, enquête emploi en continu (EEC) En 2019, la part d’emploi à temps partiel, bien que très élevée dans le transport routier de voyageurs (38 %), est moitié moindre dans le secteur des transports et de l’entreposage que dans l’ensemble du secteur tertiaire marchand (10 %, contre 21 %).","link":"32-lemploi-interimaire-et-le-temps.php","title":"L’emploi intérimaire et le temps partiel"},{"page_id":26,"values":"Profil des salariés des transports et de l’entreposage Pyramide des âges des salariés en 2017 Champ : France hors Mayotte, hors intérim.Source : Insee, déclarations annuelles de données sociales (DADS) et déclarations sociales nominatives (DSN) Fin 2017, les salariés des transports et de l’entreposage sont en moyenne âgés de 43 ans et 3 mois, soit 2 ans et demi de plus que la moyenne d’âge des salariés du secteur tertiaire marchand. 30 % des salariés ont plus de 50 ans, contre 23 % pour le secteur tertiaire marchand. Alors que la part des femmes dans l’emploi est de 47 % dans le tertiaire marchand, elle n’est que de 27 % dans le secteur des transports et de l’entreposage, en raison de la prédominance de postes ouvriers (60 %), en particulier de conducteurs routiers, profession encore très largement masculine.","link":"33-profil-des-salaries-des-transports.php","title":"Profil des salariés des transports et de l’entreposage"},{"page_id":27,"values":"Les salaires Salaire brut mensuel par tête dans le secteur des transports et de l’entreposage En euros 2004 2009 2014 2019 Transport principalement de voyageurs 2 320 2 680 2 840 3 020 Ferroviaire (y compris fret) 2 320 2 810 3 130 3 420 Transport collectif urbain (TCU) 2 420 2 790 3 000 3 150 Routier (cars) 1 480 1 760 1 800 1 850 Aérien (y compris fret) 3 350 3 750 4 040 4 610 Autres transports de voyageurs 2 100 2 370 2 580 2 840 dont taxis et VTC 1 330 1 460 1 580 1 500 Transport de marchandises (hors ferroviaire et aérien) 1 830 2 050 2 220 2 340 Routier et services de déménagement 1 800 2 010 2 150 2 260 Par conduites 3 200 3 520 4 390 4 870 Maritime 2 110 2 310 2 440 2 590 Fluvial 3 040 3 290 3 570 3 790 Autres services de transport 2 060 2 340 2 590 2 750 Entreposage et manutention 1 850 2 060 2 280 2 430 Organisation du transport de fret 2 100 2 370 2 610 2 770 Services auxiliaires 2 260 2 690 3 060 3 300 Activités de poste et de courrier 1 650 1 870 2 020 2 260 Transports et entreposage (hors intérim) 1 990 2 280 2 470 2 640 Champ : France hors Mayotte, hors intérim.Source : traitement SDES, d’après Acoss Le salaire brut moyen par tête s’élève à 2 640 € mensuels dans les transports et l'entreposage en 2019. Il est le plus élevé dans le transport principalement de voyageurs, le plus faible dans les activités de poste et de courrier et le transport de marchandises. Ceci s’explique notamment par une présence plus importante de cadres dans le transport de voyageurs.","link":"34-les-salaires.php","title":"Les salaires"},{"page_id":28,"values":"Les non-salariés Effectifs des non-salariés Effectifs au 31 décembre, en nombre d’individus 2011 2014 2017 Taxis et VTC 30 030 33 380 40 130 Transport routier de marchandises* 21 790 19 600 18 850 Transport routier de voyageurs (cars) 2 550 3 300 2 590 Autres activités de transport et d'entreposage 4 980 5 830 16 870 dont activités de poste (hors service universel) et de courrier, y.c. livraison à domicile 980 1 060 11 440 Ensemble transports et entreposage 59 350 62 110 78 440 * Y compris services de déménagement.Champ : France hors Mayotte, y compris micro-entrepreneurs.Source : Insee, base non-salariés En 2017, 78 440 personnes exercent une activité non salariée dans le secteur des transports et de l’entreposage, soit 5 % du total des emplois du secteur. L’activité est concentrée dans deux branches : les taxis et VTC (51 % des effectifs non-salariés) et le transport routier de marchandises (24 %). La hausse des effectifs depuis 2011 est liée à l’essor des micro-entrepreneurs, qui représentent, en 2017, 26 % des non-salariés du secteur. En particulier, le nombre de livreurs à domicile a plus que décuplé depuis 2014. Revenus d’activité des non-salariés monoactifs Revenu mensuel moyen en euros 2011 2014 2017 Taxis et VTC 1 420 1 400 1 430 Transport routier de marchandises* 2 330 2 660 2 930 Transport routier de voyageurs (cars) 2 000 2 210 2 330 Autres 2 680 3 020 3 160 Ensemble transports et entreposage 1 840 1 940 2 020 * Y compris services de déménagement.Note : le revenu d’activité est la rémunération issue de l’activité non salariée, déduction faite des cotisations sociales payées dans l’année (hormis CSG et CRDS). À partir de 2013, les revenus intègrent une partie des dividendes versés. Les revenus des années postérieures à 2012 ne sont donc pas comparables en évolution avec ceux des années antérieures à 2013.Champ : France hors Mayotte, hors micro-entrepreneurs, hors pluriactifs et hors taxés d’office.Source : Insee, base non-salariés Les non-salariés monoactifs, c’est-à-dire ne cumulant pas leur activité non salariée avec une