Outre les nitrates et les pesticides, polluants les plus connus affectant les milieux aquatiques, de nombreuses autres substances contaminent les eaux souterraines et superficielles. Parmi ces substances figurent les matières en suspension et les phosphates présents uniquement dans les eaux de surface, mais également des traces de médicaments, des métaux, des phtalates, des perturbateurs endocriniens. Ces polluants proviennent de l’utilisation de produits d’usage industriel, agricole ou domestique, de certains processus industriels, du traitement des eaux usées par les stations d’épuration ou de retombées atmosphériques. Compte tenu des risques qu’ils présentent pour la santé humaine et les écosystèmes aquatiques, ces polluants font l’objet d’un suivi régulier.
Lutte contre l’antibiorésistance : cas d’école pour l’approche « Une seule santé »
AccrocheLa résistance des bactéries aux antibiotiques est une préoccupation mondiale, dont la dimension environnementale, tant en matière de surveillance que de recherche, doit être consolidée. L’environnement jouerait en effet un rôle majeur dans la propagation du phénomène. La lutte contre l’antibiorésistance nécessite donc une approche interdisciplinaire « Une seule santé », où les mesures pour la santé humaine et animale sont à associer à celles préservant les écosystèmes.
La dépense de lutte contre le bruit en 2021
AccrocheEn 2021, les dépenses allouées à la lutte contre le bruit ont atteint un montant significatif de 2,4 milliards d’euros, soit une augmentation de plus de 17 % en euros courants par rapport à l’année précédente. Cette hausse témoigne d’une reprise marquée des dépenses post-covid, notamment dans le domaine de l'isolation acoustique des bâtiments qui enregistre une hausse de 19,6 %, et représente l’essentiel des dépenses dédiées à la gestion du bruit. Les ménages contribuent de manière prépondérante au financement de ces dépenses, en couvrant les trois quarts du total, suivies par les entreprises, et les administrations publiques.Perturbateurs endocriniens : dans notre quotidien, mais aussi dans les milieux naturels
AccrocheSusceptibles de perturber le fonctionnement hormonal des êtres vivants, contribuant ainsi à la survenue de divers troubles et pathologies, les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques invisibles, inodores, présentes dans les espaces intérieurs, les objets du quotidien et l’alimentation. Diffusées dans l’environnement du fait des activités humaines, la surveillance de leur présence est hétérogène selon les milieux naturels (air, eau, sol), mais leur impact est réel, notamment sur la faune.
Atteintes aux écosystèmes et à la biodiversité : quels liens avec l'émergence de maladies infectieuses zoonotiques ?
AccrocheCes dernières décennies, une nette augmentation du nombre d’épidémies d’origine zoonotique (animale) est observée, pour partie du fait d’une multiplication des contacts entre humains et faune sauvage. Ainsi, alors qu’avant le XXe siècle, le monde vivait une pandémie par siècle environ, depuis le début du XXIe siècle, six se sont déjà produites (SRAS, grippe A H1N1, MERS-CoV, Zika, Ebola et Covid-19). La science souligne de plus en plus l’implication des changements environnementaux globaux, causés par les activités humaines, dans l’accélération de ce phénomène.