L'augmentation des investissements immobiliers des non-résidents est tirée par les expatriés

Logement
Publié le 07/10/2021
Fin 2019, les non-résidents détiennent 1,5 % de la surface immobilière résidentielle en France, contre 1 % en 2001. La valeur de leurs actifs immobiliers s’élève à 125 milliards d’euros, soit quatre fois plus qu’au début des années 2000. Cette augmentation s’explique pour moitié par l'accroissement des surfaces détenues, et pour moitié par la hausse des prix.
42 % des non-résidents détenteurs d’immobilier résidentiel sont nés en France, et donc très vraisemblablement expatriés. Plus jeunes qu’il y a dix ans, ils contribuent à près de 60 % de la progression de ces investissements sur les dix dernières années. Cette évolution participe à la diversification de la provenance et de la localisation des investissements immobiliers des non-résidents.

Données clés

Alors que le classement des dix premiers pays investisseurs est demeuré inchangé entre 2009 et 2019, un mouvement de diversification de l’origine des investissements directs immobiliers est à l’œuvre, notamment sous l’effet du développement de l’expatriation des français. 
 

Origine géographique des stocks d'investissements directs immobiliers en France, en 2009 et 2019 - © Sources : SDES et Banque de France à partir de Fidéli, Filocom, des fichiers fonciers et de l'indice Insee-Notaires

Les biens immobiliers détenus directement par les non-résidents sont très inégalement répartis sur le territoire français. En proportion du parc de logements, le pourtour méditerranéen présente une concentration d’investissement importante par les non-résidents qui ne sont pas nés en France.
 

Investissements immobiliers des non-résidents dans chaque département à fin 2019 - © Sources : SDES et Banque de France à partir de Fidéli, Filocom, des fichiers fonciers et de l'indice Insee-Notaires

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