activité salariée, ont perçu en moyenne 2 020 euros par mois en 2017, hors micro-entrepreneurs. Ce revenu net varie de 1 430 euros pour les taxis et VTC à 2 930 euros dans le transport routier de marchandises.","link":"35-les-non-salaries.php","title":"Les non-salariés"},{"page_id":29,"values":"Consommation d’énergie Consommation énergétique finale En millions de tonnes équivalent pétrole (tep) 2004 2009 2014 2019 Transports 44,9 43,5 45,2 45,2 dont produits pétroliers routiers (y compris biocarburants)1 42,4 41,1 42,1 41,8 dont produits pétroliers non routiers 1,7 1,5 2,1 2,4 Total des secteurs1 149,6 142,2 144,4 142,1 dont produits pétroliers 67,0 59,5 57,2 54,3 1 Hors consommation du secteur de l’énergie. Données corrigées des variations climatiques.Champ : France métropolitaine de 2004 à 2010 ; France entière (y compris DOM) à partir de 2011.Source : SDES, Bilan de l’énergie La consommation d’énergie de traction du secteur des transports représente 32 % de la consommation énergétique finale française (hors production d’énergie). La consommation énergétique baisse tendanciellement pour l’ensemble des secteurs d’activité entre 2004 et 2019. La consommation énergétique du secteur des transports avait augmenté entre 2013 et 2017 (+ 0,7 % par an en moyenne) mais repart à la baisse depuis 2017 (- 1,0 % par an en moyenne). Le transport routier est de loin le mode de transport le plus consommateur d’énergie. En 2019, il est responsable de 92,9 % de l’énergie totale consommée par l’ensemble des transports. Consommation d’énergie par mode en 2019 1 L’aviation internationale n’est pas prise en compte. Les vols métropole-DOM sont pris en compte.Source : SDES, Bilan de l’énergie Évolution de la consommation d’énergie Données corrigées des variations climatiques.Champ : France métropolitaine de 2004 à 2010 ; France entière (y compris DOM) à partir de 2011 ; y compris sidérurgie.Source : SDES, Bilan de l’énergie","link":"36-consommation-denergie.php","title":"Consommation d’énergie"},{"page_id":30,"values":"Émissions de gaz à effet de serre pour l’ensemble des transports Émissions françaises de GES Champ : France entière (métropole + DROM = périmètre Kyoto).Source : Citepa, rapport Secten, mai 2020 (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Les transports, avec 136 Mt CO2 eq, restent, et ce depuis 1998, le secteur qui émet le plus de gaz à effet de serre. En 2019, les transports sont responsables de 31 % des émissions nationales de GES, une contribution relative plus forte qu’en 1994 où ils en représentaient 25 %. Entre 1994 et 2019, les GES dus aux transports ont progressé de 2,7 % (+ 0,1 % en moyenne annuelle), alors que tous les autres secteurs ont réduit leurs niveaux d’émissions. Après une forte baisse en 2018, les émissions du transport stagnent en 2019. L’accroissement du trafic, à la fois pour le transport de voyageurs et de marchandises, engendre en effet une élévation des émissions de GES alors que l’amélioration de la performance énergétique des véhicules et la diminution du contenu en CO2 des carburants (incorporation d’agrocarburant, électromobilité, etc.) atténuent ces émissions. émissions de gaz à effet de serre en france + dom (périmètre kyoto) - prg (potentiel de réchauffement global) En millions de tonnes équivalent CO2 1994 2009 2014 2019 Transports1 132,4 136,3 136,9 135,9 Routier 124,3 128,6 129,4 127,7 1 Les bilans d’émissions tiennent compte uniquement de la circulation effectuée avec du carburant acheté sur le territoire et consommé dans l’année.Champ : France entière (métropole + DROM = périmètre Kyoto).Source : Citepa, rapport Secten, mai 2020 (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Émissions de gaz à effet de serre du transport par type d’émission En milliers de tonnes équivalent CO2 1994 2009 2014 2019 CO2 Transport 130 137 131 180 131 677 131 340 Total (hors UTCATF1) 390 474 381 251 333 577 328 237 CH4 Transport 899 244 158 149 Total (hors UTCATF1) 70 526 62 080 58 588 55 684 N2O Transport 1 302 1 264 1 515 1 508 Total (hors UTCATF1) 65 694 44 105 41 591 40 141 HFC Transport 66 3 587 3 546 2 928 Total (hors UTCATF1) 1 959 16 508 18 812 15 491 1 Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie.Champ : France entière (métropole + DROM = périmètre Kyoto).Source : Citepa, rapport Secten, mai 2020 (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019)","link":"37-emissions-de-gaz-a-effet.php","title":"Émissions de gaz à effet de serre pour l’ensemble des transports"},{"page_id":31,"values":"Émissions de CO2 du transport routier Émissions de co2 du transport routier selon le type de véhicule En millions de tonnes 1994 2009 2014 2019 Voitures particulières 70,7 70,8 69,8 67,2 Véhicules utilitaires 21,1 23,4 25,0 25,2 Véhicules lourds 29,6 27,8 27,9 29,2 Deux-roues 0,7 1,7 1,7 1,7 Total 122,1 123,6 124,4 123,3 Note : les émissions sont calculées à partir des prises de carburant en France.Champ : France entière (métropole + DROM = périmètre Kyoto).Source : Citepa, rapport Secten, mai 