L'artificialisation s'étend sur tout le territoire

Environnement
Publié le 01/01/2003
Les bâtiments, jardins et pelouses, routes et parkings s'étendent sur près de 8% du sol métropolitain qui couvre environ 550.000 km² dont, en 2000, la moitié est couverte par des zones de culture ou de prairies. L'emprise artificielle, à l'impact non négligeable, croît rapidement. Les espaces bâtis ont augmenté leur superficie de 12% depuis 1992, les routes et parkings de 10% et les sols artificiels non bâtis (jardins, pelouses...) de 17% .
L'habitat individuel prend de l'espace sur les terres agricoles ou sur la nature. En moyenne, depuis 1992, l'habitat individuel a nécessité environ 330 km² supplémentaires chaque année. La consommation des terres par l'artificialisation est en général irréversible, les surfaces prises ne revenant que rarement à des usages plus naturels.