A B C D E F G H I K L M N O P R S T U V Z
  • Eau bleue

    Part de l’eau issue des précipitations atmosphériques qui s’écoule dans les cours d’eau jusqu’à la mer, ou qui est recueillie dans les lacs, les aquifères ou les réservoirs.
  • Eau de ruissellement

    Eau issue des précipitations atmosphériques qui s’écoule sur une surface.
  • Eau météorique

    Eau issue des précipitations atmosphériques qui n’a pas encore touché une surface.
  • Eau saumâtre

    Eau ayant une teneur en sels minéraux dissous supérieure à celle de l’eau douce, la rendant impropre à la consommation humaine. Elle résulte généralement du mélange entre de l’eau de mer et de l’eau douce (eau des lagunes par exemple).
  • Eau verte

    Part de l’eau issue des précipitations atmosphériques qui est absorbée par les végétaux.
  • Eaux grises

    Eaux usées produites par les activités domestiques, à l’exclusion des eaux noires.
  • Eaux usées

    Eaux souillées par l’usage qui en a été fait.
  • Éco-activité

    Activité produisant des biens et services ayant pour finalité la protection de l’environnement ou la gestion durable des ressources.
  • Éco-industrie

    Industrie qui propose des produits ou des prestations ayant pour objet d'améliorer ou de protéger l'environnement, ou qui utilise des procédés favorables à l'environnement.
  • Écocité

    Ville aménagée et gérée selon des objectifs et des pratiques de développement durable qui appellent l'engagement de l'ensemble de ses habitants.
  • Écoconception

    Conception d'un produit, d'un bien ou d'un service, qui prend en compte, afin de les réduire, ses effets négatifs sur l'environnement au long de son cycle de vie, en s'efforçant de préserver ses qualités ou ses performances.
  • Écologie industrielle et territoriale

    Mode d’organisations inter-entreprises reposant sur des échanges de flux ou une mutualisation de besoins.
  • Économie circulaire

    Organisation d’activités économiques et sociales recourant à des modes de production, de consommation et d’échange fondés sur l’écoconception, la réparation, le réemploi et le recyclage, et visant à diminuer les ressources utilisées ainsi que les dommages causés à l’environnement.
  • Économie de l'usage ou de la fonctionnalité

    Modèle économique qui privilégie l’usage de biens en location par rapport à leur possession.
  • Économie de la fonctionnalité

    Organisation privilégiant l’usage à la possession et tend à vendre des services liés aux produits plutôt que les produits eux-mêmes.
  • Économie verte

    Économie caractérisée par des investissements et des dispositions techniques qui visent à éviter, à réduire ou à supprimer les pollutions et, en particulier, les émissions de dioxyde de carbone, tout en utilisant au mieux les ressources énergétiques disponibles.
  • Écoproduit

    Produit générant moins d’impacts sur l’environnement, tout au long de son cycle de vie : extraction des matières premières, production, distribution, utilisation et fin de vie. Sa conception se caractérise par une vision globale de ces impacts environnementaux en prenant en compte les diverses étapes du cycle de vie et en intégrant les consommations de matière et d’énergie, les rejets dans les milieux naturels, les effets sur le climat et la biodiversité.
  • Écoquartier

    Zone urbaine aménagée et gérée selon des objectifs et des pratiques de développement durable qui appellent l'engagement de l'ensemble de ses habitants.
  • Écosystème

    Ensemble formé par une communauté d’êtres vivants en interrelation (biocénose) avec son environnement (biotope).
  • Écotechnologie

    Ensemble des procédés industriels qui visent à prévenir ou réduire les effets négatifs sur l'environnement des produits à chaque stade de leur cycle de vie, ainsi que des activités humaines.
  • Écotoxicologie

    Branche de la toxicologie qui étudie les effets directs et indirects des polluants sur l'environnement.
  • Effet de serre

    "Phénomène d'échauffement de la surface de la Terre et des couches basses de l'atmosphère, dû au fait que certains gaz de l'atmosphère absorbent et renvoient une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre, ce dernier compensant le rayonnement solaire qu'elle absorbe elle-même.
    Par effet de serre anthropique, on entend l’effet de serre additionnel induit par les activités humaines au travers leurs émissions de gaz à effet de serre."
  • Efficacité énergétique

    L'efficacité énergétique mesure le service rendu par rapport à la consommation d'énergie nécessaire pour l'obtenir.
  • Électricité spécifique

    Consommations spécifiquement électriques (électronique, électro-ménager, etc.), pour lesquelles il n'existe pas d'énergie alternative (à la différence du chauffage, de la cuisson ou de l'eau chaude).
  • Emploi salarié au 31 décembre

    L'emploi salarié au 31 décembre est une estimation du SDES qui repose sur les statistiques de l'emploi salarié au 31 décembre provenant de l'Insee ; les estimations trimestrielles d'emploi Acoss-Urssaf, Dares, Insee ; les statistiques transmises par la SNCF.
  • Empreinte carbone

