Date : Décroissant
Pertinence : Croissant
La biodiversité est façonnée par de multiples facteurs(historiques, géographiques, écologiques et anthropiques) qui induisent une répartition hétérogène de la faune et de la flore sur le territoire métropolitain. Cette variabilité conduit à identifier les territoires de la métropole qui contribuent le plus à la richesse globale en espèces. Ces zones clés, qualifiées d’irremplaçables, occupent plus du tiers du territoire métropolitain. Elles sont davantage situées sur le littoral, en montagne et...
Au printemps 2019, dans un rapport historique, l’IPBES alertait sur un déclin global de la nature à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine : la santé des écosystèmes se dégrade plus vite que jamais ; le taux d’extinction des espèces s’accélère ; la réduction ou la dégradation des milieux naturels, du fait de certains usages des sols, constitue le premier des cinq principaux facteurs de perte de biodiversité. La France métropolitaine n’échappe pas à cette tendance. Dans ce contexte, est...
En 2023, 72 % de la partie terrestre de la France hexagonale est exposée à un niveau élevé de pollution lumineuse en cœur de nuit. Bien qu’importante, cette valeur est en baisse de 19 % par rapport à 2014 notamment grâce à la mise en place d’une réglementation renforcée depuis 2018 ainsi qu’aux efforts d’économie d’énergie réalisés par les collectivités, les entreprises et les citoyens depuis la crise énergétique de 2021.
Les activités humaines exercent de multiples pressions sur l’environnement. Diverses actions sont mises en place pour éviter, réduire ou compenser les dommages causés. Si des progrès sont notables dans certains domaines (amélioration de la qualité de l’eau ou de l’air par exemple), d’autres indicateurs demeurent préoccupants. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne diminuent pas, l’artificialisation progresse et la biodiversité continue à disparaître à un rythme inédit. Les...
Les activités humaines exercent de multiples pressions sur l’environnement et diverses actions sont mises en place pour éviter, réduire ou compenser les dommages causés. Les moyens financiers affectés à la protection de l’environnement participent à cet objectif. Si les progrès sont notables dans certains domaines (amélioration de la qualité de l’eau et de l’air par exemple), la situation demeure préoccupante pour d’autres : les émissions de gaz à effet de serre restent élevées même si des...
Les départements français présentent chacun des spécificités au regard des enjeux de développement durable. Par exemple, les métropoles sont des lieux de création de richesses mais aussi des facteurs de risques pour l’environnement et d’exclusion pour certaines catégories de populations. Les enjeux de santé et de bien-être dépendent de facteurs comme le maillage des services de santé ou la préservation des ressources naturelles. L’eutrophisation, dérèglement aquatique présent dans la plupart des...
En 2017, l’emprise au sol des stations de ski, estimée par le Service des données et études statistiques (SDES),couvre une surface de près de 300 000 hectares. Bien que réparties sur l’ensemble des massifs métropolitains, elles sont particulièrement présentes dans les massifs de haute montagne, en particulier dans les Alpes. Les stations de ski étant construites, par essence, au sein d’espaces naturels, les aménagements qu’elles engendrent ne sont pas sans impact sur l’occupation du sol. Le taux...
L’utilisation des données sociodémographiques de l’Insee à grande échelle, permet d’analyser finement un territoire à enjeu : le littoral métropolitain. Le bord de mer, bande côtière située à moins de 500 m de la côte, a des caractéristiques sociodémographiques (densité de population, taille des ménages) proches de la moyenne des pôles urbains de métropole. L’arrière-pays, territoire entre 5 000 et 10 000 m de la côte, se rapproche des territoires périurbains. Plus de 250 000 personnes habitent...
La bande côtière, ensemble des terres situées à moins de 500 m des côtes, possède des caractéristiques sociodémographiques proches des valeurs moyennes des pôles urbains métropolitains : densité de population, nombre de personnes par ménage… L’arrière-pays, défini ici comme les territoires situés entre 5 000 et 10 000 m des côtes, est souvent comparable à la moyenne des communes périurbaines. Érosion et submersion marines concentrent leurs effets sur les territoires proches de la mer, où les...