2020 (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Les émissions de CO2 représentent près de 97 % des émissions de GES des transports. Elles sont essentiellement dues aux émissions du transport routier (94 %). La moitié des émissions de CO2 de l’ensemble des transports (51 %) provient de voitures particulières.","link":"38-emissions-de-co2-du-transport.php","title":"Émissions de CO2 du transport routier"},{"page_id":32,"values":"Émissions de polluants atmosphériques du transport routier Évolution des émissions polluantes du transport routier Note : ces données sont intégralement recalculées chaque année, pour toutes les années.Champ : France entière (métropole + DROM = périmètre Kyoto).Source : Citepa, rapport Secten, mai 2020 (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Le transport routier est le mode de transport le plus émetteur de polluants dans l’air : il représente entre 70 et 100 % de l’ensemble des émissions des transports selon les polluants. Entre 1994 et 2018, les émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de particules de diamètre inférieur à 10 μm (PM10) ont fortement baissé (respectivement - 4,2 % et - 4,5 % par an en moyenne) et les émissions de plomb (Pb) se maintiennent à des niveaux très bas depuis 2000, grâce au renouvellement du parc et à l’introduction des pots catalytiques. Les émissions de zinc (Zn) et de cuivre (Cu) se stabilisent depuis quelques années. Les polychlorodibenzo-p-dioxines et furanes (PCDD-F) sont en forte baisse depuis 2011 (- 8,3 % par an en moyenne). Niveaux d’émissions de polluants du transport routier 1994 2009 2014 2018 NOx en milliers de tonnes 1 178 586 513 422 PM10 en milliers de tonnes 84 43 34 28 Cu en tonnes 113 135 141 144 Pb en tonnes 1 332 51 53 53 Zn en tonnes 223 266 282 291 HAP en tonnes 4 3 3 2 PCDD-F en grammes équivalents toxiques internationaux (ITEQ) 22 28 21 15 Champ : France entière (métropole + DROM = périmètre Kyoto).Source : Citepa, rapport Secten, mai 2020 (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019)","link":"39-emissions-de-polluants-atmospheriques-du.php","title":"Émissions de polluants atmosphériques du transport routier"},{"page_id":33,"values":"Densités des réseaux ferroviaires en Europe RÉSEAUX FERROVIAIRES DE QUELQUES PAYS EUROPÉENS Données 2018 Longueur du réseau ferroviaire (km) Densité (km pour 1 000 habitants) Densité (km pour 1 000 km2) Allemagne 38 416 0,46 108 Espagne 15 449 0,33 31 France 27 594 0,41 50 Italie 16 781 0,28 56 Pays-Bas 3 220 0,19 77 Pologne 19 235 0,51 62 Royaume-Uni 16 289 0,24 66 Source : Eurostat En 2018, le réseau ferroviaire français est le deuxième réseau d’Europe en longueur, avec 27 594 kilomètres. Il est précédé par l’Allemagne (38 416 kilomètres) et suivi par la Pologne (19 235 kilomètres). La densité du réseau ferroviaire français rapportée à la population est comparable à celle de l’Allemagne. Par rapport à la superficie, la densité du réseau français est proche de celles de ses voisins, hormis l’Allemagne (deux fois plus dense) et l’Espagne (près de deux fois moins dense).","link":"4-densites-des-reseaux-ferroviaires-en.php","title":"Densités des réseaux ferroviaires en Europe"},{"page_id":34,"values":"Accidents dans les transports Accidents corporels des transports En unités 2009 2014 2019 Route Nombre d'accidents 72 315 58 191 56 016 Tués1 4 273 3 384 3 244 Blessés hospitalisés2 33 323 26 635 19 609 Ferroviaire Nombre d'accidents 171 177 123 Tués 76 66 53 Blessés 61 74 39 Aérien Nombre d'accidents 86 72 71 Tués 90 57 39 Blessés 36 57 49 Maritime (y compris plaisance) Nombre d'opérations de sauvetage coordonnées par les CROSS3 7 434 10 368 13 507 Tués ou disparus 398 524 288 Blessés 645 598 1 119 1 Victimes décédées sur le coup ou dans les 30 jours qui suivent l'accident.2 Victimes non décédées dont l'état nécessite des soins médicaux (blessés) et dont l'état nécessite plus de 24 heures d'hospitalisation.3 CROSS : Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage.Note : les personnes tuées dans un accident ferroviaire sont les usagers de la route tués en franchissant un passage à niveau, les cheminots tués pendant des travaux ainsi que les usagers ferroviaires tués dans un accident ferroviaire.Champ : France métropolitaine.Sources : ONISR ; SNCF Réseau ; BEA ; DGITM\/DAM (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) Avec 71 accidents survenus en 2019, le nombre d’accidents corporels aériens est en baisse par rapport à 2018 (92 accidents) et retrouve le niveau de 2014. À l’inverse, le nombre d’accidents ferroviaires est en légère hausse avec 123 accidents survenus sur le réseau ferré en 2019 (contre 119 en 2018), mais il est nettement inférieur au niveau de 2009. En 2019, le nombre d’accidents maritimes (opérations de sauvetage) croît de 4,6 % par rapport à 2018 et atteint son plus haut niveau depuis dix ans. Il s’accompagne d’une hausse du nombre de personnes secourues ou assistées (+ 11,2 % par rapport à 2018), et d’une diminution du nombre de blessés (- 