    L'empreinte carbone de la France représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) induite par la demande finale intérieure d'un pays (consommation des ménages, des administrations publiques et des organismes à but non lucratifs et les investissements), que les biens ou services consommés soient produits sur le territoire national ou importés.
  • Empreinte écologique

    Indicateur estimant la quantité de ressources naturelles nécessaires pour satisfaire la consommation au sens large (biens, services, utilisation d’infrastructures) d'un individu, d'une population, d'un territoire ou d'une activité et pour assimiler les déchets correspondants, quel que soit le lieu de production de ces biens et services (production intérieure ou importations), en ramenant conventionnellement ces ressources à la surface de la Terre qui permet de les fournir.
  • Empreinte en eau

    Indicateur estimant la quantité d’eau mobilisée pour satisfaire la consommation au sens large (biens, services, utilisation d’infrastructures) d'un individu, d'une population, d'un territoire ou d'une activité, quel que soit le lieu de production de ces biens et services (production intérieure ou importations).
  • Empreinte matières

    Indicateur estimant la quantité de matière mobilisée pour satisfaire la consommation au sens large (biens, services, utilisation d’infrastructures) d'un individu, d'une population, d'un territoire ou d'une activité, quel que soit le lieu de production de ces biens et services (production intérieure ou importations).
  • Énergie primaire

    Énergie contenue dans les produits énergétiques tirés de la nature, pouvant être utilisée telle quelle par l’utilisateur final, transformée en une autre forme d’énergie (l’électricité, par exemple), consommée dans le processus de transformation ou d’acheminement vers l’utilisateur, ou encore utilisée à des fins non énergétiques, comme dans la fabrication de plastique à partir de pétrole.
  • Énergie utile

    Énergie effectivement fournie à l'utilisateur pour satisfaire ses besoins de chaleur ou de force. Cette énergie n'est pas mesurée dans les statistiques énergétiques parce qu'elle dépend largement de l'usager et notamment des performances de ses appareils.
  • Énergies renouvelables (EnR)

    Énergies dérivées de processus naturels en perpétuel renouvellement, notamment celles d’origine solaire, éolienne, hydraulique, géothermique ou végétale (bois, biocarburants etc.). On distingue ainsi parmi les sources d’énergies renouvelables, le soleil (photovoltaïque ou thermique), le vent (éolienne), l’eau des rivières et des océans (hydraulique, marémotrice etc.), la biomasse, qu’elle soit solide (bois et déchets d’origine biologique), liquide (biocarburants) ou gazeuse (biogaz) ainsi que la chaleur de la terre (géothermie) et celle extraite par des pompes à chaleur.

  • Énergies renouvelables thermiques (EnRt)

    Agrégat statistique regroupant l'ensemble des énergies renouvelables non électriques. Sont donc exclues les sources d'électricité hydrauliques, éoliennes, photovoltaïques et géothermiques (haute température). Les EnRt comprennent le bois de chauffage, commercialisé ou non, les déchets urbains et industriels renouvelables, la géothermie valorisée sous forme de chaleur, le solaire thermique, les résidus de bois et de récoltes, le biogaz, les biocarburants et les pompes à chaleur.
  • Entrepôt ou plateforme logistique (EPL)

    Par entrepôt ou plateforme logistique (EPL), on entend tout espace dédié à l'entreposage, ainsi qu'aux opérations logistiques telles que la préparation de commandes, le conditionnement, la réception ou l'expédition de marchandises, etc. Si la grande majorité des EPL sont des bâtiments fermés, certains peuvent être à l'air libre. C'est le cas, par exemple, des entrepôts de véhicules ou de matériaux de construction. Enfin, un EPL peut aussi être situé dans un établissement dont l'activité principale n'est pas la logistique : par exemple, un entrepôt qui alimente une usine située sur le même site.
  • Équivalent CO2

    Unité permettant d'exprimer l'impact de tous les gaz à effet de serre dans une unité de mesure commune. Cette unité s’appuie sur le potentiel de réchauffement global d'une masse d'un gaz à effet de serre (CH4, N2O ou gaz fluorés) calculé relativement à une même masse de CO2.
  • Érosion côtière

    Effondrement de falaises vives, envasement des baies et remaniement des plages lors des tempêtes hivernales impliquant des phénomènes d’origine marine (houle, marées et courants marins) et/ou d’origine continentale (pluie, gel et vent).
  • Érosion éolienne

    Phénomène naturel de dégradation des sols, accéléré localement par les activités humaines (friches, surpâturage, surexploitation).
  • Érosion hydrique

    Phénomène naturel dû essentiellement aux pluies, dégradant les sols par déplacement des matériaux dont ils sont composés.
  • Espèce amphihaline

    Espèce migrant entre un milieu maritime et un milieu dulçaquicole (milieu d’eau douce).
  • Espèce autochtone

