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Les rénovations énergétiques par geste aidées par MaPrimeRenov’ en 2023

Énergie
Publié le 09/12/2024
Entre 2020 et 2023, 2,3 millions de dossiers MaPrimeRénov’ ont été déposés pour des rénovations par geste (i.e. hors rénovations d’ampleur), dont 505 000 en 2023. Environ deux tiers d’entre eux ont été soldés avant la fin de 2023. Les dossiers soldés en 2023 ont concerné environ 470 000 logements. Les économies d'énergie conventionnelles liées à ces rénovations par geste s’élèvent à 3,1 TWh/an, soit 6,6 MWh/an par logement. Les pompes à chaleur (PAC), dont les gains énergétiques conventionnels sont élevés (13,9 MWh/an par logement), représentent environ le quart des gestes subventionnés en 2023 et les deux tiers des économies d'énergie. Avec 97 % des économies d’énergie conventionnelles sur la période 2020-2023, les maisons individuelles sont les principales bénéficiaires des rénovations aidées (dans les copropriétés, l’aide ne porte que sur les parties privatives).

L'essentiel en infographie

Retrouvez quelques principaux chiffres clés sur les rénovations énergétiques par geste aidées par MaPrimeRenov’ en 2023

© SDES

MaPrimeRénov’ par geste en 2023

 

470 000 logements bénéficiaires

Le coût moyen des travaux par dossier est de 12 000 €

Le taux moyen de prise en charge des travaux est de 30 %

Les gains énergétiques conventionnels moyens s’élèvent à 6,6 MWh par an et par logement

 

Les types de travaux :

  • Pompes à chaleur : 24,2 %
  • Poêle à bois : 23,5 %
  • Eau chaude sanitaire : 13,2 %
  • Isolation des murs : 10,4 %
  • Autres : 9,4 %
  • Chaudières au bois et solaire : 7,5 %
  • Fenêtres : 6,7 %
  • Isolation de toiture et combles : 3,4 %
  • Chaudière à gaz : 1,7 %

 

Les travaux permettant les meilleurs gains énergétiques conventionnels :

  • Pompe à chaleur : 13,9 MWh/an
  • Isolation des murs par l’extérieur : 4,9 MWh/an
  • Chaudière à gaz : 4,6 MWh/an
  • Isolation des murs par l’intérieur : 4,1 MWh/an
  • Chaudière à bûches ou granulés : 2,6 MWh/an
  • Ventilation double flux : 2,6 MWh/an
  • Comment se répartissent les gains énergétiques conventionnels réalisés ?
  • 96 % aux propriétaires occupants
  • 39 % aux ménages modestes et très modestes
  • 97 % pour les maisons individuelles
  • 36 % pour les maisons d’avant 1948

 

Note sur les gains énergétiques : Il s’agit d’économies d’énergie conventionnelles estimées qui peuvent différer des économies d’énergie réelles qui dépendent de la qualité des travaux et de l’usage des occupants du logement.

La rénovation par geste

La rénovation énergétique d’un logement vise à en améliorer la performance énergétique par une intervention sur un ou plusieurs postes de travaux (amélioration du système de chauffage, isolation de la toiture et des combles, des murs, changement des fenêtres notamment). Les gestes de rénovation peuvent être menés de façon séparée avec un gain énergétique souvent modéré (rénovation par geste) ou de façon plus globale avec des gains attendus significatifs (rénovation d’ampleur). Cette publication porte sur les seules rénovations par geste (hors rénovations d’ampleur) aidées dans le cadre de MaPrimeRénov’. Elle décrit ainsi les rénovations engagées ou soldées en 2023 avec MaPrimeRénov’, tant en matière de ménages et de logements bénéficiaires, que de gestes de travaux, d’économies conventionnelles d’énergie associées, de réductions des émissions de gaz à effet de serre, de coût des travaux et de taux de prise en charge.


Sources
Les bases de données détaillées annuelles de l’Anah concernant MaPrimeRénov’ par geste ont été rapprochées d’autres sources, telles que la taxe d’habitation (TH) et le fichier statistique d’origine fiscale Fidéli de l’Insee, afin de disposer de données complémentaires sur les caractéristiques des logements et des ménages concernés. Les économies d’énergie et les réductions d’émissions de CO2 sont des estimations théoriques, fondées sur une modélisation technique des logements et s’appuient sur les résultats de l’enquête travaux de rénovation énergétique dans les maisons individuelles (Tremi 2020 pour les maisons individuelles et l’étude de l’Ademe et du centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB)°de 2018 pour les appartements. Ces estimations peuvent différer des économies d’énergie et des baisses d’émissions de CO2 réelles associées aux rénovations, tant pour des raisons liées à la qualité effective des travaux qu’à d’éventuels changements de comportement après rénovation.

Données

Données associées à la publication.