1,2 % par rapport à 2018) et de morts ou disparus (- 1,7 % par rapport à 2018). Au cours des dix dernières années, les accidents maritimes ont augmenté de 6,2 % par an en moyenne. Évolution des accidents de la route 1 Victimes décédées sur le coup ou dans les 30 jours qui suivent l’accident.2 Victimes non décédées dont l’état nécessite des soins médicaux (blessés) et dont l’état nécessite plus de 24 heures d’hospitalisation. Les pratiques d’enregistrement par les forces de l’ordre des blessés hospitalisés ont évolué en 2018.Champ : France métropolitaine.Source : ONISR (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) En 2019, le bilan de l’accidentalité en France métropolitaine s’établit à 56 016 accidents corporels impliquant 3 244 victimes décédées et 19 609 victimes blessées hospitalisées. Le nombre d’accidents corporels augmente légèrement (+ 0,4 % en 2019 par rapport à 2018), contrairement au nombre de morts qui reste stable (- 0,1 %) et au nombre de blessés hospitalisés qui diminue (- 7,7 %).","link":"40-accidents-dans-les-transports.php","title":"Accidents dans les transports"},{"page_id":35,"values":"Sigles et liens utiles Acoss Agence centrale des organismes de sécurité sociale www.acoss.fr Ademe Agence de la Transition écologique www.ademe.fr ADP Aéroports de Paris www.parisaeroport.fr Asfa Association des sociétés françaises d’autoroutes www.autoroutes.fr BEA Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile www.bea.aero Bilan annuel des transports en 2019 www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr\/bilan-annuel-des-transports-en-2019-0 Bodacc Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales www.bodacc.fr CCFA Comité des constructeurs français d’automobiles www.ccfa.fr Cerema Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement www.cerema.fr Citepa Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique www.citepa.org Rapport Secten (Secteurs économiques et énergie), format spécifique du rapport sur les inventaires nationaux officiels Club des villes et territoires cyclables www.villes-cyclables.org Comptes nationaux  www.insee.fr\/fr\/statistiques\/4494143?sommaire=4494218 Dares Direction de l'animation, de la recherche et des études statistiques dares.travail-emploi.gouv.fr DGAC Direction générale de l'aviation civile www.ecologie.gouv.fr\/politiques\/aviation-civile DGFIP Direction générale des finances publiques www.economie.gouv.fr\/dgfip DGITM Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer www.ecologie.gouv.fr\/direction-generale-des-infrastructures-des-transports-et-mer-dgitm EPSF Établissement public de sécurité ferroviaire www.securite-ferroviaire.fr Ésane Élaboration de statistiques annuelles d’entreprise www.insee.fr\/fr\/metadonnees\/source\/serie\/s1188 Eurostat  ec.eurostat.eu.europa.eu Gart Groupement des autorités responsables de transport www.gart.org Île-de-France Mobilités appelé Stif jusqu’en juin 2017 (Syndicat des transports d'Île-de-France) www.omnil.fr Insee Institut national de la statistique et des études économiques www.insee.fr MTE Ministère de la transition écologique www.ecologie.gouv.fr  ONISR Observatoire national interministériel de la sécurité routière www.securite-routiere.gouv.fr Optile Organisation professionnelle des transports d'Île-de-France www.optile.com RATP Régie autonome des transports parisiens www.ratp.fr RSVERO Répertoire statistique des véhicules routiers www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr\/parc-et-immatriculations-des-vehicules-routiers SDES Service des données et études statistiques www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr Sirene Répertoire d’entreprises et d’établissements www.insee.fr\/fr\/information\/3591226 SNCF Société nationale des chemins de fer français www.sncf.com\/fr UTP Union des transports publics et ferroviaires www.utp.fr Vélo & Territoires www.velo-territoires.org VNF Voies navigables de France www.vnf.fr","link":"41-sigles-et-liens-utiles.php","title":"Glossaire"},{"page_id":35,"values":"Glossaire Comptes d’entreprises Entreprise La statistique publique change de concept d’entreprises et adopte une définition économique des entreprises : www.insee.fr\/fr\/information\/4226820 Depuis 2013, l’Insee prend en compte, dans l’élaboration de ses statistiques annuelles d’entreprises, la définition de l’entreprise au sens économique. Cette démarche s’inscrit dans le cadre, d’une part, de la loi de modernisation de l’économie (LME) et, d’autre part, d’un règlement européen. Le décret d’application de la loi de modernisation de l’économie de 2008 (LME) relatif aux catégories d’entreprises définit l’entreprise comme « la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources courantes », reprenant ainsi les termes du règlement européen 696\/93, adopté en 1993 à la suite d’une réflexion menée à l’échelle européenne sur les unités statistiques. Il précise également qu’« une entreprise exerce une ou plusieurs activités dans un ou plusieurs lieu(x). Une entreprise peut