Trois quarts des rivages métropolitains sont non artificialisés, mais une part importante est menacée et peu protégée

Environnement
Publié le 21/12/2012
Sur une bande côtière de 250 m, l’artificialisation concerne en moyenne 23 % des surfaces, avec des écarts variant du simple au quadruple selon les régions. Le niveau de protection des espaces naturels y est aussi plutôt élevé. Près d’un sixième du territoire y bénéficie d’une protection élevée – maîtrise foncière, forêt publique ou protection réglementaire – le soustrayant durablement à l’urbanisation. Cependant, près des deux tiers des rivages restent encore non artificialisés et non protégés de manière élevée. Les côtes d’un tiers des communes littorales sont dans cette situation alors qu’elles subissent des pressions démographiques et/ou touristiques croissantes. Ces territoires sont les plus menacés par l’artificialisation. Celle-ci se fait au détriment des espaces naturels et des terres agricoles participant à la trame verte et bleue et au maintien d’espaces de liberté indispensables pour la mer.

Méthodologie

  Les notes méthodologiques :

- Utilisation de la BD Topo® pour l’étude de l’artificialisation : application sur les rivages de métropole

- Typologie des communes littorales maritimes suivant l’artificialisation et les protections mises en œuvre sur leur bande côtière