La dépense en logement ralentit en lien avec le repli de l'activité immobilière

Logement
Publié le 22/03/2010
Après avoir accéléré en 2008 en dépit d’une hausse des loyers moindre qu’en 2007, les dépenses courantes consacrées au logement (loyers, consommations d’énergie et charges) ralentissent nettement en 2009, à la faveur des effets de la baisse des prix des produits pétroliers. Les dépenses courantes de logement continuent cependant à peser de plus en plus lourd dans le budget des ménages, mais la hausse est limitée par la forte croissance des aides personnelles.
Parallèlement, les dépenses d’investissement décélèrent fortement en 2008. Ce repli correspond au recul des acquisitions de logements anciens et à la moindre progression de l’investissement neuf. Reflet de la crise immobilière, il s’accompagne d’un durcissement des conditions d’emprunts des ménages. La construction émanant des bailleurs sociaux soutient l’activité et joue un rôle contracyclique.

Aller plus loin