Transport maritime de marchandises
Évolution de l'activité des ports français (entrées et sorties)
En millions de tonnes
2015 |
2019 |
2020 |
2021 |
|
Grands ports maritimes de métropole (GPM) et Calais |
304,6 |
312,2 |
271,1 |
279,5 |
Autres ports métropolitains |
33,1 |
34,6 |
28,1 |
31,6 |
Ports d'outre-mer |
12,1 |
13,2 |
12,4 |
13,9 |
Ensemble des ports |
349,9 |
360,0 |
311,6 |
325,0 |
Champ : France entière.
Source : SDES
L'année 2021 est marquée par une reprise du trafic de marchandises par voie maritime (+ 4,2 %). Le trafic atteint 325,0 millions de tonnes pour l'ensemble des ports français. Cette reprise est toutefois limitée par les tensions sur les prix des matières premières, notamment des produits énergétiques. Le trafic maritime de marchandises reste néanmoins bien en dessous des niveaux d'avant-crise avec, au plus fort de l'activité, un volume échangé s'élevant à 368,0 millions de tonnes en 2018.
Grands ports maritimes de métropole (GPM) : Marseille, Dunkerque, Nantes Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux, ainsi que Le Havre, Rouen, ces deux derniers ports ayant fusionné le 1er juin 2021 pour former un établissement public unique (Haropa Port, incluant également le port fluvial de Paris dont le trafic n'est pas pris en compte ici). |
Activité des ports français par type de conditionnement en 2021
Champ : France entière.
Source : SDES
En 2021, avec 117,0 millions de tonnes, les vracs liquides représentent 35,9 % du volume de marchandises transitant dans les ports français. Les produits pétroliers représentent la totalité du trafic de vracs liquides pour les quatre grands ports maritimes en outre-mer, contre 89,8 % en métropole.
Le trafic des vracs solides progresse de 6,6 % par rapport à 2020. Avec 71,5 millions de tonnes en 2021, ce trafic représente 22,0 % du volume de marchandises transitant dans les ports français.
Le trafic des marchandises conteneurisées progresse de 23,7 % par rapport à l'année 2020 marquée par la crise sanitaire. Le trafic des rouliers stagne en 2021, freiné notamment par le manque de chauffeurs routiers.