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Bilan énergétique
de la France pour 2020
janvier 2022

1.1 Les ménages bénéficient de prix de l’énergie en moyenne moins élevés en 2020 qu’en 2019

Dans un contexte d’inflation générale des biens et services de 0,5 %, les ménages paient en moyenne l’énergie 5,0 % moins cher en 2020 qu’en 2019 (figure 1.1.1). Cette baisse est imputable aux carburants, dont le prix moyen diminue de 11,5 % (cf. 1.2). Le prix de l’énergie résidentielle augmente globalement de 1,1 %. Cette hausse est portée par l’électricité (cf. 1.7) et, dans une moindre mesure, par le bois (cf. 1.5), les prix des autres énergies utilisées dans les logements diminuant.

Figure 1.1.1 : prix à la consommation

Sources : Insee ; calculs SDES

Sur longue période, l’énergie reste un bien plus onéreux que par le passé pour les ménages. Son prix a augmenté de 2,6 % par an en moyenne depuis 1990, en euros courants, alors que l’inflation générale annuelle ne s’est élevée qu’à 1,5 % sur la période. Les prix des carburants et ceux de l’énergie résidentielle ont globalement augmenté dans des proportions proches depuis 1990, mais avec des évolutions contrastées entre différentes sous-périodes. Longtemps peu dynamique, le prix de l’énergie du logement a fortement accéléré depuis le milieu des années 2000. Celui des carburants fluctue depuis le début de la décennie après avoir très fortement augmenté au cours des deux décennies précédentes.

Comme les ménages, les entreprises font face à des évolutions de prix contrastées entre formes d’énergie en 2020. L’électricité se renchérit pour le secteur productif (cf. 1.7), qui bénéficie, à l’inverse, d’une chute des prix du fioul lourd (cf. 1.2), du gaz naturel (cf. 1.3), du charbon (cf. 1.4) et de la chaleur distribuée par réseau (cf. 1.8).