correspondre à une seule unité légale ». Une unité légale est une entité juridique identifiée par son numéro Siren, qui peut être un entrepreneur individuel ou une société exerçant une fonction de production indépendante. Conformément aux engagements pris auprès d’Eurostat, à partir du millésime 2017, les données sur les caractéristiques comptables et financières des entreprises sont entièrement diffusées selon cette approche. Le poids respectif des différents secteurs d’activité ou des tailles d’unités se trouve ainsi modifié. Pour ce faire, les instituts de statistiques européens ont mis en œuvre une nouvelle technique dite de « profilage ». Il s’agit d’établir la liste des unités légales appartenant à un groupe qui composent une entreprise, pour délimiter le contour de l’entreprise au sens économique, puis de définir ses caractéristiques (chiffre d’affaires, valeur ajoutée, effectifs employés, activité principale exercée, etc.). « Année N-1 » à contours « Année N » www.insee.fr\/fr\/information\/4226820#encadre5 Les statistiques des comptes d'entreprises sont obtenues en retenant comme contours des entreprises ceux définis pour l’année N – aux créations près bien entendu –, et en calculant des liasses fiscales et questionnaires ESA (enquête sectorielle annuelle) consolidés sur ces entreprises à partir des liasses fiscales et questionnaires ESA reçus en N-1 pour leurs unités légales. On obtient ainsi des données consolidées relatives à l’année N-1 pour les entreprises définies selon les contours retenus en N. Ceci permet de calculer des évolutions au niveau d’entreprises à contours constants, qui reflètent donc uniquement les évolutions économiques internes à l’entreprise, et non pas les restructurations de groupe – et donc les changements de contours des entreprises d’une année sur l’autre – observées entre deux millésimes. Compte propre – compte d’autrui Lorsque l’activité de transport n’est pas rémunérée pour elle-même, le transport est dit « pour compte propre » (une personne utilisant sa voiture pour se déplacer, une entreprise déplaçant elle-même ses produits entre un lieu de productivité et un lieu de stockage par exemple). Lorsque le transport est réalisé par un prestataire, prenant en charge des biens qui ne lui appartiennent pas ou des personnes distinctes de lui-même, le transport est dit « pour compte d’autrui ». Emploi intérimaire en équivalent emplois à temps plein (ETP) L’emploi intérimaire en équivalent emplois à temps plein (ETP) sur l’année est le rapport du nombre total de semaines de travail réalisées par les intérimaires au nombre total de semaines ouvrées d’une année. Par convention, ce nombre est fixé à 52 semaines. Cette convention de calcul conduit à sous-estimer légèrement l’ETP, dans la mesure où une partie des missions ne comptabilise pas les périodes de congés. On pourra parler de « volume de travail temporaire » pour désigner l’ETP. Emploi non salarié L’emploi non salarié se distingue de l’emploi salarié par l'absence de contrat de travail et de lien de subordination juridique permanente à l'égard d'un donneur d'ordres. Sont concernés, d’une part, les auto-entrepreneurs (AE) et, d’autre part, les non-salariés ou indépendants « classiques » (i.e. hors AE). Ces derniers sont pour l’essentiel des entrepreneurs individuels ou des gérants majoritaires de sociétés à responsabilité limitée. Equivalent vingt pieds (EVP) L’équivalent vingt pieds correspond à la mesure du nombre de conteneurs. Par exemple, un conteneur standard de vingt pieds de long compte pour 1 EVP, alors qu’un conteneur de quarante pieds compte pour 2 EVP. Cet indicateur permet de mesurer l’importance du trafic de conteneurs. Gaz à effet de serre (GES) Les sept GES identifiés par le Protocole de Kyoto et son amendement de Doha sont les suivants : dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), protoxyde d’azote (N20), hexafluorure de soufre (SF6), hydrocarbures (HFC), perfluocarbures (PFC) et trifluorure d’azote (NF3). Polluants atmosphériques Les principaux polluants émis par les transports sont l’oxyde d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM), le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les métaux lourds cuivre (Cu) et plomb (Pb), les particules parmi lesquelles sont généralement distinguées les particules de diamètre inférieur à 10 μm (PM10), de diamètre inférieur à 2,5 μm (PM2,5), de diamètre inférieur à 1,0 μm (PM1,0), et le total des particules en suspension (TSP). Salaire moyen par tête (SMPT) Le salaire moyen par tête (SMPT) est calculé en rapportant la masse salariale à l’effectif salarié en moyenne annuelle. Il est issu des données de l’Acoss. Secteur transports et entreposage Cette section de la nomenclature d’activités et de produits française couvre les activités liées au transport, régulier ou non, de passagers et de marchandises par rail, par route, par conduites, par eau ou par air, et les activités connexes, telles que l’exploitation des infrastructures de transport, la manutention