Les produits pétroliers

Énergie
Publié le 17/09/2024
Les produits pétroliers - © ©Pixabay
Des données, statistiques et analyses sur les produits pétroliers sont présentées ici. Les échanges extérieurs, la production et la consommation de cette forme d’énergie sont analysés dans le bilan annuel de la France, d’un point de vue à la fois physique et monétaire. Deux autres publications annuelles sont dédiées respectivement aux ventes de produits pétroliers et à l’activité pétrochimique. Des données départementales sont en outre diffusées.
  • Les prix des produits pétroliers en 2023 : les prix baissent mais restent à un niveau élevé

    Accroche
    En 2023, le cours du baril de Brent est relativement stable, autour de 82 $ en moyenne, soit une baisse de 18 % par rapport à l’année 2022 marquée par une forte augmentation suivie d’un reflux. Le prix du pétrole brut importé par la France diminue de 22 % tandis que le prix des importations de produits pétroliers raffinés, majoritairement constituées de gazole et de fioul domestique, baisse de 18 %. Les prix à la consommation des carburants restent à des niveaux élevés (- 3 % pour le gazole, + 4 % pour les supercarburants), en lien notamment avec la fin des remises à la pompe de l’État et de certains opérateurs privés introduites en 2022 en réponse à la forte hausse des carburants.

  • L'activité de la pétrochimie en France en 2023

    Accroche
    En France, en 2023, la pétrochimie consomme, en tant que matière première, environ 10 % de l’ensemble des produits pétroliers utilisés sur le territoire. Les consommations nettes de matières premières pétrolières de la pétrochimie rebondissent après avoir atteint un niveau historiquement faible en 2022, année caractérisée par plusieurs arrêts d’installations. Néanmoins, elles restent à un niveau bas, inférieur de 21 % à celui de 2021.

  • Les ventes de produits pétroliers en 2019 - Résultats par produit et par département (France métropolitaine)

    Accroche
    En 2019, les ventes de carburants routiers restent stables. Les ventes de supercarburants progressent fortement (+ 7,3 %), tandis que celles de gazole se replient sensiblement, de 1,9 %. La part du gazole dans la consommation totale de carburants routiers continue ainsi de reculer (- 1,5 point). Les ventes de fioul domestique, de gaz de pétrole liquéfié (GPL) à usage énergétique et de fioul lourd diminuent de manière significative, alors que celles de gazole non routier restent stables. Celles de carburéacteurs augmentent sensiblement (+ 4,6 %).
  • Bilan physique et monétaire du pétrole et des biocarburants 2011-2016

    Accroche
    La France n’extrayant quasiment plus de pétrole, l’approvisionnement des raffineries nationales repose très majoritairement sur les importations de pétrole brut, qui se sont élevées à 56,6 Mtep en 2016, pour un montant de 16,5 Md€. La facture a été divisée par plus de deux en 3 ans malgré des volumes importés relativement stables, du fait de l’effondrement des cours du pétrole en 2014. Les raffineries nationales ont produit 58,0 Mtep de pétrole raffiné, représentant une valeur de 20,4 Md€. La France a par ailleurs importé 40,0 Mtep de produits pétroliers raffinés en 2016, principalement du gazole et du fioul domestique, pour un montant de 15 Md€. Elle en a exporté dans le même temps 20,9 Mtep, essentiellement des supercarburants, permettant d’alléger la facture de 9,4 Md€. En 2016, la consommation intérieure de produits pétroliers raffinés (hors biocarburants) s’est établie à 66,5 Mtep, pour une dépense de 67,9 Md€.