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Les rénovations énergétiques aidées du secteur résidentiel entre 2016 et 2021

Énergie
Publié le 18/10/2024
En 2021, 2,7 millions de logements ont bénéficié d’une des quatre principales aides à la rénovation énergétique. Les certificats d’économie d’énergie (CEE) sont la principale aide distribuée : 87 % des logements aidés y ont recouru. MaPrimeRenov’, lancée en 2020, monte en charge et concerne 13 % des logements aidés pour des travaux achevés. 7 % des logements bénéficient du crédit d’impôt à la rénovation énergétique (CITE), pour des travaux engagés avant 2021, date à laquelle l’aide a été supprimée. Enfin, « Habiter Mieux Sérénité » destiné aux ménages modestes, concerne 2 % des logements aidés. Les gains énergétiques conventionnels associés à ces rénovations sont estimés à 11 TWh/an, en hausse de 44 % par rapport à 2020. Les travaux portant sur le chauffage et l’eau chaude sanitaire représentent 58 % des gains énergétiques associés aux rénovations aidées de 2021.

La publication analyse le nombre de logements et les économies d’énergie associées pour plusieurs dispositifs nationaux d’aide à la rénovation : les certificats d’économie d’énergie (CEE), les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) - (Habiter Mieux, MaPrimeRénov’) et le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE).

Données

Données associées à la publication.

Note méthodologique

Le suivi des rénovations aidées nécessite de mobiliser des sources administratives d’origines diverses. Pour cette étude, les bases de données relatives aux demandes d’aides CITE, CEE, MaPrimeRénov’ et « Habiter mieux Sérénité » ont été utilisées et rapprochées afin de mesurer le nombre de logements aidés et les économies d’énergie, aide par aide, mais aussi sans doubles comptes pour les logements bénéficiant de plusieurs aides. Les analyses présentées ici portent sur les dossiers soldés au cours de l’année.

D’autres sources, telles que la taxe d’habitation et le fichier statistique d’origine fiscale Fidéli de l’Insee ont également été utilisées pour disposer de données complémentaires sur les caractéristiques des logements et des ménages concernés.

L’estimation des économies d’énergie conventionnelles associées aux rénovations aidées se fonde sur des coefficients moyens par types de geste et types de logement. Cette estimation théorique, fondée sur une modélisation technique des logements, peut toutefois différer des économies d’énergie réelles associées aux rénovations, tant pour des raisons liées à la qualité effective des travaux qu’aux différences d’usage des ménages occupants et à d’éventuels changements de comportement concernant la température ambiante après rénovation.