
Sur la Terre, la même eau circule et se transforme en permanence à travers le cycle de l'eau. Une part s’évapore, l’autre parvient aux cours d’eau, alimente les nappes d’eau souterraine, ou est retenue dans le sol puis utilisée par les plantes. Certains facteurs naturels ou artificiels agissent sur le cycle de l’eau, comme l’élévation de la température du globe due au changement climatique, qui le perturbe fortement.
En France, hors hydroélectricité, 15 à 20 % de l’eau douce renouvelable est prélevée annuellement pour l’eau destinée à la consommation humaine et les activités économiques. Les plus forts prélèvements ont lieu en été lorsque sa disponibilité est moindre, générant localement des conflits entre les différents usages.
En France, hors hydroélectricité, 15 à 20 % de l’eau douce renouvelable est prélevée annuellement pour l’eau destinée à la consommation humaine et les activités économiques. Les plus forts prélèvements ont lieu en été lorsque sa disponibilité est moindre, générant localement des conflits entre les différents usages.
L'eau en France : ressource et utilisation – Synthèse des connaissances en 2022
AccrocheRessource naturelle abondante en France, l’eau douce est utilisée à des fins domestiques (eau potable) et économiques (agriculture, industrie, loisirs, refroidissement des centrales électriques). Les prélèvements relatifs à ces besoins baissent depuis une vingtaine d’années, hormis ceux pour l’agriculture qui restent stables en moyenne. Des mesures réglementaires visent à garantir une gestion équilibrée de la ressource en eau et à la partager lorsqu’elle se raréfie.Évolutions de la ressource en eau renouvelable en France métropolitaine de 1990 à 2018
AccrocheLes tendances d’évolution du volume d’eau douce renouvelable et des facteurs qui la constituent sont analysées pour la France métropolitaine et ses 34 sous-bassins. Sur la période 1990-2018, l’évolution du volume annuel est marquée par une baisse à partir de 2002 sur le territoire métropolitain et une hétérogénéité territoriale selon les sous-bassins. Entre 1959 et 2018, le changement le plus remarquable est l’augmentation de l’évapotranspiration à l’échelle annuelle et saisonnière : cette hausse s’observe dans la majorité des sous-bassins en automne et en hiver et dans tous les sous-bassins au printemps. Sur cette période, le volume annuel d’eau douce renouvelable qui provient des précipitations décroît dans 41 % des sous-bassins, presque tous situés dans le sud de la France. Les territoires les plus fragiles vis-à-vis de l’accès à l’eau pour ses différents usages se situent majoritairement dans l’ouest de la France.
Les prélèvements d’eau douce en France : les grands usages en 2013 et leur évolution depuis 20 ans
AccrocheLe volume d’eau douce prélevé chaque année en France métropolitaine est estimé à plus de 30 milliards de m3. La moitié est destinée au refroidissement des centrales électriques, qui en restituent la quasi-totalité au milieu naturel. C’est aussi le cas des prélèvements pour maintenir la navigabilité ou la circulation de l’eau dans les canaux. Les prélèvements pour l’eau potable, l’agriculture et les autres usages, principalement industriels, représentent 11 milliards de m3 en 2013. Cette publication offre un panorama des prélèvements d’eau douce en France : répartition géographique, par grands usages et milieux d’origine (eaux souterraines ou de surface). Elle examine aussi l’évolution des prélèvements au cours des 20 dernières années.Les prélèvements d’eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans
AccrocheEn 2009, 33,4 milliards de m³ d’eau ont été prélevés en France métropolitaine pour satisfaire les besoins liés à la production d’eau potable, à l’industrie, à l’irrigation et à la production d’électricité. Les volumes prélevés ne sont pas répartis également selon les usages : la production d’électricité en génère près des 2/3, loin devant l’eau potable (17 %), l’industrie (10 %) et l’irrigation (9 %).