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Les rénovations énergétiques aidées du secteur résidentiel entre 2016 et 2020

Énergie
Publié le 23/02/2023
En 2020, 2,1 millions de logements en France métropolitaine ont bénéficié d’une des quatre principales aides financières à la rénovation : le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), les certificats d’économie d’énergie (CEE), MaPrimeRénov’ (MPR) et « Habiter mieux Sérénité » (HMS), selon des estimations encore provisoires.
Les économies d’énergie conventionnelles associées à ces rénovations aidées sont estimées à 7,7 TWh/an, contre 4,8 TWh/an en 2016. Entre 2016 et 2020, l’efficacité énergétique moyenne des gestes aidés s’est accrue de 31 %, passant de 2,8 MWh/an par logement en 2016 à 3,6 MWh/an en 2020. Les remplacements de systèmes de chauffage et d’eau chaude sanitaire génèrent 57 % des gains énergétiques aidés en 2020. L’isolation des murs, toits ou planchers en représentent 38 %, tandis que les remplacements de fenêtres, volets et portes et l’installation de ventilation n’ont qu’un impact marginal (un peu plus de 2 %).

Les aides à la rénovation concernent surtout des maisons individuelles occupées par leur propriétaire. Les CEE se distinguent toutefois par une part plus importante de logements collectifs en location, notamment dans le parc social. Alors que MaPrimeRénov’ et « Habiter mieux Sérénité » ciblent les ménages les plus modestes, la distribution des revenus des ménages est plus équilibrée dans les logements aidés par les CEE, tandis que le CITE bénéficie surtout aux ménages aisés. Les gains énergétiques liés aux rénovations aidées sont davantage concentrés dans une diagonale allant du centre des Pyrénées au Nord-Est de la France, et moins importants dans le bassin méditerranéen au climat moins rigoureux.

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