du fret, l’entreposage, etc. Cette section comprend aussi la location de matériel de transport avec chauffeur ou pilote. Elle comprend également les activités de poste et courrier. Le secteur transports et entreposage regroupe des entreprises qui ont la même activité principale (au regard de la nomenclature d’activité économique). L’activité du secteur n’est donc pas tout à fait homogène et comprend des productions ou services secondaires qui relèveraient d’autres items de la nomenclature que celui du secteur transports et entreposage. Le secteur regroupe des entreprises classées selon leur activité principale. La branche transports et entreposage regroupe des unités de production homogènes, c’est-à-dire qui produisent un service de transport. Tonnes-kilomètres (t-kilomètres) La tonne-kilomètre correspond au transport d'une tonne de marchandises sur un kilomètre. Transport Par convention, est appelée « transport » l’activité qui consiste à déplacer un bien physique ou une personne d’un point à un autre, avec un but autre que le déplacement lui-même. Le transport d’électricité notamment est exclu de ce champ. Un trajet domicile-travail constitue du transport puisqu’il a pour finalité de rendre disponible une personne sur son lieu de travail. En revanche, un déplacement à vélo avec retour au point de départ n’est pas du transport car son motif premier est le loisir procuré par cette activité. Pour assurer un transport, il est généralement nécessaire d’utiliser un véhicule et des infrastructures de transport, réseaux de transport, gares, ports, infrastructures de triage par exemple. Ces éléments permettent de définir des modes de transport : routier, ferroviaire, fluvial, maritime et aérien. Le transport rassemble toutes les activités qui contribuent directement au déplacement ainsi que les activités auxiliaires de transport, telles que l’entreposage et le stockage, la gestion des infrastructures, la manutention liée au transport, l’organisation et la logistique de transport. Sont exclus du transport la production de véhicules, la construction des infrastructures (travaux publics), le raffinage et la production d’énergie destinés au transport. Transport en commun : individuel - collectif Le transport en commun de personnes peut être « individuel » ou « collectif » : le transport en métro ou en bus est un transport collectif en commun, tandis que le transport en taxi est un transport individuel en commun. Transport intérieur En France, les statistiques de transports intérieurs de voyageurs ou de marchandises comptabilisent la seule partie des transports internationaux réalisée sur le territoire français : par exemple, seuls les kilomètres parcourus sur le territoire français par les lignes ferroviaires internationales (comme Eurostar ou Thalys) ou la portion Paris-Valenciennes pour un transport d’échange en transport routier Paris-Berlin sont prises en compte. Transport terrestre Il s’agit du transport réalisé sur les routes, les voies ferrées, les conduites et les voies navigables. Véhicules-kilomètres (veh-kilomètres) Le véhicule-kilomètre correspond au mouvement d’un véhicule routier sur un kilomètre. Voyageurs-kilomètres (voy-kilomètres) Le voyageur kilomètre correspond au mouvement d’un voyageur sur un kilomètre. Cette unité commune permet de comparer les différents modes de transport de voyageurs (à l’exception du transport maritime) et notamment de calculer les différentes parts modales. Dans l’aérien, le terme équivalent plus fréquemment usité est le passager kilomètre transporté (PKT).","link":"42-glossaire.php","title":"Sources"},{"page_id":36,"values":"Sources Les données présentées sont issues des sources les plus récentes disponibles à la date de rédaction de la publication. Les dernières données disponibles sont en majorité des données de l'année 2019. Néanmoins, les données européennes (source : Eurostat) ainsi que les données comptables des entreprises portent sur l'année 2018 ; certaines données sur l’emploi concernent l’année 2017.","link":"43-sources.php","title":"Réseaux de transport collectif urbain"},{"page_id":37,"values":"Réseaux de transport collectif urbain ÉVOLUTION DES RÉSEAUX DE TRANSPORT COLLECTIF URBAIN Nombre de lignes Longueur des lignes (en km) Nombre de lignes Longueur des lignes (en km) Île-de-France1 2009 2017 Train 8 920 9 903 RER2 5 605 5 600 Métro 16 206 16 206 Tramway 4 42 10 116 Bus 1 449 - 1 509 - dont Paris 64 - 60 - Province 2009 2018 Métro 11 130 11 133 Lyon 4 30 4 32 Marseille 2 19 2 21 Toulouse 2 27 2 27 Lille 2 45 2 45 Rennes 1 9 1 9 Tramway 38 437 65 745 dont Lyon 4 46 6 88 dont Montpellier 2 35 4 62 dont Strasbourg 5 53 6 68 dont Bordeaux 3 44 3 65 dont Nantes 3 43 3 42 dont Grenoble 4 34 5 47 1 Les troncs communs ne sont comptabilisés qu’une seule fois. La longueur des lignes pour l’Île-de-France porte sur le seul périmètre francilien.2 RER RATP uniquement, données SNCF non disponibles.Sources : Île-de-France Mobilités-Omnil ; enquête TCU (DGITM, CGDD, Cerema, Gart, UTP) En 2017 (dernières données disponibles), l’Île-de-France comptabilise 14 lignes de trains et RER, 16 de métros et 10 de tramways. En 2018, il existe 11 lignes de métros et 65 de tramways en province. Entre 2009 et 2018, les réseaux urbains se développent essentiellement en tramways : la longueur des lignes a été multipliée par 3 en Île-de-France et par 1,7 en province.","link":"5-reseaux-de-transport-collectif-urbain.php","title":"Réseaux navigables"},{"page_id":38,"values":"Réseaux navigables RÉSEAUX NAVIGABLES UTILISÉS DE QUELQUES PAYS EUROPÉENS EN 2018 Longueur en kilomètres et densité en kilomètres par million d’habitants Voies navigables utilisées Densité Allemagne 7 675 92,4 Finlande 8 132 1 471,8 France 5 065 75,6 Italie 1 562 25,8 Pays-Bas 6 297 364,4 Source : Eurostat, réseau navigable effectivement utilisé pour la France En 2018, la France dispose d’un réseau navigable (fleuves, rivières et canaux) de 8 500 kilomètres dont 5 065 utilisés, tant pour le transport de marchandises que pour le tourisme fluvial. Le réseau navigable français est le quatrième réseau d’Europe, précédé par celui de la Finlande (8 132 kilomètres), de l’Allemagne (7 675 kilomètres) et des Pays-Bas (6 297 kilomètres).","link":"6-reseaux-navigables.php","title":"Utilisation des réseaux"},{"page_id":39,"values":"Utilisation des réseaux UTILISATION DES RÉSEAUX (CIRCULATION) 2004 2009 2014 2019 Réseaux routiers (milliards de véhicules-km) nd nd 600 623 Autoroutes nd nd 173 189 Routes nationales nd nd 23 22 Autres routes nd nd 404 412 Réseau ferroviaire (millions de trains-km) Voyageurs 397 406 390 366 Marchandises 122 74 63 65 Réseau TCU (transport collectif urbain) Île-de-France Train (millions de trains-km) 23 27 28 27 RER (millions de trains-km) 42 42 42 40 Métro (millions de trains-km) 44 48 50 47 Tramway (millions de trains-km) 3 4 9 14 Bus1 (millions de voitures-km) 149 161 164 167 Régions hors Île-de-France Tramway (millions de véhicules-km) 23 41 58 622 Métro (millions de véhicules-km) 25 32 34 342 1 Hors Optile. 2 Données 2018. nd : données non disponibles. Champ : France métropolitaine.Sources : SNCF ; Île-de-France Mobilités ; enquête TCU (DGITM, CGDD, Cerema, Gart, UTP) (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019 et le Mémento de statistiques des transports 2019) Entre 2014 et 2019, la circulation routière progresse de 3,9 %, soit + 0,8 % en moyenne par an. Elle augmente principalement sur les autoroutes (+ 9,5 % en cinq ans, soit + 1,8 % par an en moyenne) et sur les routes départementales et communales (+ 1,8 % en cinq ans, soit + 0,4 % par an en moyenne). En 2019, la circulation est quasi stable (+ 0,1 %) par rapport à 2018. Depuis 2009, la circulation a baissé pour les trains de marchandises (- 1,3 % par an en moyenne) et les trains de voyageurs (- 1,0 % par an en moyenne). En Île-de-France, depuis 2009, la circulation des tramways a été multipliée par 3,5 et celle des bus a augmenté de 0,4 % en moyenne annuelle. En revanche, la circulation a diminué dans les métros et les RER (respectivement - 0,2 % et - 0,5 % en moyenne annuelle depuis 2009). En province, en dix ans, la circulation des tramways a été multipliée par 1,5 tandis que celle des métros a augmenté de 0,6 % en moyenne annuelle.","link":"7-utilisation-des-reseaux.php","title":"Matériel de transport"},{"page_id":40,"values":"Matériel de transport Immatriculations de véhicules routiers En milliers 2004 2009 2014 2019 Véhicules neufs (hors remorques légères) 2 540 2 740 2 237 2 795 Voitures particulières 2 014 2 269 1 766 2 173 Autocars et autobus1 5 7 6 7 Camions, camionnettes et véhicules spéciaux 431 392 388 501 Tracteurs routiers 24 16 21 31 Tracteurs agricoles 45 40 37 55 Remorques lourdes 3 3 2 3 Semi-remorques 18 13 17 26 Remorques légères2 55 56 60 73 Véhicules d’occasion 6 387 6 177 6 341 6 708 Voitures particulières 5 444 5 241 5 412 5 733 Autocars et autobus1 7 6 5 6 Camions, camionnettes et véhicules spéciaux 780 797 794 837 Tracteurs routiers 24 18 14 19 Tracteurs agricoles 96 86 90 86 Remorques 5 5 4 4 Semi-remorques 31 24 22 22 1 Les véhicules de moins de 10 places assises (breaks) sont comptabilisés avec les voitures particulières.2 Y compris les caravanes, les agraires, les porte-bateaux et les autres remorques.Le champ du tableau ci-dessous diffère de celui du Bilan annuel des transports, il inclut notamment les remorques.Sources : fichier central des automobiles jusqu’en 2009 ; SDES, RSVERO à partir de 2010 (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019 et le Mémento de statistiques des transports 2019) En 2019, les immatriculations de véhicules routiers neufs ralentissent (+ 2,4 % en 2019 par rapport à 2018, contre + 3,2 % en 2018 par rapport à 2017). Depuis 2004, les immatriculations de véhicules routiers neufs progressent de 0,6 % par an en moyenne. Les immatriculations de véhicules d’occasion augmentent de 2,9 % en 2019 par rapport à 2018, après une baisse de 1,0 % en 2018 par rapport à 2017. Elles progressent de 0,3 % par an en moyenne