Un quart du littoral recule du fait de l'érosion

Environnement
Publié le 01/09/2006
Le littoral métropolitain n’est pas stable. Un quart des côtes recule alors que seulement un dixième gagne des terres en mer. Malgré les nombreux ouvrages de défense contre la mer, ces proportions ne varient pas depuis vingt ans et l’ensemble du littoral est concerné. La mobilité des côtes est un phénomène naturel du fait des vagues, du vent, des courants et de la nature des côtes. Elle est cependant amplifiée par les activités humaines. Ainsi, les ports, les quais et les ouvrages de protection bouleversent fortement les courants marins et les transports de sédiments. Le recul des côtes entraîne des dépenses des communes touristiques concernées pour conserver leurs plages. Il peut aussi directement inquiéter les zones urbanisées, nombreuses sur le littoral, ou grignoter des espaces naturels à forte valeur patrimoniale.