The share of renewable energies in the final gross energy consumption in France, computed with the methodology defined in Directive (EU) 2018/2001 regarding the promotion of the use of renewable energies, is 22.3% in 2023. This is 1.8 points higher than in 2022. This increase can be explained by the growth in production capacities in several renewable energy sectors (mainly wind power, photovoltaics and heat pumps), while the gross final energy consumption decreased in 2023. The Energy and Climate Law, applied in 2019, sets a target of 33 % by 2030.
L'essentiel en infographie
En 2023, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie de la France atteint 22,3 %, selon les données définitives. Elle devra atteindre 33 % en 2030 pour respecter les objectifs de la loi énergie climat.

Part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie (par filière et objectifs 2020 et 2030)
Part de l’ensemble des énergies renouvelables
2023 : 22,3 %
Part des énergies renouvelables par filière
- Biomasse solide
2023 : 6,9 % - Hydraulique (normalisé)
2023 : 3,7 % - Pompes à chaleur
2023 : 3,2 % - Éolien (normalisé)
2023 : 2,9 % - Biocarburants
2023 : 2,5 % - Solaire photovoltaïque
2023 : 1,3 % - Autres filières chaleur (Solaire thermique, géothermie et biogaz)
2023 : 1,3 % - Autres filières électriques (énergies marines et électricité à partir de biomasse et de géothermie)
2023 : 0,4 % - Froid renouvelable
2023 : 0,1 %
L’objectif 2020 était de 23 % et était issu de la directive 2009/28/CE. Il n’a pas été atteint en 2022 (20,3 %).
L'objectif 2030 est de 33 % et est issu de la loi relative à l'énergie et au climat de 2019.
Note : à partir de 2021, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie est calculée à partir de la directive (UE) 2018/2001.
Champ : France
Source : calculs SDES
Données
Télécharger les données détaillées de la publication de 2005 à 2023
Méthodologie
Les statistiques présentées jusqu’en 2020 obéissent aux règles de comptabilisation définies par la directive 2009/28/CE. Ces règles peuvent différer de celles du bilan énergétique national. À partir de 2021, les chiffrages suivent les règles de comptabilisation de la directive (UE) 2018/2001, qui diffèrent parfois de celles de la précédente directive. Cela peut entraîner des ruptures de séries entre 2020 et 2021.