    Espèce végétale ou animale originaire de l'endroit où elle se trouve. Cette espèce n'a pas fait l’objet d’une importation ni d’une transplantation.
  • Espèce d’intérêt communautaire

    Espèce en danger, vulnérable, rare ou endémique, sur le territoire de l'Union européenne, listée dans les annexes de la directive "Habitats, faune, flore", et pour laquelle doivent être désignées des zones spéciales de conservation dans le cadre du réseau Natura 2000. Les oiseaux, faisant l’objet d’une directive européenne spécifique, n’entrent pas dans cette catégorie.
  • Espèce endémique

    Espèce dont la répartition se limite à un territoire unique (pays, île, etc.). Par exemple, une espèce endémique de Corse ne se rencontre qu'en Corse et nulle part ailleurs dans le monde.
  • Espèce envahissante

    Espèce exotique dont la population se maintient ou accroît son aire d’implantation en perturbant le fonctionnement des écosystèmes ou en nuisant aux espèces autochtones, par compétition ou par prédation.
  • Espèce exotique

    Espèce qui est délibérément introduite ou s’installe accidentellement dans une aire distincte de son aire d’origine.
  • Espèce grégaire

    Espèce vivant en groupe ou en communauté sans nécessairement présenter une organisation sociale.
  • Espèce indigène

    Espèce végétale ou animale originaire de l'endroit où elle se trouve. Cette espèce n'a pas fait l’objet d’une importation ni d’une transplantation.
  • Espèce proliférante

    Espèce autochtone ou exotique dont la population connaît une expansion massive ou rapide, souvent au détriment d’autres espèces.
  • Espèce subendémique

    Espèce qui ne se rencontre qu’en France ou dans une zone très limitée d’un pays voisin.
  • Estimation de la valeur ajoutée

    à chaque type de biens et de services est associée une valeur de la production ou, à défaut, du chiffre d’affaires réalisé au niveau national. La valeur ajoutée est estimée en appliquant un ratio [production/valeur ajoutée], tiré des statistiques structurelles d’entreprises ou des comptes nationaux.
  • Estimation de l’emploi

    à chaque type de biens et de services inclus dans le champ des éco-activités est associée une valeur de la production ou, à défaut, du chiffre d’affaires réalisé au niveau national. L’estimation du nombre d’emplois s’effectue en appliquant un ratio de productivité [production/emploi] tiré des statistiques structurelles d’entreprises ou des comptes nationaux. L'estimation de l'emploi dans les domaines des énergies renouvelables et de la maîtrise de l'énergie est réalisée à partir des rapports de l’Ademe.
  • État chimique

    Appréciation de la qualité d'une eau sur la base de concentrations en polluants, le bon état étant atteint lorsqu’elles ne dépassent pas des normes de qualité fixées au préalable.
  • État écologique

    Appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux superficielles, au travers de critères biologiques, hydromorphologiques ou physico-chimiques.
  • État quantitatif des eaux souterraines

    Appréciation d'une masse d'eau prenant en compte le niveau des volumes d'eau prélevés par rapport à la capacité de renouvellement de la ressource et sa capacité à préserver l'alimentation des écosystèmes de surface.
  • Eutrophisation

    Enrichissement excessif des cours d'eau et des plans d'eau en éléments nutritifs, essentiellement le phosphore et l'azote, qui constituent un véritable engrais pour les plantes aquatiques. Elle se manifeste par la prolifération excessive des végétaux dont la décomposition provoque une diminution notable de la teneur en oxygène. Il s'en suit, entre autres, une diversité.

    Processus par lequel les nutriments s'accumulent dans un milieu ou un habitat (terrestre ou aquatique).
  • Évapotranspiration

    Évaporation ou dissipation dans l'air de l'eau contenue dans les sols, les végétaux, les lacs, les mers ou autres nappes d'eau. L'évapotranspiration englobe l'ensemble de cette eau qui passe du sol à l'atmosphère.
  • Événement naturel très grave

    Événement naturel à l'origine de plus de 10 morts ou de plus de 30 millions d'euros de dommages matériels. La plupart résultent d'inondations, ou encore de cyclones ou de tempêtes, de mouvements de terrain, de séismes ou d'avalanches. Les autres aléas naturels (feux de forêt, vagues de chaleur, éruptions volcaniques, raz de marée) sont concernés dans une moindre mesure.
  • Exposition aux aléas naturels

    Ensemble des populations, milieux et activités qui peuvent être affectés par les aléas naturels. Elle est caractérisée par une nature d’exposition et par un niveau d’exposition qui définissent l’enjeu de la politique d’adaptation et l’approche à suivre par la collectivité.
  • Extraction/exploitation et achats durables

    Mode d’exploitation/extraction des ressources visant leur exploitation efficace en limitant les rebuts d’exploitation et l’impact sur l’environnement notamment dans l’exploitation des matières énergétiques et minérales (mines et carrières) ou dans l’exploitation agricole et forestière tant pour les matières/énergies renouvelables que non renouvelables.