Il constitue une actualisation de la méthodologie publiée en février 2017 par le SDES (document de travail n° 29).
La première partie du document s’attache à définir les contours de l’économie circulaire et à identifier différents travaux ayant permis un chiffrage d’emploi au niveau national. La seconde partie détaille le contenu en activités à la base des chiffrages d’emploi, les sources et méthodes utilisées pour parvenir à des estimations.
Aujourd’hui, il n’existe pas de méthodologie reconnue au niveau international sur la question de l’emploi dans l’économie circulaire. Au niveau européen, il n’existe pas de remontée de données sur ce thème, régie par un règlement et s’appuyant sur des lignes directrices claires, à l’image des comptes économiques de l’environnement. Aussi, les initiatives prises par différents pays pour développer des indicateurs donnent lieu à des différences dans le périmètre adopté et, par conséquent, dans son contenu en activités. Les comparaisons ne peuvent alors être établies sur une base commune.
Eurostat, l’institut de statistiques européen, publie sur son site depuis quelques années des indicateurs sur l’économie circulaire pour les États membres de l’Union européenne. En 2023, sa méthodologie relative aux emplois de l’économie circulaire a été redéfinie sur une base plus détaillée et de nouveaux résultats d’emploi ont été publiés pour chaque pays de l’UE.
Ce document présente les critères d’inclusion ou d’exclusion des activités économiques dans le périmètre des emplois de l’économie circulaire retenu par la France ainsi que les sources et les méthodes d’estimation d’emploi utilisées selon les activités. Les réflexions conduites pour les emplois et explicitées dans ce document pourront par la suite s’appliquer à d’autres indicateurs comme la production, la valeur ajoutée ou les dépenses.