sur 15 ans. Les voitures particulières représentent 77,8 % des immatriculations neuves et 85,5 % des immatriculations de véhicules d’occasion. ÉVOLUTION DU PARC MOYEN DE VÉHICULES ROUTIERS En milliers 2014 2019 Voitures particulières 36 135 37 728 Essence 12 778 14 756 Diesel 23 134 22 636 électrique et hydrogène 21 121 Hybrides rechargeables et gaz 187 203 Autres 16 12 Véhicules utilitaires légers 5 622 5 967 Essence 255 222 Diesel 5 333 5 691 électrique et hydrogène 14 36 Hybrides rechargeables et gaz 16 15 Autres 5 4 Véhicules lourds 664 686 Poids lourds 576 593 Bus et cars 88 93 Total des véhicules 42 421 44 382 Champ : France métropolitaine, parc roulant moyen de véhicules.Source : SDES, Bilan de la circulation (données complémentaires disponibles dans le Bilan annuel des transports en 2019) En 2019, le parc roulant moyen a augmenté de près de 2 millions de véhicules par rapport à 2014, soit une hausse de 4,6 %. Tous les types de véhicules participent à cette hausse : les voitures particulières (+ 1,6 million par rapport à 2014), les véhicules utilitaires légers (+ 0,35 million) et les véhicules lourds (+ 0,02 million). Parmi les véhicules lourds, entre 2014 et 2019, le parc a augmenté de 2,9 % pour les poids lourds et de 5,9 % pour les bus et cars. Parmi les voitures particulières, la part des véhicules diesel est en légère baisse (60,0 % en 2019, contre 64,0 % en 2014), au profit des véhicules essence dont la part croît (39,1 % en 2019, contre 35,4 % en 2014). La part des énergies alternatives reste très marginale (0,8 % des voitures particulières en 2019, contre 0,6 % en 2014).","link":"8-materiel-de-transport.php","title":"Véhicules de transport collectif urbain"},{"page_id":41,"values":"Véhicules de transport collectif urbain PARC DES BUS ET AUTOCARS AU 1er JANVIER En milliers 2012 2016 2020 Parc de bus et cars (en milliers) 83,8 86,1 90,9 Autobus 19,7 21,1 22,4 Autocars 64,1 65,1 68,5 Part des véhicules offrant plus de 40 places (en %) 68,0 71,0 74,0 Part des autobus offrant plus de 40 places 42,9 52,3 57,4 Part des autocars offrant plus de 40 places 76,0 77,5 79,0 Source : SDES, RSVERO (données complémentaires disponibles dans le Mémento de statistiques des transports 2019) On comptabilise 90 900 autobus et autocars au 1er janvier 2020. Le nombre d’autobus et autocars immatriculés en France a augmenté de 8,5 % en huit ans et de 1,0 % en moyenne par an depuis 2012. Le parc d’autobus progresse de 1,6 % par an en moyenne, contre + 0,8 % en moyenne pour le parc des autocars. Toutefois, les autocars représentent 75 % du parc total des autobus et autocars au 1er janvier 2020. Début 2020, la part des autobus et autocars de plus de 40 places est de 74,0 % et augmente de façon régulière depuis 2012. Cette part est plus élevée pour les autocars (79 %) que pour les autobus (57 %). PARC DES MÉTROS, RER ET TRAMWAYS1 En unités 2004 2009 2014 2019 Île-de-France Nombre de rames1 4 912 nd 1 296 1 298 Métros 3 553 nd 693 719 Tramways 235 nd 238 293 RER (RATP) 1 124 nd 365 286 Régions hors Île-de-France Nombre de rames 783 1 047 1 380 1 497 Métros 311 374 398 3982 Tramways 472 673 982 1 0992 1 Pour 2004, le matériel est compté en nombre de voitures (remorques + motrices). À partir de 2005, le recensement du matériel roulant ferré se compte en rames.2 Données 2018.nd : données non disponibles.Sources : Île-de-France Mobilités-Omnil ; enquête TCU (DGITM, CGDD, Cerema, Gart, UTP) Entre 2014 et 2019, le parc des métros, RER et tramways a augmenté de 1,1 % en France (+ 0,2 % en Île-de-France et + 2,0 % en province). Cette évolution est portée par l’expansion du réseau de tramways : le nombre de rames a augmenté de 23 % en Île-de-France et de 12 % en province sur cette période.","link":"9-vehicules-de-transport-collectif-urbain.php","title":"Quelques externalités du transport"},{"page_id":42,"values":null,"link":"index.php"},{"page_id":42,"values":"Partie 6 Quelques externalités du transport Pour leur traction, les transports consomment 32 % de l’énergie consommée par l’utilisateur final en France en 2019. Les transports sont responsables de 31 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), part relativement stable depuis cinq ans. Les émissions de la plupart des polluants atmosphériques ont diminué dans l’ensemble des secteurs. C’est également le cas pour le secteur des transports, sauf pour les émissions de cuivre et de zinc qui se stabilisent. Le nombre d’accidents corporels augmente légèrement en 2019 par rapport à 2018, mais le nombre de morts reste stable et le nombre de blessés hospitalisés diminue. Les accidentalités de la route continuent de diminuer, tandis que les accidentalités maritimes ne cessent d’augmenter pour atteindre leur plus haut niveau depuis dix ans. Consommation d’énergie Émissions de gaz à effet de serre pour l’ensemble des transports Émissions de CO2 du transport routier Émissions de polluants atmosphériques du transport routier Accidents dans les transports","link":"partie6-quelques-externalites.php"}];