Une fois sur deux, la vacance d’un logement est suivie d’une réoccupation rapide et durable

Publié le 29/07/2013
Chaque année, plus d’un million de logements anciennement occupés deviennent vacants en France métropolitaine. Mais un certain taux de vacance, qui peut être considéré comme incompressible, s’explique notamment par les délais de déménagements et d’amélioration, ainsi que par le renouvellement du parc de logements.
Près de la moitié de ces logements se retrouve donc réoccupée rapidement et durablement, et un tiers est dans une situation d’occupation intermittente, du fait des changements fréquents d’occupants, inhérents aux petites surfaces du marché locatif privé. Les autres logements, qui restent durablement inoccupés, sont souvent anciens et de moindre qualité, la moitié de ceux-ci disparaît dans les dix années qui suivent l’entrée en vacance.
Les logements de grandes tailles, construits dans de grandes unités urbaines, et de bon confort, ont de grandes chances d’être réoccupés rapidement.

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