
Les conditions de logement regroupent toutes les dimensions associées à l’occupation d’un logement, qu’elles soient liées au ménage (adéquation entre revenus du ménage et coût du logement, entre la taille du logement et celle du ménage…), à la qualité du logement (isolation phonique et thermique…) et à son environnement extérieur (accessibilité, qualité de l’environnement, bruit, pollution…).
Les conditions de logement des ménages résidant en France en 2020
AccrocheLa dernière enquête logement, datée de 2020, montre une amélioration globale de l’opinion des ménages sur leurs conditions de logement depuis 2013, date de la précédente enquête. La présence de défauts de confort dans les logements diminue, même si un tiers des ménages occupent encore un logement présentant un ou plusieurs défauts graves, en premier lieu des fenêtres laissant anormalement passer l’air. La surface moyenne des logements occupés s’est légèrement accrue, principalement dans les maisons individuelles et dans le parc ancien. Par ailleurs, les espaces extérieurs privatifs se généralisent dans les résidences collectives récentes, tandis que l’habitat individuel construit depuis 2010 occupe des terrains de taille plus modérée que les constructions des décennies précédentes.
Les conditions d’occupation des logements au 1er janvier 2013
AccrocheEn 2013, selon Filocom, chaque habitant de France métropolitaine dispose en moyenne de 36,5 m² dans sa résidence principale, soit une progression de + 0,6 % par an depuis 2011. Cette hausse s’explique par l’augmentation de la surface moyenne des résidences principales (+ 0,3 % par an) et par la diminution de la taille des ménages (- 0,3 % par an).
La sur-occupation dans les logements, qui mesure l’inadéquation entre la taille du ménage et la surface du logement, continue de diminuer et touche 2,9 % des ménages. Elle demeure plus élevée dans le parc locatif privé (5,3 %) que dans les autres segments du parc : locatif social et parc des propriétaires occupants. Les disparités géographiques sont très fortes. Les revenus des propriétaires occupants sont deux fois plus élevés que ceux des locataires du parc social.
Les occupants des logements en 2013
AccrocheAu 1er janvier 2013, près de 33 % des ménages sont constitués d’une seule personne, et 65 % n’excèdent pas deux personnes. Leur taille est la moins élevée dans le parc locatif privé (2,04 personnes en moyenne, contre 2,35 dans l’ensemble). Les propriétaires occupants sont majoritaires dans toutes les classes d’âge à partir de 30 ans. La part des ménages mariés ou pacsés a fortement diminué depuis dix ans au profit de celle des personnes seules et des familles monoparentales (7 % des ménages en 2013). Le nombre moyen de personnes des ménages pacsés est désormais très proche de celui des ménages mariés.Les conditions de logement des ménages à bas revenus en 2010
AccrocheEn 2010, le parc social loge 15,4 % de l’ensemble des ménages. Cela représente plus du quart des ménages à bas revenus, ici définis comme les ménages des trois premiers déciles de niveau de vie, soit un revenu annuel imposable par unité de consommation inférieur à 13 200 euros en 2010. Un tiers des ménages à bas revenus logent dans le parc privé et 37 % sont propriétaires occupants.Conditions de logement de 2005 à 2010 : légère amélioration, moins marquée pour les ménages modestes
AccrocheEn 2010, un ménage sur trois est propriétaire sans charge de remboursements d’emprunts au titre de sa résidence principale. Cette proportion est structurellement plus forte pour les plus de 65 ans et les ménages dont les revenus sont supérieurs au revenu médian et ce trait s’est encore renforcé depuis 2005.
En 2010, la surface moyenne par personne est de 41 m² et a peu progressé sur cinq ans par rapport aux vingt années précédentes, mais la situation est très variable selon la composition du ménage : les personnes seules ont en moyenne deux fois plus d’espace que celles qui cohabitent (73 m² contre 36 m²).
En 2010, 7 % des ménages comptant au moins deux personnes vivent dans des logements surpeuplés, et cette proportion grimpe à 33 % pour les familles nombreuses (au moins trois enfants). Globalement, en cinq ans, le surpeuplement recule, sauf pour les ménages modestes : parmi ceux-ci, la part des ménages en état de surpeuplement passe de 16 % à 19 %.
L'humidité dans les logements touchait un ménage sur cinq en 2006
AccrocheEn 2006, 20 % des ménages de France métropolitaine signalaient des signes d’humidité dans leur logement. Ce défaut, en recul de quatre points par rapport à 2002, demeurait le plus observé dans les logements. Il s’explique essentiellement par la vétusté de la construction et les conditions climatiques et météorologiques défavorables augmentant ce risque. La présence d’humidité augmente significativement avec le nombre d’enfants du ménage de sorte que plus de 25 % des enfants étaient exposés à ce défaut.Du bruit dans son logement : près d'un Français sur trois concerné en 2006
AccrocheEn 2006, 30 % des ménages subissaient des nuisances sonores diurnes fréquentes dans leur logement, une proportion en recul de 3 points par rapport à 2002.
Ces bruits ont deux origines principales : la circulation et le voisinage. La gêne liée aux bruits de circulation est fréquente pour les logements anciens. Les habitants des grands immeubles collectifs subissent davantage les bruits de voisinage que le reste de la population.