Ressource en eau

Environnement
Publié le 01/03/2024
Retenue d'eau de Biaufond, lac artificiel formé par le barrage EDF du Refrain - © Crédits Arnaud Bouissou - Terra / MTE
Sur la Terre, la même eau circule et se transforme en permanence à travers le cycle de l'eau. Une part s’évapore, l’autre parvient aux cours d’eau, alimente les nappes d’eau souterraine, ou est retenue dans le sol puis utilisée par les plantes. Certains facteurs naturels ou artificiels agissent sur le cycle de l’eau, comme l’élévation de la température du globe due au changement climatique, qui le perturbe fortement.
En France, hors hydroélectricité, 15 à 20 % de l’eau douce renouvelable est prélevée annuellement pour l’eau destinée à la consommation humaine et les activités économiques. Les plus forts prélèvements ont lieu en été lorsque sa disponibilité est moindre, générant localement des conflits entre les différents usages.
  • L'eau en France : ressource et utilisation – Synthèse des connaissances en 2023

    Accroche
    Ressource naturelle jusqu’à présent abondante en France, l’eau douce est utilisée à des fins domestiques (eau potable) et économiques (agriculture, industrie, loisirs, refroidissement des centrales électriques). Les prélèvements relatifs à ces besoins baissent depuis une vingtaine d’années, hormis ceux pour l’agriculture qui restent stables en moyenne. Des mesures réglementaires visent à garantir une gestion équilibrée de la ressource en eau et à la partager lorsqu’elle se raréfie.

  • Les prélèvements d'eau douce : principaux usages en 2020 et évolution depuis 25 ans en France

    Accroche
    Bien que renouvelable, l’eau n’est pas une ressource inépuisable. Selon les périodes ou les territoires, un excès de prélèvement peut entraîner une perturbation du cycle de l’eau et du fonctionnement des écosystèmes locaux. Par ailleurs, l’eau n’est pas inaltérable, et sa disponibilité pour un usage donné peut décroître en raison de la dégradation de sa qualité, par la pollution notamment. Les volumes d’eau douce prélevés en France pour les différents usages (hors hydroélectricité) représentent plus de 30 milliards de m³ par an sur les dernières années, avec une tendance globale à la baisse. Environ la moitié des volumes prélevés servent à refroidir les centrales de production d’électricité (entre 45 % et 53 % entre 2010-2020). Les prélèvements pour l’eau potable et l’alimentation des canaux de navigation représentent chacun entre 15 % et 19 % des usages selon les années, ceux pour l’irrigation entre 7 % et 12 %, tandis que les prélèvements industriels représentent environ 8 %.

  • Évolutions de la ressource en eau renouvelable en France métropolitaine de 1990 à 2018

    Accroche
    Les tendances d’évolution du volume d’eau douce renouvelable et des facteurs qui la constituent sont analysées pour la France métropolitaine et ses 34 sous-bassins. Sur la période 1990-2018, l’évolution du volume annuel est marquée par une baisse à partir de 2002 sur le territoire métropolitain et une hétérogénéité territoriale selon les sous-bassins. Entre 1959 et 2018, le changement le plus remarquable est l’augmentation de l’évapotranspiration à l’échelle annuelle et saisonnière : cette hausse s’observe dans la majorité des sous-bassins en automne et en hiver et dans tous les sous-bassins au printemps. Sur cette période, le volume annuel d’eau douce renouvelable qui provient des précipitations décroît dans 41 % des sous-bassins, presque tous situés dans le sud de la France. Les territoires les plus fragiles vis-à-vis de l’accès à l’eau pour ses différents usages se situent majoritairement dans l’ouest de la France.