Gestion de l'eau et assainissement

Environnement
Publié le 28/08/2024
Prise de vue aérienne par drone de la station d'épuration de Migennes dans l'Yonne - © Crédits Hugues-Marie Duclos - Terra / MTE
Les principes de la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau sont définis aux articles L210-1 et suivants du code de l’environnement. La lutte contre les pollutions est un des enjeux majeurs pour assurer l’accès à l'eau potable et préserver les écosystèmes. Le traitement des eaux usées (assainissement collectif ou non collectif, station de traitement industrielle) sont obligatoires avant rejet dans les milieux. Cela engendre des dépenses pour les acteurs économiques (ménages, collectivités, industriels, agriculteurs) nécessaires pour éviter des coûts de dégradation de l’environnement.
  • La dépense de protection et de dépollution des sols et des eaux en 2021

    Accroche
    En 2021, près de 2,4 milliards d’euros ont été alloués à la protection et à la dépollution des sols et des eaux, marquant ainsi une légère reprise par rapport au repli observé en 2020. Au cœur de ces actions, la prévention de la pollution et la dépollution représentent les principaux postes de dépenses. Le secteur de la dépollution, totalisant près de 1 milliard d’euros, a particulièrement bénéficié d’un regain d’investissements grâce à la reprise des chantiers mis en pause pendant la crise sanitaire et à l’appui du plan « France Relance ». Le secteur privé joue un rôle essentiel dans la protection des sols et des eaux, représentant plus de la moitié du financement total.
  • La dépense de gestion des eaux usées en 2021

    Accroche
    En 2021, 14,1 milliards d’euros ont été consacrés à la gestion des eaux usées en France, en hausse de 7 % par rapport à l’année précédente. La dépense intérieure de gestion des eaux usées est constituée à 90 % de dépenses relatives à l’assainissement collectif pris en charge par les gestionnaires des services, régies ou délégataires. L’épuration industrielle des entreprises et l’assainissement autonome pour les ménages non raccordés aux réseaux d’assainissement collectif représentent des parts marginales de la dépense, respectivement (5 % et 6 %). Via la facture d’assainissement, les ménages sont les premiers contributeurs à ce poste de dépense de protection de l’environnement, à hauteur de 46 %.
  • Eau et milieux aquatiques - Les chiffres clés - Édition 2020

    Accroche
    Composante essentielle de tous les êtres vivants, l’eau est aussi un milieu de vie pour certains d’entre eux. Elle circule sans cesse, des précipitations vers les eaux de surface (cours d’eau, rivières, fleuves, lacs, etc.), la végétation (sauvage et agricole), les eaux souterraines (nappes), les mers et les océans. Sous l’effet des activités humaines, elle fait l’objet de nombreuses pollutions susceptibles d’affecter la biodiversité et la santé humaine. Protéger la ressource en eau constitue donc un enjeu majeur. Le Service des données et études statistiques (SDES) et l’Office français de la biodiversité (OFB) s’inscrivent dans cette démarche en informant et sensibilisant régulièrement l’ensemble des acteurs sur les enjeux liés à la préservation de l’eau et des milieux aquatiques.

  • Services d’eau et d’assainissement : une inflexion des tendances entre 2004 et 2008 ?

    Accroche
    Baisse de la consommation domestique d’eau, augmentation de la gestion en régie, réduction des écarts de prix entre régie et délégation : telles sont les principales inflexions de tendance observées dans les services d’eau et d’assainissement entre 2004 et 2008. La progression de l’intercommunalité, la hausse du prix de l’eau liée au poids croissant de l’assainissement, la baisse du taux de perte d’eau et le développement des services publics d’assainissement non collectif (SPANC) se confirment.